• Santa Cruz, saint Jean et départ

    Jun 23–24, 2024 in Bolivia ⋅ 🌬 30 °C

    Après une nuit en bus plus que correcte, on arrive à Santa Cruz, la plus grande ville de Bolivie. Dès la sortie du bus on est frappés par la chaleur et l’humidité, on est proche de la jungle donc c’est pas étonnant mais j’suis plus habitué. On a pas réservé d’hostel donc on se rend sur la place principale en espérant trouver notre bonheur. On a pas à chercher longtemps avant de tomber sur un qui a l’air parfait, à 50 mètres de la place. Il est encore très tôt, le bus a pris de l’avance sur la route, donc l’accueil n’est pas ouvert, il faut qu’on attende encore une grosse demi heure. On va donc se poser dans le starbucks qui donne sur la place, seul café ouvert en ce dimanche matin.

    On retourne donc à l’hostel à l’heure prévue. Il y a des lits de libres mais on ne peut y aller qu’à 14h, qu’à cela ne tienne on laisse donc les sacs à l’accueil et on prend une douche, nécessaire au vu de la température, avant de repartir se balader en ville. Tout est absolument mort, il n’y a aucune boutique, restaurant ou magasin ouvert. On s’éloigne un peu du centre ville et c’est déjà un peu plus animé. Après quelques centaines de mètres ça redevient le bordel organisé qu’on connaît, la ville n’est pas inhabitée on est rassurés. On arrive ensuite au marché central dans lequel on fait un tour. On est vraiment les seuls touristes de la ville ça fait un peu bizarre et les gens nous regardent comme des aliens, on décide donc de retourner sur la grande place pour retrouver un peu de calme. Après une petite partie d’échecs on fait le tour de la cathédrale et on tombe sur un petit marché d’artisans. J’en profite pour acheter les derniers souvenirs et on retourne se poser à l’hostel, il faut dire que la nuit dans le bus ça repose pas tant que ça.

    Après une mini sieste sur les canapés avec le chat de l’auberge on ressort pour trouver un endroit où manger. Les commerces commencent à s’ouvrir donc on trouve assez facilement un endroit très sympa dans lequel je prend une salade césar et un jus de maracuya, en espérant que ce soit bien rafraîchissant car la température a encore grimpé. Une française qu’on avait croisé à l’hostel ce matin nous rejoint, on discute un peu et on finit nos plats avant de partir dans un bar pour boire une bière. Assez compliqué à trouver cette fois ci donc on se rabat sur un restaurant qui sert de l’alcool.

    On discute un bon bout de temps en sirotant notre bière mais j’suis encore trop fatigué donc je rentre me poser à l’hostel maintenant qu’on a accès à nos lits. J’appelle Elsa un petit moment et je pars me coucher pour récupérer un peu. Après une bonne sieste je rejoins mes nouveaux amis qui sont posés sur les canapés en extérieur, seul point positif de la météo. Avec Boris on a vu qu’apparemment il y avait une grande fête pour la saint Jean dans un petit village à 40 minutes en voiture d’ici donc on décide d’y aller, la française ne nous accompagne pas car elle a son avion le lendemain à midi, ce qui est compréhensible.

    On prend donc un uber pour se rendre au village de Porongo et faire la fête avec les locaux. Une fois arrivés on comprend que c’est un événement assez important au vu du nombre de voitures et du bordel à l’entrée de la ville. Le taxi nous dépose ici et on continue à pied jusqu’à la place principale. Il y a beaucoup de monde mais pas énormément d’animation, juste des stands qui vendent des shots et de la bière à bon prix. On se prend quelques bières et on décide d’aller explorer les alentours. Ça ressemble à un grand mélange entre fête de village et fête foraine avec apparemment plus de 30000 personnes qui viennent jusqu’ici d’après les locaux à qui on a demandé. On mange quelques hot dog et on s’essaye à leurs jeux d’adresse, dont les prix sont principalement de l’argent, pensant pouvoir rembourser notre repas. Malheureusement on est pas assez bons et on perd juste des sous. On retourne vers la place avant minuit car c’est l’heure à laquelle le concert commence. On se reprend quelques bières et on se trouve une bonne place avec une super vue. Le groupe qui passe vient de Santa Cruz et a l’air super connu, tout le monde connaît les paroles qu’importe la chanson. Par contre le son fait mal aux oreilles tellement il est mal réglé donc on décide de repartir vers les endroits qu’on a pas encore exploré. Il y a plein de petits groupes qui proposent des concerts et surtout, ce qui semble être l’attraction phare de la soirée après la grande scène sur la place centrale, un grand feu encerclé par une marre de monde attendant de voir les gens marcher sur les charbons ardents. Plusieurs personnes se laissent tenter par l’expérience, ça ne sera pas notre cas. Après être passé devant une statue de saint Jean, on décide de repartir vers Santa Cruz. On chope un taxi assez vite, le retour étant la seule zone d’ombre de la soirée, on est rassurés et on s’endort en quelques minutes. On se réveille une fois arrivés sur la grande place centrale de Santa Cruz, au top. Seul bémol, la porte de l’hostel est fermée et il n’y a pas de sonnette, en plus on a beau tambouriner à la porte personne ne répond. On réussit à trouver le numéro du proprio sur internet qui ne dors pas sur place mais appelle quelqu’un pour nous ouvrir, tout est bien qui finit bien, on peut dormir au chaud dans un lit.

    Une super nuit et la plus grande grasse matinée du voyage plus tard, il est déjà l’heure de faire mes affaires pour le check out. Une fois ça fait je me prend une douche et on sort avec Boris pour se trouver un endroit où manger pour le déjeuner. Notre choix se porte sur un restaurant italien devant lequel on est passé hier et qui a l’air de faire des supers pizzas. Pour une fois je suis pas déçu, c’est une vraie pizza, pas celles auxquelles j’ai été habitué en Amérique du Sud. On se remplit la panse et on repart sur la place pour faire la revanche de la partie d’échecs d’hier. Après ça on rentre à l’hostel pour se poser sur les canapés et regarder les matchs de l’euro. Ensuite Boris repart déjà vers Sucre car on a bien compris qu’il n’y avait pas grand chose à faire ici. Pour ma part j’attend encore un peu avant de prendre un taxi pour l’aéroport et prendre mon vol retour.

    Fin du buzz et du voyage en Amérique du Sud, c’était incroyable j’en garde que des bons souvenirs et des belles rencontres. Flemme de faire un top de ce que j’ai vu car tout se vaut et était incroyable à sa façon. Merci à tous d’avoir suivi ce petit journal de bord, j’espère que j’ai réussi à vous faire voyager avec moi pendant ces quelques mois. Quand même hâte de rentrer pour retrouver ma famille, mes amis et ma chérie, et c’est aussi ça qui fait la beauté des voyages, on se rend compte qu’on est aussi très bien à la maison.
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