Arrivée à Paracas

Nous nous réveillons dans notre bus nocturne peu avant notre arrivée à Ica. Dès notre sortie, une horde de taxis se précipitent vers nous et nous nous empressons de nous engouffrer dans un nouveau terminal de bus. Malheureusement pour nous, nous arrivons quelques minutes trop tard pour monter dans le prochain bus en direction de Paracas, où nous allons nous arrêter quelques jours. On se résout finalement à nous entasser sur la banquette arrière d’un taxi, malgré les prix exorbitants qui nous sont proposés…

En chemin, sous les yeux médusés de Louis et Joseph, notre chauffeur jette par sa fenêtre une bouteille qu’il a bu d’une traite dix secondes auparavant. On comprend alors pourquoi les bords de route sont peuplés de déchets sur plusieurs kilomètres. Nous arrivons enfin dans la matinée dans la ville de Paracas. Sur les conseils de notre professeur de Salsa d’Arequipa, nous rejoignons une auberge (Kokopelli), une jolie auberge perdue aux milieux des nombreux hôtels de luxe de la ville. On a même une piscine et des kapplas géants !
Une fois installés devant la piscine, place à l’émotion puisque nous retrouvons Anaëlle et Amina après 4 jours de séparation. Nous partons ensuite nous confronter à la vingtaine de restaurants sur la côte en quête du repas le moins cher. Nous jetons finalement notre dévolu sur un menu à 20 soles qui nous permet de manger du poisson pour la première fois depuis Valparaiso ! On profite aussi de la vue sur le Pacifique et des pélicans au comportement plutôt étrange. Sur tout le chemin du retour, nous sommes poursuivis par un commerçant en vélo s’efforçant de nous vendre un tour de l’ensemble des plages environnant Paracas. Même s’il nous agace, cette activité nous convient et nous nous empressons de réserver des vélos dans l’agence voisine pour ce même tour, le lendemain.

De retour à l’auberge, Victor et Louis se défient aux kapplas pendant près d’une heure, avant que tout le monde s’en aille sur la plage pour une petite promenade (et une bière au bord de l’eau). Au passage, nous trouvons un pingouin mort devant la coque d’un catamaran échoué sur la plage… que le garde côte de notre auberge entreprend de jeter sous le bateau pour le cacher de la vue des touristes. Nous passons le reste de l’après-midi à nous reposer et préparer les deux prochaines journées dans cette ville.

En soirée, nous retournons dans un petit restaurant pour dîner et prendre une dernière bière avant de nous coucher de bonne heure, éprouvés par le trajet en bus de la veille. A demain pour une journée un peu plus productive !

BisousLäs mer