Satellite
Show on map
  • Day 230

    Brésil : on fait le bilan !

    August 21, 2023 in Brazil ⋅ 🌙 22 °C

    En 26 jours, nous n’avons vu qu’une petite partie de cet immense pays.
    Les plages ventées du Nordeste ont fait le bonheur de Fabrice qui attendait avec impatience de faire du kite depuis le début du voyage.
    Nous avons adoré les dunes et les lagunes du parc des Lençóis, le vol des ibis rouges dans le delta de Parnaíba, galoper sur la plage de Gostoso, boire une caïpifruta au coucher du soleil a Icarai, vibrer sur la musique brésilienne à Salvador, randonner à la Chapada Diamantina et bien sûr découvrir l’incroyable Rio de Janeiro.
    Nous ne savons pas si c’est la nostalgie de la fin du voyage ou si c’est parce que nous avons vu trop de magnifiques choses ces derniers mois, mais malgré ces nombreux moments inoubliables, on a mis du temps à se sentir à l’aise au Brésil.
    La barrière de la langue était très frustrante. D’ailleurs, c’est le seul pays où nous n’avons pas réussi à créer du lien avec les habitants, sauf à Rio où certaines personnes parlent anglais et même français.
    Comme c’était la haute saison touristique, nous avons eu le sentiment d’être resté en surface et d’avoir été davantage en vacances qu’en voyage.
    Nous sommes heureux d’avoir passé nos dernières semaines dans ce beau pays et Rio était un parfait point final.

    La nourriture 😋

    Les spécialités culinaires ne manquent pas et nous nous sommes régalés de poissons frais, de picanha de bœuf et de langoustes 😋
    Quand on ajoute aux bons plats maisons, des cocktails de fruits frais et la musique entraînante, on obtient le combo parfait pour les fêtards et les épicuriens.

    Les trajets 🚗

    La réservation des bus est un casse-tête au Brésil. L’achat des billets peut se faire dans les gares, mais elles sont souvent très excentrées, en agence, mais il n’y en a que dans les grandes villes, ou sur Internet, mais il faut un numéro fiscal CPF que nous n’avons pas en tant qu’étranger. Par ailleurs les
    prix sont élevés et les enfants payent le même prix que les adultes.
    Louer une voiture était donc là meilleure option pour nous. Ça nous a permis de découvrir des spots isolés et de faire de jolies escales.
    Par miracle, nous n’avons pas crevé une seule fois sur les 2497km parcourus. Pourtant, les routes sont semées d’embûches 😅 On trouve des trous béants tous les 50 mètres, des ralentisseurs bien rudes et non indiqués, des poules qui picorent au milieu d’une nationale, une tonne de camions qui n’hésitent pas à se doubler dans les virages, etc.
    Comme dans la plupart des pays que nous avons fait, il n’y a pas d’autoroute et les routes sont limitées à 60 ou 80 km/h maximum. Au Brésil, il y a en plus énormément de radars. Ça nous a laissé le temps de contempler les paysages, qui malheureusement n’étaient pas très variés.

    Le coût de la vie 💸

    A l’approche de la fin de notre voyage, nous avons été bien plus dépensiers que prévu 😅 Il faut dire que les tentations étaient plus importantes également. Contrairement à la Colombie, l’artisanat ici est varié et les boutiques donnent envie de tout acheter.

    Nous avons été surpris par les prix au Brésil, et surtout par le décalage entre les moyens des Brésiliens du Nordeste (région la plus pauvre du Brésil) et le coût de la vie quotidienne.
    À Salvador et à Rio, les écarts de richesse sont énormes. Les quartiers ultra aisés ne sont jamais très loin des favélas.

    En croisant plusieurs parisiens que nous connaissions, nous avons trouvé que le monde est petit ! Mais les Brésiliens ont une expression bien plus réaliste : il disent que ce n’est pas le monde qui est petit mais les richesses qui sont mal réparties.

    La sécurité 🔒

    Contrairement à la Colombie, la sécurité au Brésil était une véritable préoccupation pour nous. Nous avons donc été très vigilants pour ne pas nous retrouver dans des situations à risque.
    Pas de promenade nocturne, alors que le soleil se couchait à 5h30 ; portières de voiture systématiquement verrouillées ; le strict minimum dans les poches ; et surtout (sur les conseils des policiers) les enfants toujours collés à nous.
    Nous n’avons rencontré aucun problème, mais il nous a été pénible de rester sans cesse sur le qui-vive.
    Read more