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  • Day 80

    L’archétype Kärcher 💦

    June 2, 2022 in Ecuador ⋅ ⛅ 18 °C

    Ce matin on se réveille dans une ville pleine de contrastes. Nous sommes au beau milieu de l’Équateur, entre cascades et début de la jungle et pourtant dès notre arrivée dans la nuit on distingue de petites zones illuminées en hauteur, comme des parc d’attractions. On apprend aussi très vite que beaucoup d’activités se sont développées ici comme du rafting, du canyoning ou du VTT. On opte aujourd’hui pour la dernière option qui nous semble être l’idéal pour découvrir les lieux.

    Notre hôte nous dégote chaussure à notre pied en ce qui concerne les bicyclettes tout terrain. Elle nous met en garde sur tout d’abord la beauté, mais aussi la dangerosité de la route. Effectivement, à peine ma monture chaussée, voilà qu’un vilains camions ne trépigne pas à raser les poiles de mon avant bras gauche. Bien heureusement, notre hôte nous a murmuré à l’oreille des petits chemins secrets afin d’éviter ce genre de malheur.

    Ça pédale ca pédale. On croise pas moins de 5 cascades et un jeune homme de Grenoble INP sur ce chemin certes semé d’embûches mais également bardé de surprises. A chaque cascade, vous pouvez être sûr qu’un mini parc d’attraction aura fait son nid, donnant souvent la possibilité de faire du saut à l’élastique ou alors un tour en nacelle.

    En arrivant au bout du sentier, on pose nos vélos et on en oublie quelque minutes notre faim puisqu’on se précipite sur le sentier du fameux « El pailon del diablo ». Cette action hâtive sera vite regrettée par les troupes.

    On est rapidement étonnés par les panneaux qui élève la cascade au rang de la 8eme merveille du monde. On ne se laisse plus bernés par ce genre de supercherie Sud Américaine. On attend de voir pour y croire.

    Après trente minutes de descente dans la forêt, on sent tout à coup une soudaine fraîcheur. Et petit à petit, cette légère brume humide se déguise en pluie éparse puis en véritable douche. On découvre alors un canyon avec une chute d’eau difficilement croyable. Mon petit doit me dit que Kärcher serait jaloux de là puissance de ce phénomène naturel. Ça se complique un peu pour ceux qui veulent s’aventurer derrière la cascade. Il est question de ramper entre deux rochers et d’escalader quelques marches dans un tunnel. Ayant quelques tendance claustrophobiques je rebrousse chemin assez rapidement. Je vois Tom et Méli s’enfoncer. Quelques minutes passent et ils ne sont toujours pas de retour alors je commence à me dire que, soit c’est génial, soit ils ont rencontré une petite coquille dans l’aventure souterraine. Alors je me (re)lance. Je les croise dans le tunnel, RAS, ils étaient juste très amusés par les lieux.

    Après une douche derrière la cascade pour chaque membre de l’équipe, on rebrousse chemin, on remonte tout ce qui a été descendu dans la forêt jusqu’à un petit restaurant du village. Contrairement aux mises en garde, on mange très bien depuis notre arrivée en équateur. On se régale avec un jus de mûres, du poulet, de la truite et bien sûr on oublie pas la soupita.

    Ne pensez pas que nous allons remonter toute la route des cascades à vélo après avoir ingurgité un menu équatorien. Une gentille camionnette nous attend. On rencontre dedans deux allemands de 27ans qui ont quitté leur job et qui comptent reprendre leurs études de retour en France. Tous les allemands qu’on a rencontré depuis le début du voyage sont très rigolos. On décide alors de se retrouver aux sources thermales en fin d’après midi.

    La surprise, c’est qu’en arrivant aux bains on apprend qu’il nous ait nécessaire de porter un joli bonnet de bain en tissu. Nos dégaines sont vraiment drôles, ça nous fait beaucoup rire. On fera d’ailleurs un peu d’aquarunning avec Meli pour bien rentrer dans le personnage avec champignon sur tête. On profite des sources thermales, les bains vont de 32 à 45 degrés. Nous avons également le droit à une douche et bain glacés pour les plus téméraires. On rigole bien avec Jonas et Oke, on discute de nos meilleurs souvenirs de voyage, de la facilité d’être vegan en Allemagne plutôt qu’en France (Ô mon beau compté) et de la politique. Oke nous raconte également son séjour de trois semaines à l’hôpital pour cause de typhoïde. Il a perdu six kilo mais apparement le wifi était bon.

    On quitte nos deux amis mais ce n’est que un au revoir puisqu’on les retrouve demain pour une super cession de rafting. On rentre à nos hostel et on se prépare de pet its mets en discutant. Un bon somme nous attend après toutes ces péripéties.
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