Addis Abeba

La suite de notre voyage démarre à Addis Abeba, ville anarchique. Peu de voitures, beaucoup de minibus blindés et de taxis déglingués. La pauvreté est criante. A Meskele square nous rencontrons Henok et Maki, deux étudiants en architecture. Ils aiment Jésus, ils aiment aussi le foot mais pas Katie Perry - parce qu'elle raconte dans une chanson qu'elle a vendu son âme au diable. Ils nous amènent dans une agence de tourisme puis changer de l'argent chez une "good mama" dans un liquor store poussiéreux où on recompte les billets sous les yeux de toute la famille. Quand on se sépare, Henok nous demande de financer sa soirée en contrepartie des services rendus et on comprend mieux pourquoi il tenait à nous emmener partout !

Nuit ambiancée par le bruit des engins de chantier à côté de la guesthouse. On fait des plans pour saboter la pelleteuse.

Le lendemain matin tout le rez de chaussée est recouvert de brins d'herbe coupée. Tradition de Noël. Oui, aujourd'hui c'est Noël en Ethiopie ! On se débrouille pour acheter une simcard, des billets d'avion, prendre un minibus pour Arat Kilo et ça prend tellement de temps qu'on arrive trop tard pour visiter le Musée national. Tant pis pour Lucy. En revanche on n'est pas venus pour rien puisqu'il y a un chouette resto à côté. On passe à Piazza et à la Cathédrale Saint Georges avant de rentrer.Leia mais