• Nous partons sous la pluie pour notre dernière journée en Turquie et notre passage en Géorgie. Un petite pensée "Turquie" pour réaliser à quel point ce grand pays est varié, beau et généralement bien conservé, à remercier dans nos têtes toutes les personnes accueillantes, sympas, hospitalières, depuis Bergama jusqu'à Keçili. Réaliser aussi que nous n'avons vu qu'une toute petite ligne dans ce grand pays.

    Pour éviter le tunnel routier qui achemine les poids lourds de Turquie vers la Géorgie (et Russie, Kazakstan, Arménie, Azerbaïdjan, etc.), nous prenons un dernier détour qui domine la gorge profonde mais déserte qui sépare les deux pays. Un chateau! Nous rejoignons la grand route près d'un lac autour duquel paissent et jouent des chevaux complètement libres (sauvages?).

    Changement de pays à la douane, immense à la sortie comme à l'entrée. Sans surprise les douaniers turcs sont des hommes, très gentils, et ne parlent que turc; les Géorgiens sont pour moitié des Géorgiennes et se débrouillent en anglais. Surprise, le drapeau Géorgien (la croix de Saint George) s'accompagne des étoiles Européennes! La Géorgie est candidate à l'entrée dans l'Union.
    Peut-être est-ce lié, nous rencontrons des cyclotouristes français, allemand!

    Plus un minaret, mais des petites chapelles et des croix partout. Des souvenirs de la periode soviétique aussi, avec des villages composés de dizaines d'immeubles, abandonnés souvent, carrés à deux étages, bien alignés. C'est vrai, la frontière entre la Turquie et la Géorgie était une frontière de l'empire soviétique.

    Petit à petit le soleil revient, et nous décidons d'aller planter la tente dans la nature, près de la gorge déserte de ce matin -- un peu plus loin, et de l'autre coté de la frontière. Les rivières coulent sans trop faire de politique.
    Meer informatie