Al Manshīyah

En arrivant à la gare, on monte dans un train blindé pour Alexandrie. On reste assis dans le couloir en attendant d'avoir une place, mais bon ça va, surtout par rapport à d'autres trains qui passent avec des gens allongés dans les porte-bagages...

Enfin on arrive, l'hôtel est complètement vintage 1930, la poussière des ans en prime. En revanche la nouvelle Bibliotheca Alexandrina est flambant neuve, magnifique, elle donne (presque) envie de travailler !

Fin de journée dans un bar difficile à trouver mais bien fourni dont les ornements art déco jurent avec la playlist schizophrénique déroulant un motif récurrent Céline Dion / Sean Paul / Jazz manouche et flamenco. Quand on commande un whisky on nous sert un truc bizarre, coupé, qui sort d'une bouteille de Johnny WAKER. Ha, ha. Khalid râle et le serveur sort une autre bouteille de dessous le comptoir et on a un vrai whisky (enfin, ca reste du Black Label...).

Rencontre avec Ramzi, un prof de chimie qui fait partie de la minorité copte. Il parle un français incroyable. On lui fait goûter la harissa mais nous sommes maintenant arrivés dans une région où les gens connaissent ! On sent que la mission touche à sa fin...

Avant de rentrer, Ramzi nous emmène chez Kibda el Fallah manger des sandwichs au foie et au piment. C'est très bon! Manifestement c'est LE truc à faire à Alexandrie à 1h du matin, car le resto est pris d'assaut.

Opération Harissa phase 5 : completed
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