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  • Day 99

    Adieu montagne, bientôt l’océan !?

    March 17, 2022 in Tanzania ⋅ ⛅ 27 °C

    Nous avons passé une partie de la nuit à combattre un moustique 🦟 particulièrement coriace. C’est fou comme une si petite bête peut nous rendre fou, surtout à 3h du matin.

    Nous avons encore un joli défi aujourd’hui : 100km avec une descente d’un col de montagne (1 kilomètre vertical quand même), la traversée d’un petit désert pour atteindre le gros village de Gombelo. Nous sommes prêts à décoller vers 9h.

    Au moment de sortir de la chambre, je tombe nez à nez avec l’horrible bestiole ailée qui nous a tant dérangée la nuit passée, celle-ci a l’audace de dormir paisiblement contre le mur, sans doute pour digérer tout le sang pompé durant la nuit. Sans hésitation, je l’éclate contre le mur avec toute la rage accumulée. Acte gratuit mais tellement satisfaisant.

    C’est parti pour la descente infernale. Infernale dans le sens où c’est quand même 20km de lacets tordus sur une route de sable. Nous nous amusons comme des petits fous, et il faut dire que notre environnement n’est pas des plus moches.

    Nous nous arrêtons dans le village d’en bas acheter 4 litres d’eau. Une des premières fois du voyage où nous achetons de l’eau dans des bouteilles en plastique. La raison, c’est que la veille, mon fidèle filtre qui m’aura suivi de la Suisse à la Malaisie, puis ici en Afrique de l’Est où il a servi quotidiennement, a rendu l’âme ! Grande tristesse, surtout que c’est une minuscule pièce en plastique qui permet d’actionner le piston qui a lâché. Quelque chose que je ne peux pas réparer avec du scotch noir…

    Ensuite c’est 30km de désert à traverser. Nos réserves d’eau s’amenuisent rapidement et nos têtes s’échauffent. Heureusement, nous finissons par traverser par surprise un village qui n’a aucune existence numérique sur nos téléphones. Nous trouvons même une mama qui fait son « meilleur » riz et haricots pour nous sustenter.

    Les sols sont blancs, parfois gris, puis rouge. Nos jambes, nos bras et notre visage prennent rapidement ces teintes, surtout après le passage de quelques bus et camions qui nous font prendre un très bon bain de poussière. Au moins, plus besoin de crème solaire, car le mélange de sueur et de poussière semble repousser les rayons du soleil (et même peut être les locaux vu nos têtes).

    Nous sentons que nous nous approchons de l’océan car la nature se transforme peu à peu, avec l’apparition de grands palmiers. Nous atteignons avec grande satisfaction notre destination juste avant le coucher du soleil.
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