Hello Bike World - East Africa

December 2021 - March 2022
Hi ! We are Sarah and Robin. We are happy to share our adventures in East Africa on bikes.
  • Day 112

    Dar Es Salam + fin.

    March 30, 2022 in Tanzania ⋅ ⛅ 26 °C

    En Tanzanie, on nous apprend tous les jours à aller « pole pole » = doucement… Les derniers jours avec Sarah à Zanzibar ont été vraiment le reflet de cette expression. Mais une fois débarqués du ferry pour rejoindre le mainland, nous savions que l’ambiance allait changer à Dar Es Salam.

    Jour du départ, nous avons une mission qui semble aisée mais qui ici peut être très délicate : trouver un carton pour que le vélo de Sarah puisse prendre lui aussi l’avion. Impossible de trouver une solution toute faite. Nous trouvons finalement du film plastique alimentaire et un carton dans un magasin de meubles que nous ramenons à l’hôtel en tuk tuk.

    Nous démontons la roue avant, le guidon, les pédales, la selle et le porte bagage avant. Ça y est, le vélo est dans le carton, ce qui marque la fin définitive de ce tour d’Afrique de l’Est. C’est une sensation étrange de clôturer un aussi long voyage : un mélange d’accomplissement et de nostalgie avant l’heure.

    Nous allons à l’aéroport, nous nous disons un petit au revoir (3 semaines mais tout de même ! ). Sarah part dans un sens, moi dans l’autre, nous commençons à bien connaître ce schéma maintenant…

    Désormais seul, je repars vers le Nord de Dar Es Salam pour y rencontrer Tim, un belge qui travaille à la Croix Rouge. Il fait partie du réseau Warmshowers, c’est d’ailleurs le seul actif à Dar. Celui-ci a gentiment accepté que je laisse mon vélo et mes affaires chez lui pour les deux prochaines semaines. Je passe aussi deux nuits là-bas, avec la superbe surprise de recroiser Pierre, un autre belge que nous avions croisé sur la route du Lengaï, presque un mois auparavant !

    Le 2 avril, je retourne à l’aéroport, à pieds cette fois et avec un petit sac, pour retrouver mon cher kaka (=frère) Kil et mama Ge pour deux semaines de vacances ensemble !

    C’est donc la fin de ce voyage à vélo en Afrique de l’Est, merci à vous qui nous avez suivi et soutenu avec vos commentaires. Et surtout à bientôt pour de prochaines aventures !
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    Traveler

    Merci a toi pour ce voyage en terrre inconnue (pour nous) que tu nous as fait partager; on a souffert pour vous parfois, on s'est emerveilles devant les paysages et interesses a vos differentes rencontres, beaucoup amuses souvent de tes descriptions detaillées de la vie en Afrique de l'Est; bonnes vacances maintenant ! et bien sûr, à bientôt pour de nouvelles aventures un jour peut etre et le meilleurs pour vos projets

    4/6/22Reply
    Traveler

    Merci pour vos partages ,voyage comme on le perçois,au plus proche de la vie locale et quoi de mieux que le bike ,et à ce propos quel bilan faire du comportement de ton decath aventure ?

    4/7/22Reply
    Le voyage de Rémi

    Bon à mon tour de vous saluer, avec un peu de retard. J’attends des nouvelles de la suite

    4/10/22Reply
     
  • Day 106

    Arrivée à Zanzibar

    March 24, 2022 in Tanzania ⋅ ⛅ 30 °C

    Il y a plusieurs compagnies pour faire la traversée vers Zanzibar depuis Pemba. Jusqu’au dernier moment, nous pensions opter pour le gros ferry de la compagnie Azam. Nous nous rendons devant l’agence de tickets le matin même du départ à 6h, le ferry partant vraisemblablement entre 7h et 7h30, selon ce qu’on a pu obtenir comme informations.

    Une fois sur place, nous constatons un certain engouement pour le petit guichet du « MV Flying Horse » qui est en fait une autre compagnie avec des trajets qui ne durent que 5h. Ça a l’air plutôt sérieux. Nous tentons l’affaire.

    Sur le bateau, nous avons évidemment droit à la classe VIP (surtout en payant 35$ pour le ticket spécial « étranger ») . Nous sommes donc dans un espace fermé avec 40 sièges de toutes formes. Il y a aussi deux télés qui diffusent “Allah TV”, une chaîne palpitante avec d’infatigables imams récitants les préceptes du Coran. Grâce aux sous-titres, j’ai pu suivre un peu le scénario du film, un peu mou et rébarbatif je dois l’avouer.

    Nous choisissons des sièges dans un des bords. Ce sont de vieux sièges d’avion complètement bousillés, littéralement des sièges d’avion car il y a des messages indiquant de ranger le matériel en cas de décollage ou d’atterrissage…Vieux mais confortables, à tel point que je m’endors en imaginant notre bateau le “Flying Horse” décoller hors de l’eau, déployant ses ailes pour s’envoler au dessus des nuages.

    Mais rapidement, un bruit devant mes pieds me réveille. Nous n’avions pas remarqué le coq dans un sac devant nous et qui commence à se débattre. Ah c’est sûr, toujours une sacrée ambiance, même en classe VIP.

    Nous arrivons à Zanzibar après 5h de bateau comme prévu. Il était temps car la partie dorsale de mon siège d’A320 de 1990 business class s’est complètement affalée en arrière dans un grand crac sinistre.

    Une fois sur terre, comme bons touristes que nous sommes, nous allons dans le premier restaurant local pour tester la cuisine du coin : un magnifique restaurant japonais

    Autrement, nous passons des moments tranquilles au bord de la piscine de l’hôtel, à se relaxer, et aussi à réparer les nouvelles crevaisons des pneus de Sarah.

    De belles vacances dans nos vacances.
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    Traveler

    haha la jambe bicolore, le nouveau standard de beauté de l'année 2022 !

    3/27/22Reply
    Traveler

    Robin, si tu veux reorienter ta carriere, tu en as une de toute trouvee : entre les sandales et le ferry, je suis 🤣🤣

    3/27/22Reply
    Traveler

    Sinon Zanzibar, rien que le nom, tout un programme qui fait vagabonder l'imaginaire; on attend vos photos des plages 'de reve'

    3/27/22Reply
     
  • Day 105

    Nouvelles sandales

    March 23, 2022 in Tanzania ⋅ 🌙 28 °C

    Commençons cette journée avec le choix discutable des nouvelles sandales de Sarah. On dirait que les designer ont longtemps hésité entre trois choix de design avant d’arriver à un compromis : « et si on fusionnait tous les design ? » Le résultat est une chaussure tactique qui pourrait servir aux G.I. au Moyen-Orient. Une chaussure prête à toute épreuve. Moulée dans un plastique haute précision, elles permettent à son/sa propriétaire de se mouvoir avec fluidité et légèreté. Son nom « Ferrari » rappelle également son évidente origine italienne, symbole de luxure et de sportivité. Mais il s’agit finalement d’un consortium de cerveaux à la portée internationale qui a permis sa naissance car cette chaussure a aussi été le fruit d’années de recherche en Turquie, héritage d’un savoir millénaire. Les Ferraris, by Modern Turkish, des chaussures de prestige, pour un public averti seulement. Si vous êtes intéressés, veuillez vous adresser à Hassan, qui est là tous les matins sauf les jours impairs et le dimanche, au marché de Chake-Chake.

    Autrement, nous avons rejoins le port de Mkoani où nous prendrons le ferry le lendemain matin au lever du soleil. Nous trouvons un logement qui a tout misé sur sa terrasse. avec une incroyable vue sur la baie.
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    Traveler

    Perfect shoes for dancing to Shake Shake Shake by KC & The Sunshine Band... 😉

    3/24/22Reply
    Traveler

    Merci pour ce récit précis et plein d'humour! Je vois que Sarah sera parfaitement 'on trend' avec ses Ferrari by Modern Turkish. Magnifiques paysages🏝 😊

    3/24/22Reply
    Traveler

    C’est connu. La sandale Turkish Ferrari est au 21e siècle ce que la babouche en peau de bique fut à l’empire ottoman. Très bon choix

    3/24/22Reply
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  • Day 104

    Misali

    March 22, 2022 in Tanzania ⋅ ☀️ 29 °C

    En arrivant à Chake Chake, nous rencontrons Nassor, qui nous propose un tour sur l’île de Misali, une microscopique île de moins d’1km2, mais qui accueille de magnifiques récifs coralliens plutôt bien préservés. L’idée d’aller rôder dans ce monde sous marin avec un masque et un tuba nous enchante particulièrement, et nous acceptons immédiatement.

    Ce matin après le petit déjeuner, Nassor vient nous chercher pour nous emmener jusqu’au port de Wesha, où son équipe composée d’un capitaine et d’un matelot nous attend. Le fier rafiot est devant nous. Il doit juste encore tenir l’heure de route qui nous sépare de l’île de Misali, et si possible le retour également.

    Nous arrivons sur l’île et nous croisons les deux seuls touristes qui repartent sur un zodiac dernier cri (je préfère largement notre rafiot, il a bien plus de caractère). Sable blanc, eau bleu turquoise, c’est un rêve trop beau pour être vrai. Heureusement qu’il y a un petit orage pour rajouter une touche à ce cadre trop parfait.

    Armés d’un masque et d’un tuba, c’est parti ! C’est la marée basse, et donc les coraux se trouvent à moins d’un mètre sous l’eau. Nous sommes donc littéralement dans les coraux, qui sont habités par des poissons dont on aurait jamais pu imaginer l’existence sauf dans un Pixar. Des petits bleus avec des rayures parfaites jaunes, des violets avec une ligne verte. Des ronds, des plats, des longs, des larges. Bon, vous voyez bien que vu ma description, je ne suis pas très bon en description de poisson. Mais il faut le voir pour le croire. On sort la tête de l’eau. Nous avons passé 2h sous l’eau ! Il nous faut un petit temps pour retrouver nos esprits et sortir de ce monde du dessous de la surface de l’eau.

    L’île accueille aussi des tortues géantes, qui sont une espèce en danger imminent d’extinction. Ce n’est pas la saison pour les voir, mais le ranger de l’île, qui d’ailleurs habite ici les deux tiers de l’année, nous montre un bidon ouvert ou s’agitent trois tortues de taille moyenne. Ces tortues sont ici à des fins de conservations de l’espèce mais il manque clairement de moyens financiers pour que ces majestueux animaux vivent en captivité dans des conditions dignes. Ces tortues seront normalement relâchées après 10 mois pour rejoindre enfin le grand océan. Elles doivent devenir folles après 10 mois sans même pouvoir se déplacer dans leur bidon. La scène est assez triste à voir.

    Pour nous changer les idées, nous partons pour un tour de l’île à pieds où nous rencontrons d’innombrables Bernard l’hermite, qui soit dit en passant portent mal leur nom car ils vivent en communauté et s’entraident. J’en ai beaucoup appris sur ces étonnants animaux sur le lien suivant : https://lemagdesanimaux.ouest-france.fr/dossier…

    Après une heure de marche, nous revoilà sur le point de départ ! Une baignade et c’est déjà l’heure de quitter cette île magique.
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    Traveler

    Quelle incroyable journée!! Wow....

    3/22/22Reply
    Traveler

    ouh là, superbe, quelles couleurs !

    3/22/22Reply
    Traveler

    Robinson crusoe a trouvé un benitier !

    3/23/22Reply
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  • Day 103

    Traversée de l’île jusqu’à Chake Chake

    March 21, 2022 in Tanzania ⋅ ⛅ 27 °C

    L’île est tellement belle que nous décidons d’y rester encore quelques jours de plus. Nous devions initialement la quitter mardi matin, finalement ce sera jeudi. Nous profitons de ce temps extra pour découvrir les spécialités locales et agrandir la boucle autour de l’île.

    Il y a ici beaucoup plus de petits stands en bord de route que sur le mainland, pour notre plus grand plaisir. Nous y trouvons différents pains, des spécialités indiennes épicées. Nous découvrons également le plat local appelé urojo. Apparemment ça vient plus de Zanzibar, on va devoir retenter là-bas car le premier essai n’a pas été très concluant…

    Le tourisme sur cette île est principalement composé de lodges all inclusive aux prix souvent astronomiques, qui sont situées à l’extérieur des villes. On voit bien que les villages ne bénéficient pas du tout de ce type de tourisme ou deux mondes se côtoient mais ne se mélangent pas. Par exemple, à Chake Chake où nous restons, impossible de trouver le moindre restaurant « mzungu friendly » où l’on trouverait par exemple une petite salade ou un milkshake ;), ici c’est omelette de frites, ou du riz et de la viande.
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  • Day 103

    Pointe Nord de Pemba

    March 21, 2022 in Tanzania ⋅ ⛅ 27 °C

    Malgré notre fatigue due à une nuit sans sommeil, nous avançons péniblement vers la pointe Nord de Pemba où il semble y avoir de jolies plages stéréotypées. Nous croisons de sympathiques petits villages avant d’arriver sur une route entièrement de sable où nous nous enlisons. Dans le sable, il faut redoubler d’effort pour faire la même distance. Il n’est pas non plus rare que nous poussions le vélo sur plusieurs centaines de mètres. Tout cela pour arriver devant une guesthouse fermée !

    Après quelques demi-tours frustrants, nous trouvons des petits logements non loin de la plage. L’endroit fait un peu fin du monde, nous trouvons là les restes défraîchis d’une glorieuse époque révolue. Finalement, quelqu’un arrive et nous montre l’intérieur de ces petites cahuttes. Très bien sauf qu’il n’y a pas d’eau. Nous apprenons que cela fait deux jours qu’il y a un problème important dans les canalisations du Nord de l’île. Résultat : tout le monde s’affaire à récupérer de l’eau avec des bidons dans la ville à une dizaine de kilomètres de là.

    Crasseux que nous sommes, nous allons à la quête de nourriture pour le déjeuner dans l’hôtel d’à côté, qui propose des chambres à plus de 1000$ la nuit…et on se fait recaler car le restaurant est réservé à leur clientèle « full inclusive ». Pleurant sur notre sort, nous faisons une petite sieste de 3h toujours dans notre crasse avant d’aller enfin tâter l’eau de l’Océan. Nous passons de sales à salés, heureux de cet upgrade.

    Nous rentrons à la cahutte pour découvrir qu’il y a suffisamment d’eau pour 2 douches, victoire ! Nous terminons cette journée interminable par un très bon repas cuisiné par mama : des calamars dans un curry noix de coco. Cela faisait longtemps que nous n’avions pas aussi bien mangé. Nous faisons aussi la rencontre du propriétaire qui nous explique qu’en réalité, l’endroit où on se trouve est officiellement fermé faute de touristes. Normalement il y a 8 personnes qui s’affairent à ce que tout se passe bien et qu’en ce moment, ils sont uniquement sa femme et lui-même pour s’occuper de leurs clients, c’est à dire nous. 21h, l’heure de fermer les yeux.
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    Traveler

    Zanzibar, Ile aux épices !

    3/22/22Reply
    Hello Bike World

    On a hâte de tout tester 😁

    3/22/22Reply
    Traveler

    Ne manquez pas les milkshakes à Chake -Chake capitale de Pemba !

    3/22/22Reply
     
  • Day 102

    Traversée de nuit en ferry

    March 20, 2022 in Tanzania ⋅ 🌙 24 °C

    On commence à avoir l’habitude des ferry ! Sauf que cette fois, pas de lit couchette, on « dort » sur des canapés en U en compagnie d’une centaine d’autres passagers. On nous a dit d’arriver au port à 19h pour le départ prévu à 22h. Mais on commence à intégrer la vie ici et nous décidons d’y aller pour 20h. Finalement le bateau est parti à 23h30 après avoir chargé passagers, vélos, motos, voitures, camions, poulets et chèvres. Nous arrivons parfois à fermer l’œil, même si c’est dur d’avoir un sommeil ininterrompu avec toute l’activité autour de nous : notre voisin au téléphone en haut parleur, la télé en face de nous qui diffuse un bon navet Sud-coréen avec une doublure en swahili, les enfants qui piaillent gaiement.

    Nous arrivons à bon port dans ce joyeux tintouin aux alentours de 3h30 du matin. Nous nous dirigeons vers les vélos mais on nous empêche de sortir ! Un des matelots, qui a la particularité d’être sourd et muet, nous explique par un geste d’auto-étranglement que c’est dangereux de sortir à cette heure-ci. Très rassurant. Il tapote sur sa montre et nous fait un signe bizarre en tirant sur sa paupière. Je lui donne mon téléphone. Il écrit 5. Sans doute l’heure où nous pourrons quitter le navire. Nous retournons sur nos canapés, tout s’agite autours de nous sans que l’on sache vraiment pourquoi. Je ne retrouve pas les sommeil mais au moins nous n’allons pas errer dans la nuit dans le village de Wete.

    5h, je redemande à l’équipage si on doit sortir du bateau. Il ne parle pas du tout anglais alors je lui donne la calculette du téléphone. Il écrit 12. Heureusement je me rappelle que 12:00 ou 00:00 veut en fait dire 6:00 du matin. Car l’heure en swahili a un déphasage de 6h en arrière. Ce qui est ma foi plus logique que notre système horaire car leur 00:00 est l’heure où le soleil se lève et que l’activité humaine démarre.

    5h30, le coq qui se balade sur le pont du bateau n’a pas perdu le Nord et nous sert de réveil en s’égosillant (Kokoriko en swahili). Les passagers commencent à quitter le navire et nous nous apprêtons à faire de même. Ce qui est amusant, c’est qu’entre 3h30 où le bateau s’est amarré et maintenant, la marée est montante et nous devons passer avec les vélos dans 50cm d’eau pour rejoindre la terre.

    Le jour se lève, orangé. Nous sommes bien fatigués mais prêts à découvrir la belle île de Pemba.
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    Traveler

    A 3:30 le ferry est amarré. La marée est montante. Mais Sarah n’a pas l’air de se marrer. Vive la marée! PS: y'en a marre de ces commentaires pas marrant

    3/21/22Reply
     
  • Day 100

    Jour 100 😱

    March 18, 2022 in Tanzania ⋅ ⛅ 27 °C

    Aujourd’hui, on fête deux choses… les 100 jours de voyage (oui… déjà) et en plus de ça, nous touchons l’Ocean Indien !

    On fête ça avec un petit chai sucré et gingembre chez mama.

    Puis c’est marrant parce qu’à notre hôtel de Tanga, on rencontre Cylia et Julien, deux jeunes vaudois🇨🇭 avec qui on partage la soirée. Ils nous ont même offert un petit échantillon de Herbamare de la Migros 🥲.
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    Traveler

    waouh..c'est la fête à l'herbamat

    3/19/22Reply
    Traveler

    va falloir que je parte 100j en vélo pour être en super forme comme vous

    3/19/22Reply
    Traveler

    Waouh. C’est passé à la douane ça? C’est vraiment une passoire…

    3/19/22Reply
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  • Day 99

    Adieu montagne, bientôt l’océan !?

    March 17, 2022 in Tanzania ⋅ ⛅ 27 °C

    Nous avons passé une partie de la nuit à combattre un moustique 🦟 particulièrement coriace. C’est fou comme une si petite bête peut nous rendre fou, surtout à 3h du matin.

    Nous avons encore un joli défi aujourd’hui : 100km avec une descente d’un col de montagne (1 kilomètre vertical quand même), la traversée d’un petit désert pour atteindre le gros village de Gombelo. Nous sommes prêts à décoller vers 9h.

    Au moment de sortir de la chambre, je tombe nez à nez avec l’horrible bestiole ailée qui nous a tant dérangée la nuit passée, celle-ci a l’audace de dormir paisiblement contre le mur, sans doute pour digérer tout le sang pompé durant la nuit. Sans hésitation, je l’éclate contre le mur avec toute la rage accumulée. Acte gratuit mais tellement satisfaisant.

    C’est parti pour la descente infernale. Infernale dans le sens où c’est quand même 20km de lacets tordus sur une route de sable. Nous nous amusons comme des petits fous, et il faut dire que notre environnement n’est pas des plus moches.

    Nous nous arrêtons dans le village d’en bas acheter 4 litres d’eau. Une des premières fois du voyage où nous achetons de l’eau dans des bouteilles en plastique. La raison, c’est que la veille, mon fidèle filtre qui m’aura suivi de la Suisse à la Malaisie, puis ici en Afrique de l’Est où il a servi quotidiennement, a rendu l’âme ! Grande tristesse, surtout que c’est une minuscule pièce en plastique qui permet d’actionner le piston qui a lâché. Quelque chose que je ne peux pas réparer avec du scotch noir…

    Ensuite c’est 30km de désert à traverser. Nos réserves d’eau s’amenuisent rapidement et nos têtes s’échauffent. Heureusement, nous finissons par traverser par surprise un village qui n’a aucune existence numérique sur nos téléphones. Nous trouvons même une mama qui fait son « meilleur » riz et haricots pour nous sustenter.

    Les sols sont blancs, parfois gris, puis rouge. Nos jambes, nos bras et notre visage prennent rapidement ces teintes, surtout après le passage de quelques bus et camions qui nous font prendre un très bon bain de poussière. Au moins, plus besoin de crème solaire, car le mélange de sueur et de poussière semble repousser les rayons du soleil (et même peut être les locaux vu nos têtes).

    Nous sentons que nous nous approchons de l’océan car la nature se transforme peu à peu, avec l’apparition de grands palmiers. Nous atteignons avec grande satisfaction notre destination juste avant le coucher du soleil.
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    Traveler

    Génial bravo c’est magnifique ... Zut pour le filtre ça va être difficile d’en transporter un dans l’avion! Tenez bon alors ...

    3/17/22Reply
     
  • Day 98

    Col à 1950m !

    March 16, 2022 in Tanzania ⋅ ⛅ 25 °C

    Aujourd’hui encore de la montée pour atteindre le col, cette fois sur une route de terre. Je vais encore dire des platitudes, mais que c’est beau ces reliefs. Nous arrivons à Mlalo, où le tourisme n’est pas du tout développé comme à Lushoto. Nous peinons un peu à trouver notre auberge pour la nuit mais finalement quelqu’un nous guide en dehors de la ville. Contre toute attente te, nous arrivons à flanc de falaise à une énorme bâtisse au toit bleu tout neuf. Il s’agit d’un nouveau hôtel qui vient tout juste d’ouvrir. Encore une construction très étonnante que je pourrai décrire sur plusieurs paragraphes tant les choix architecturaux et de mobiliers sont discutables.Read more

    Traveler

    C’est une maison bleue, accrochée à la colline. On y vient à pied, on ne frappe pas, ceux qui vivent là on jeté la clé 🎼

    3/17/22Reply
    Traveler

    Super vueS 👍

    3/17/22Reply
    Traveler

    Vous devez apprécier la fraîcheur! Superbes paysages :)

    3/17/22Reply
    Traveler

    awesome this long and winding road with breathtaking views👍

    3/17/22Reply