• Popalito

    January 24, 2024 in Colombia ⋅ ☀️ 26 °C

    51,9 km
    vitesse 18,6 km/h
    Ascension 1006 m
    Temps actif 06h07, temps total 10h08
    Temp max 42C, moyenne 29C

    Traversée à la marche du vieux tunnel de la Quiebra de 3,7 km, construit en 1929 et inutilisé depuis 1999.. Aucun éclairage à l’intérieur. On a pris ce raccourci pour éviter une énorme montée!

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    Dès le départ, nous sentons que nos jambes sont très lourdes, et que nous avons un peu forcé la veille. Cette sensation de fatigue des jambes reste avec nous toute la journée, mais nous poursuivons tout de même. Nous sommes excités de voir que vous atteignons le point d’arrivée de notre premier « vrai » segment, et que nous arriverons bientôt. Au bout d’une vingtaine de kilomètres, l’autoroute, formée jusque là simplement de deux voies en sens contraire et quasi sans accotement - mais malgré tout en très bon état, se transforme en une véritable autoroute de deux fois deux voies, chaussée centrale, bon accotement pour nous. La qualité de la route et l’aplanissement relatif de la voie nous enchantent, mais la contrepartie est qu’il n’y a plus du tout d’ombre pour nous protéger du soleil. Nous arrivons à l’entrée du nouveau tunnel de la Quiebra, formellement interdit aux cyclistes (ainsi qu’aux chevaux et véhicules tractés par des animaux). La veille, Jérémie s’était renseigné sur plusieurs groupes Facebook de cyclistes pour savoir si nous pourrions emprunter ce raccourci souterrain de 4km de long, pour nous éviter une ascension d’environ 400m en lacets sur plusieurs kilomètres. Les réponses ont été formelles : impossible d’y aller en vélo. En revanche, on nous met sur la piste du vieux tunnel de la Quiebra, qui n’est plus en activité depuis 1999, hormis quelques petits trains plus ou moins DIY de touristes. Arrivés à l’entrée du nouveau tunnel, on localise facilement son vieil équivalent. Nous ne voyons malheureusement pas de train de touristes en fonction, alors décidons tout de même d’entrer… 4km dans la noir, à perdre de vue la lumière du jour de l’entrée puis à espérer voir la lumière au bout du tunnel… à pousser le vélo sur les gros cailloux du chemins de fer, glissant dans l’humidité du tunnel. Pousser le vélo est épuisant… en sortant, nous nous arrêtons au resto et je fais un Power Nap sur la table, la tête dans les bras.

    Nous arrêtons de pédaler une dizaine de kilomètres plus loin, en voyant le site d’une finca/maison de campagne pour gens de la ville qui viennent passer la fin de semaine ou la soirée. Le site est très tranquille, nous sommes tous seuls et nous faisons donner une immense chambre avec un lit King, nous sommes très contents… jusqu’à ce qu’un groupe débarque de la ville, musique à fond jusque très tard, très très tard, nous empêchant de nous reposer après cette journée éreintante.
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