Amérique du Sud

January - December 2024
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A 357-day adventure by Jéré & Alice Read more
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  • Day 1–5

    Carthagènes des Indes

    January 1 in Colombia ⋅ 🌬 29 °C

    Le transport des vélos s’est fait sans aucun problème, ni à l’embarquement, ni à l’arrivée. Nous sommes soulagés, rien n’est brisé ni manquant! Nous prenons un transport vers notre Airbnb. Une fois les boites montées dans le logement, nous repartons vers la vieille ville, à environ 20mn de marche, en direction d’un resto.

    Le lendemain, nous achetons des cartes SIM et repérons les lieux. Nous nous acclimatons autant que possible à la suffocante chaleur de la côte caribéenne. Cartagena me fait ressentir des sentiments partagés : les quartiers de la vieille ville sont en effet très beaux, du colonial bien conservé, mais tellement touristique (pensez Vieux-Québec), bondé, et commercialisé que c’en est désagréable. Au delà des apparences riches, voire occidentales, de la ville, on voit très vite la grande pauvreté. Le premier soir nous observons deux hommes noirs, faméliques, manger des restes dans des poubelles juteuses sur le trottoir. Nous reverrons à plusieurs reprises des gens manger dans des poubelles, et pouvons voir que les inégalités sociales ici sont fortement marquées par les inégalités raciales. Cartagena fût un important (sinon le plus important?) port commercial de Colombie, les esclaves y étaient importés par bateau et ont contribué à la richesse de la cité. La grande mixité et les métissages de la population de Cartagena sont d’ailleurs très présents et visibles.

    Nous découvrons vite certaines caractéristiques des Colombiens de la côte. La première est l’amour de la musique très très très forte. Dans un même segment de rue, il n’est pas rare que plusieurs maisons/dépanneurs/bars blastent de la musique à fond, et les habitués écoutent assis dans des chaises de plastique. La musique joue d’ailleurs très tard dans la nuit… Plus tard, on apprend que c’est spécifique à la côte caribéenne, on se sent rassuré pour la qualité de nos nuits! La seconde est la manière pour le moins chaleureuse dont les gens s’adressent les uns aux autres, ou à nous : “mis amores divinos, mi reina, mi amor” pour proposer divers services, prendre une commande au resto, répondre au téléphone.

    Nous goûtons à toutes les limonades, tous les jus de fruits et glace “rapée” aromatisée au jus de fruit (raspao) que nous trouvons sur notre chemin. Brève visite du musée de l’or de Cartagena. On profite aussi des restos de poissons et cevichés, puisque notre temps sur le bord de l’océan est limité.

    Au 3ème jour, nous optons pour un tour de bateau. Grand mal nous a pris! Le tour, évidemment commercial, nous a fait visiter des plages bondées dont Isla Cholon, plage de party avec des bars dans l’eau (probablement pleine d’urine…) avec des drinks de 20 à 60$... Nous découvrons que les plages colombiennes sont plus souvent qu’autrement bondées, excessivement bruyante (musique forte des restos, loueurs de parasol, et des divers groupes de vacanciers), et privatisées à coup de parasol et de chaises à louer.

    Nous remontons les vélos, partiellement désassemblés, et faisons quelques réglages en vue du grand départ. Nous testons les vélos par une brève sortie à la plage. Tout est beau, on prépare les sacoches, et c’est parti!
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  • Day 5–6

    Santa Veronica

    January 5 in Colombia ⋅ 🌬 31 °C

    Cartagena - Santa Véronica
    80km, moyenne de 14km/h
    10h dont 6h de vélo

    À 6h du matin, nous sommes heureux, excités et prêts à partir! La sortie de Cartagena est magnifique. Notre hôte Airbnb Skandar nous propose de faire du vélo avec nous pour sortir de la ville. Il est pompier à l’aéroport et revient tout juste de son shift de nuit, à 6h à la maison. Il n’en est pas moins enthousiaste de nous accompagner. La sortie de la ville est facile, pas de trafic, ni de gens un peu louches, qu’on a aperçu la veille à certaines intersections chargées. Nous passons par une belle piste cyclable le long de l’eau, puis nous arrivons sur l’autoroute. La route présente un bel accotement, assez large pour se sentir en sécurité. L’autoroute passe en hauteur sur une dizaine de kilomètres au dessus d’un marais (Cienaga de la Virgen), avec des vues sur l’eau de part et d’autre. Une heure après être partis, Skandar nous laisse pour rentrer chez lui. Nous le trouvons vraiment motivé et gentil de s’être fait 2h de vélo aller-retour après 12h de travail de nuit pour pouvoir nous accompagner. Nous continuons de pédaler, la route est belle, le jour se fait de plus en plus clair. Nous sortons rapidement lunettes de soleil, crème solaire, chandail et veste à protection UV.

    Au bout de quelques heures de vélo, nous rencontrons Michael, notre premier compère cyclotouriste. Il arrête Jérémie, en avant, sur la route pour nous parler. Il vient de l’Oregon, à déjà fait un voyage de chez lui jusqu’au Panama, et effectue une à deux fois par an un voyage de vélo. Il mentionne plusieurs fois nous envier de faire le voyage en couple, tandis que sa conjointe n’est pas intéressée par le voyage à vélo et n’aime pas la chaleur. Son plan est d’aller à Quito, y laisser son vélo et monter toutes les montagnes qu’il y trouvera. Il paraît très en forme, on spécule sur son âge (on apprend plus tard qu’il a 55 ans). Il fait Barranquilla à Cartagena en une journée - 137km, ce que nous faisons en 2 jours.

    Pour le lunch, nous faisons un petit détour pour aller à la plage Playa de la Loma, et manger dans un petit resto sur le sable, face à la mer, où nous sommes les seuls touristes étrangers. On reprend la route et c’est là que ça devient difficile. La chaleur devient intenable, et un vent de face de 35km/h se met à nous ralentir, et semble particulièrement fort dans les montées. La route est beaucoup plus vallonnée que ce que l’on avait prévue. J’ai de plus en plus de difficulté dans les montées, j’en fait plusieurs a pied, poussant mon pesant vélo. Pendant ces moments difficiles, je fais l’inventaire des objets « au cas où » et « petits plaisir de voyage » de mes sacoches, prévoyant de les laisser au plus tard, arrivés à Medellin.

    On arrive à Santa Veronica à 16h30, soit 10h après être partis. Ce fût une éreintante première journée de vélo. On monte dans notre auberge, situé en haut d’une ultime côte. L’espace est tranquille. Après la douche et repos, nous allons souper sur le bord de l’eau d’un plat que nous apprenons est typique de la région : une salchipapa, soit une saucisse grillée coupée en morceaux sur des morceaux de truc au maïs moulu cuit vapeur dans des feuilles de bananiers (qui me rappelle les batons de manioc du Gabon). Bref, la poutine locale.
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  • Day 6–7

    Barranquilla

    January 6 in Colombia ⋅ ☀️ 31 °C

    Santa Veronica - Barranquilla
    33,12km, moyenne de 15,4
    3h temps total dont 2h de temps actif

    Nous prévoyons une plus petite journée pour se remettre de la veille (surtout moi en fait). Nous visons d’aller à Barranquilla, grosse ville régionale et surtout ville d’origine de Shakira. Dès que nous arrivons sur la route, à 6h du matin, nous sommes surpris par la présence sur la route de quelques cyclistes sur route.

    Au cours des 2 prochaines heures, nous en croisons facilement 300. Les cyclistes sont seuls ou en groupes, habillés en lycra, avec des vélos valant au moins deux fois les nôtres, des Specialized, Trek, Giant et compagnie, en carbone et tout le kit. Beaucoup sont accompagnés de motos qui ferment la marche et protègent la personne ou le groupe du trafic. Plusieurs semblent contents de nous voir, cousins éloignés de la famille de vélo. Nous nous faisons offrir une bouteille d’eau par un motard accompagnant un groupe, puis une boisson (on choisit les électrolytes!) par un cycliste. Hernando a 60 ans, il fait 70km tous les matins, sauf le dimanche, jour de repos. Il est très sérieux, et très gentil. Après nous avoir offert la boisson, il pédale avec nous jusqu’au début de la ville de Barranquilla. Il nous demande notre destination pour nous aider à nous orienter, et quand il apprend où se situe notre Airbnb, il est encore plus sérieux : « no, peligroso allá! ». Ses deux acolytes, qui nous ont suivis, apprennent aussi notre destination et sont tout aussi assertifs : « vous allez vous faire voler, ils vont tout vous prendre! ». Nous apprenons que c’est un quartier pauvre, majoritairement noir. Ils sont tellement préoccupés pour nous que Hernando ainsi que l’autre monsieur nous proposent immédiatement un endroit alternatif où dormir. Nous acceptons l’offre de Hernando. Il nous emmène même en voiture (mon drapeau de sécurité s’envole pendant ce trajet…). Notre 2eme journée se termine donc assez tôt, après une trentaine de km.

    Nous nous douchons, nous installons dans le logement vide offert par Hernando, faisons quelques courses, une sieste. nous sortons marcher vers le Malecon de Barranquilla, en passant devant la plus grande crèche du monde (certifié par le Guinness Record) avec 90 acteurs. En effet, nous voyons de loin quelques soldats romains et des chameliers qui semblent s’ennuyer, en plein soleil… Le Malecon est une promenade de bord de l’eau, le long de la rivière Magdalena. Barranquilla se situe à l’embouchure de la Magdalena, mais est plutôt tournée vers ce fleuve que vers l’océan. L’installation du Malecon semble assez récente, quelques années tout au plus. C’est assez joli, on peut observer le large fleuve, et les oiseaux. Nous soupons d’une grillade de porc, puis de arepas frites, en espérant que Hernando oublie sa proposition de nous inviter à souper sur le bord de la mer, possiblement à Puerto Colombia (à plusieurs dizaines de km). Une vendeuse du Malecon à l’anglais parfait nous dit que nous faisons bien de ne rester qu’une seule journée à Barranquilla, qu’il n’y a rien à faire, tandis que Diana, notre chauffeuse de Uber semble déçue que nous ne passions pas plus de temps ici, avant d’embarquer sur une discussion sur Shakira, enfant du pays.
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  • Day 7–8

    Cienaga

    January 7 in Colombia ⋅ ☀️ 32 °C

    Barranquilla - Cienaga

    70.6km, moyenne de 16,3km
    5h40 temps total dont 4h19 de temps actif
    Bref une grosse amélioration pour nous!

    Nous avons des appréhensions sur le trajet, plusieurs personnes nous ayant fait part d’insécurités le long de la longue stretch rejoignant Barranquilla à Cienaga. M-A, à Montréal avant de partir nous a même dit que là, c’est si pauvre que “des enfants tueraient pour des bonbons”.

    Pour la première fois, nous chaussons nos souliers de vélo à clip, et ça paraît! Nous avançons vite, la route est belle et longue, aucune intersection donc aucun arrêt, c’est facile d’avancer. Nous faisons quelques courtes pauses crème solaire et pipi, mais dans l’ensemble nous traçons! Nous limitons les risques de vol en ne s’arrêtant peu ou pas. Nous traversons quelques hameaux, puis deux villages qui ont l’air en effet très pauvres, certaines maisons directement sur ou à proximité d’étendues d’eau stagnantes emplies de déchets. Plusieurs vendeurs de bord de route proposent des poissons, crevettes et fruits de mer, pêchés proche, étalés en pleine chaleur… nous nous demandons qui achète ça ici. De l’huile de Tiburon (requin) est aussi vendue dans des petites bouteilles de boisson.

    Nous arrivons à midi à Cienaga. Nous mangeons dans un petit resto où la gérante nous traite comme de la grande visite. Les gens dans la rue nous dévisagent et nous pointent du doigt. Nous ne nous sentons pas très à l’aise. Nous allons passer un bref moment à la plage (trajet en vélo-taxi!), très occupée encore, puis rentrons à l’hôtel (retour en tuktuk).
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  • Day 8–13

    Santa Marta

    January 8 in Colombia ⋅ ☀️ 27 °C

    Cienaga - Santa Marta
    33km, moyenne de 14,9km
    2h45 dont 1h12 de temps actif

    Départ pas trop tôt de Cienaga - c’est-à-dire 6h30 - puisque nous n’avons que 30km à faire pour arriver à Santa Marta. La route se fait rapidement, nous retrouvons les cyclistes sur route et quelques joggueurs matinaux puisqu’on est proche d’une grande ville. Juste avant la ville, il faut traverser une petite montagne avec une côte, puis sa pente, de 276m. Dès les premiers mètres de dénivelés, je suis soufflée sur le côté par le vent, je perds l’équilibre et je continue à pied en poussant le vélo jusqu’en haut, sur 2km. Nous arrivons à 9h à l’auberge de jeunesse où nous avons rendez-vous avec Julia pour le petit-déjeuner. Julia est une amie de Jérémie et Laurence, une Espagnole qui a habité 1 an à Montréal, avant de continuer à habiter partout, puis de s’installer en Colombie il y a une dizaine d’années. Nous sommes très contents de profiter de la (toute petite) piscine sur le toit terrasse de l’auberge après nos 3 heures de vélo. Le reste de la journée est tranquille, nous nous reposons, mangeons un ceviché, allons à la plage pour finalement constater qu’elle encore est tant bondée qu’elle n’est pas du tout reposante.

    Nous apprenons que ça brasse en Équateur, jadis tranquille et aujourd’hui pays d’exportation de la cocaine produite en Colombie ayant connu une triste et fulgurante montée de la violence. Le chef des narcos de l’Équateur s’est évadé de prison, et le président - élu sur un mandat de combat des narco-trafficants, a déclaré l’état d’urgence, puis l’état de conflit armé interne, les écoles sont fermées, un couvre-feu est imposé et les militaires patrouillent le pays. Nous sommes inquiets et tristes parce que nous avions hâte d’aller en Équateur. Nous avons encore 1 mois et demi pour observer la situation et décider si nous y poursuivons notre route et si nous sautons le pays pour aller directement au Pérou.

    09/01
    Journée au Parque Tayrona. Nous optons pour l’option facile et économique du bus pour aller au parc national Tayrona. 1h de bus plus tard, nous arrivons au parc. Il faut encore marcher 2h à 2h30 avant d’accéder aux plages. La marche est facile, mais la chaleur la rend très vite fatiguante. En chemin, on croise plusieurs fois des singes, des fourmis coupe-feuille (qui nourrissent un gros champignon de feuille, pour se nourrir de lui!), des crabes et même… un caïman! Encore une fois, les plages sont magnifiques mais bondées au point d’en être désagréables. Sur la plage de Cabo San Juan, apparemment la plus connue de Colombie, nous avons du mal à trouver un espace pour poser notre serviette. Nous bougeons finalement vers la plage suivante, beaucoup moins peuplée et plus relaxante. J’ai l’occasion à cet endroit de sortir mon drone pour la première fois et de faire quelques photos des paysages (et de Jérémie!) vus de haut. Les points forts de la journée : évidemment les magnifiques paysages, les animaux et insectes vus en chemin, la chaise ultra-light Helinox amenée avec nous, et le célèbre pain au chocolat de Tayrona! Nous rentrons à la maison claqués de la journée au soleil et des 13km marchés dans la chaleur.

    10/01
    Journée relax à Santa Martha, après une grasse matinée jusqu’à 8h. Nous faisons de petits achats en ville (couteau, éponge, bungees, buff pour Jérémie). Puis nous prenons un bateau pour rejoindre la plage Inca Inca. Malgré le fait que la plage n’est pas accessible par la route, il y a quand même beaucoup de monde. J’observe sur la plage que les implants fessiers sont relativement courants en Colombie! Au moment d'acheter nos billets pour le bateau, les vendeurs ne comprennent pas pourquoi on choisit la plage Inca Inca, tandis que la Playa Blanca offre tellement plus d’activités (moto marine, banane, plusieurs resto etc…)! Nous constatons encore une fois que nous n’avons pas les mêmes goûts en matière d’ambiance de plage!

    11/01
    Journée à Minca, trajet en bus de 45mn qui monte en lacets dans les montagnes. Minca est connue pour son climat plus frais que la côte, ses vues panoramiques de montagne avec vue sur la mer et ses plantations de café et cacao. Pour ménager nos jambes, à deux jours de reprendre le vélo, on opte pour les motos avec chauffeurs pour la journée. En plus d’être moins fatiguant que de marcher des heures pour rejoindre les sites à visiter, la sortie à moto est une activité, voire une aventure en soi. Les routes des alentours de Minca sont très abruptes, montent et descendent sans cesse, et la plupart du temps en terrain accidenté. Nous visitons Pozo Azul, un site de cascade dans la forêt (joli, sans plus, ne méritant peut-être pas les 300 personnes que nous avons vues en une heure!). Nous poursuivons avec une visite de finca (ferme) de cacao, très en altitude. La visite est intéressante, nous apprenons comment le chocolat est produit à partir des cabosses, et je me porte volontaire pour mouler les nibs de cacao au moulin à l’ancienne, un bon work out! Nous redescendons, cherchons quelques empénadas que nous apportons à notre troisième visite, les cascades de Marinka. Les 3 cascades du site sont très belles, et nous nous baignons avec plaisir dans l’eau glacée.

    12/01
    Activité snorkeling le matin, réveil à 5h45 ce qui a pour avantage de nous remettre dans un rythme plus matinal. Nous rejoignons Taganga en taxi, puis embarquons sur un petit bateau pour la sortie de snorkel. Jérémie et moi sommes seuls avec notre guide José, tandis qu’un groupe de 3 personnes dans le même bateau s'initient à la plongée sous-marine. On voit quelques coraux, plusieurs sortes de poissons plus ou moins colorés dont des puffer-fishes (poissons-globes).

    Reste de la journée relax, on se repose, on prépare nos affaires et on se gâte avec un excellent resto, et nos derniers repas de poisson, langoustine, calamar frais.
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  • Day 13

    Aracataca

    January 13 in Colombia ⋅ ☀️ 35 °C

    Santa-Marta à Aracataca

    Temps total 6h11 dont 4h54 de vélo.
    86,22km, ascension 282m (surtout la grande côte en sortant de Santa Marta)
    Moyenne 17,6km/h : une très nette amélioration!
    Moyenne 30 degrés (25 à 39 degrés)

    Champs de bananes et de palmiers tout autour de nous.
    Accotement sur la voie plus petit, mais gérable. Beaucoup de camions, incluant des dépassements de camions, dans des courbes, dans des montées…

    Aracataca est la ville ayant inspiré le Maconco du roman Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez. Notre hôtel lui est dédié : chaque chambre porte le nom d’un personne du livre et la décoration rend un hommage un peu kitsch à l’auteur et son oeuvre. Nous visitons la maison de Gabriel Garcia Marquez, qui est un petit musée en l’honneur de l’auteur. J’avais déjà appris que la plupart des éléments du livre étaient tirés de faits réels (l’arrivée du train, d’une compagnie américaine bananière puis la syndicalisation et le massacre des bananeraies), mais je découvre au musée que l’essentiel des histoires de la famille Buendia est également directement tiré de l’histoire familiale : le colonel réalisant des petits poissons d'orfèvrerie dans son atelier (le colonel Auréliano Buendia / le grand-père de l’auteur), la jeune fille invitée à jouer du clavecin aux évènements de charité (Renata Remedios / la mère de l’auteur), les 100 (dans le livre) / 70 (dans la réalité) pots de chambre achetés pour la visite des compagnes de classe de Renata Remedios / de la mère de l’auteur etc.
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  • Day 14

    El Copey

    January 14 in Colombia ⋅ ☀️ 35 °C

    58km, moyenne 15,6km/h
    Ascension 191m
    Temps 4h54 dont actif 3h43
    Température mille degrés.

    Première crevaison de Jérémie, heureusement à 1km de notre hôtel!

  • Day 15

    La Loma

    January 15 in Colombia ⋅ ☀️ 37 °C

    75km
    6h12 dont 4h37 temps actif
    Moyenne de 16km/h
    84m ascension
    Moy 32, temp max 43 degrés Celsius.
    Très chaud et difficile

  • Day 16

    Pailitas

    January 16 in Colombia ⋅ ☀️ 34 °C

    85km
    Ascension 109m
    Moyenne 17,3km
    Temps total 6h50 dont 4h56 temps vélo

    Temp moy 29, max 37 degrés.
    Plusieurs km dans l’ombre, très agréable!

    Record : levés à 4h30 et départ 5h45

    Vu gros capibara + un singe

    Snack incontournable depuis hier : pâte de fruit de goyave, concentré de sucre parfait pour un boost d’énergie en pédalant!
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  • Day 17

    Besote

    January 17 in Colombia ⋅ ⛅ 36 °C

    52km dont ascension 184m
    Moy 17,4
    Temps total 4h19 dont 3h03 de vélo

    1ère crevaison pour Alice, le coupable est un petit fil de métal provenant d’un pneu éclaté de camion.

    Le vin de palme, pas une grande découverte 🙃Read more