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  • Day 10

    Santa Cruz et Samaipata

    September 1, 2016 in Bolivia ⋅ ⛅ 26 °C

    Libéré de nos ennuis mécaniques on peut enfin mettre le cap vers Santa Cruz. Il s'agit de la plus grande métropole de Bolivie. On y est resté seulement deux jours, car cette ville est chaotique. Elle a été construite en 8 anneaux successifs autour du centre historique. Nous dormons plus à l'écart de ces anneaux, dans un camping tenu par un allemand. Là nous y rencontrons un charmant couple d'Australien avec qui nous partagerons deux soirées. On décide de ne plus bouger la voiture et de se rendre en bus en centre ville. L'aller est super facile, on marche 10min pour rejoindre une grande artère, et toutes les deux minutes un bus passe en direction du centre. Là on visite le coeur historique avec sa belle Basilique. Il n'y a pas grand chose d'autres à voir, on flâne un peu avant de reprendre un bus pour rentrer. Enfin pas un bus mais deux bus, puis un taxi! Leur système est incompréhensible, on avait noté tous les numéros de bus qui passaient près du camping. On tente un premier mais celui-ci va en sens inverse. On descend, prend le même de l'autre côté de la rue. Le bus bouscule littéralement les piétons qui sont sur la chaussée, et avance un peu malgré une ville ultra saturée. Et puis ça devient la cata, il se dirige vers le sud est, alors que l'on veut aller au nord ouest ! On arrête le bus pour descendre, oui parce qu'il n'y a pas d'arrêts, on le prend n'importe où en faisant signe dans la rue et il s'arrête s'il a envie, et pour descendre il faut crier au chauffeur "parada". Bref, on descend un peu au milieu de nulle part, en espérant pouvoir trouver un taxi. Heureusement il y en a un, juste au coin en train de taper ses tapis! On négocie le prix de la course et c'est parti pour une session "apprend à conduire comme un pilote une Suzuki". La conduite en Bolivie n'est pas très compliqué, il faut tenir compte des klaxons. Dans les petites villes un coup de klaxon pour prévenir que l'on arrive dans un croisement, en montagne pour prévenir qu'on est au milieu de la route dans le virage, et sur l'autoroute (entendons par autoroute, une fois deux voies asphaltée) pour prévenir que l'on va doubler.

    On lève le camp en direction de Samaipata, décrit par le routard comme un petit village de hippies et d'expatriés. La route pour s'y rendre est magnifique, en longeant une partie du parc national d'Amboro. On dort dans un camping où l'on rencontre des argentins qui font de l'artisanat pour voyager, un truc de hippies quoi (1 point pour le routard). Et il est tenu par une française (2 points pour le routard). Quasiment tous les commerces sont tenus par des expats (italien, brésilien, espagnol, allemand, suisse). On croise en ville de curieux personnages : deux femmes accompagnées de leurs enfants, vêtues de peaux de bête en guise de manteau demandant de la nourriture à un petit commerce bio. L'une d'elle est française, cela fait un an qu'elle est installée à Samaipata, et elle a l'air carrément illuminée. Bon bé là jackpot pour le routard, pour une fois qu'il donne une info fiable!

    À Samaipata on visite une petite bodega, nommée 1750, en référence à l'altitude du vignoble. On fait aussi une balade en cheval sur les hauteurs du village. Enfin on visite el Fuerte, un immense rocher sculpté, à 1990 mètres d'altitude. Il s'agissait d'un site religieux, habité successivement par les Chane venus d'Amazonie, les Guaranis, puis les incas. Le site est majestueux, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.

    Prochaine étape la ruta del Che.
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