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- 日6
- 2024年9月8日日曜日
- ☁️ 26 °C
- 海抜: 13 m
フランスGaléria42°24’47” N 8°38’53” E
GT20 étape 5 : Algajola-Galeria
2024年9月8日, フランス ⋅ ☁️ 26 °C
GT20 étape 5 entre Algajola et Galeria.
57 km et la barre des 1000m D+ franchie !
Devant mes remarques d'avant hier, notre voyagiste nous avait envoyé une étape plus facile pour ralier Galeria aujourd'hui. Mark s'était bien emmerdé à télécharger ce nouveau parcours, pour rien, parce qu'il n'était pas envisageable pour moi d'effectuer ce GT20 en lissant les difficultés !
Nous nous réveillons dans la grisaille ce matin avec quelques grosses gouttes durant le petit-déjeuner, qui ne durent pas heureusement.
J'ai pris le temps hier de bien étudier le parcours du jour. Je me suis même préparé un road book visible sur ma sacoche afin d'anticiper les difficultés.
J'ai 1 barre énergétique + pompote + abricots secs + crackers + 1 banane à portée de main " au cas où ". Et mes bidons sont remplis avec miel + jus de citron + électrolytes comme hier.
Ce qui est enfin acté le restera pour les jours à venir !
Nous devons quitter Algajola par la même route très pentue qu'hier. Nous savons à l'avance que la portion à 13% ne passera pas avec le poids des bagages, et qu'il nous faudra pousser nos vélos sur x km.
Du coup nous démarrons notre périple (il est 9h) avec nos runnings aux pieds. De connaître ces forts pourcentages au début me rassure et je mets pied à terre dès que la pente devient trop difficile pour appuyer sur les pédales sans tomber à l'arrêt.
Finalement je marche bien moins longtemps que je ne le pensais et arrivée à Aregno j'attends Mark quelques minutes en rechaussant mes chaussures de vélo à cales. Il me demande de repartir pendant qu'il marque une courte pause après être arrivé bien essoufflé !
Mais la route continue de s'élever ! Il nous faut prendre certains virages complètement à l'opposée de la route, là où la pente est plus douce, pour pouvoir les passer.
Je croise des chiens errants à plusieurs reprises, puis un troupeau de moutons qui m'oblige à m'arrêter. Nous sommes dans la Balagne, dans le pays rural, loin de l'effervescence touristique !
Ça monte toujours... il fait très lourd et je transpire comme un bœuf
Je passe le col de San Cesareo ("bocca" en corse) puis arrive enfin au col de Salvi en 1h15 après 10km ( altitude 509m)
Point de vue très nuageux. On voit le golfe loin, en contrebas.
Pas mal de 4x4 stationnés sur les bas-côtés durant cette grimpette : les chasseurs sont de sortie pendant que mesdames sont à la messe !
Je mange un cracker et change le laçage de mes chaussures car mes pieds recommencaient à devenir douloureux.
Mark me rejoins 15mn plus tard et me demande à nouveau de continuer.
Il sera toujours à +/- 15mn derrière moi mais cette étape se fait individuellement. Pas de pression : chacun son rythme !
Après la montée, la descente !
Les premiers km se font sur une route hyper dégueulasse. Je fais gaffe à mes trajectoires, ce serait ballot de s'exploser sur un nid de poules ! ( Tiens, au fait, pas vu une seule poule depuis notre arrivée sur l'île 🤔)
Le paysage change totalement selon l'altitude à laquelle on roule. Parfois abrupte, très rocailleux, parfois parsemé d'arbustes, et puis d'un seul coup très luxuriant lorsqu'on arrive dans un village.
La route redevient enfin correcte avant ma traversée de Zilia ( célèbre pour ses eaux minerales distribuées dans toute l'île).
1h45 que je roule, je passe le 20ème km. Tiens, il y a une biscuiterie ici ! Fermée, on est dimanche.
Mais je m'arrête quand même remplir ma gourde à la fontaine du village.
La route descend toujours.Je traverse un petit pont surplombant un ruisseau, c'est très vert par ici ! Je suis à Calenzana au km 30 (2h20 depuis le départ) centre géographique de la Balagne.
Des vaches se reposent dans un pré.
Je passe le col de Neraghia sans m'en apercevoir.
Puis au 35ème après avoir viré à gauche, j'avale une barre énergétique en prévision de la dernière difficulté de la journée : l'ascension du col de Marsolinu !
4,5 km seulement, à 7% de moyenne mais franchement il y aura des passages très très raides !
Au pied de l'ascension un couple de cyclistes en vélos électriques me doublent en s'excusant d'être si faciles par rapport à moi. Ils s'inquiètent de me savoir seule ( je les rassure) et me souhaitent bon courage. Je n'aime les cyclistes en VAE que lorsqu'ils ont cette attitude ! Lol Sinon je les maudis, surtout quand je suis "dans le dur ".
Et là je commence à y être dans le dur justement...Je roule parfois si lentement que j'ai toutes les peines du monde à tenir mon guidon. Impossible de lâcher une main pour boire ou m'essuyer le visage !
Le ciel si laiteux jusque là s'éclaircit un peu. "Non soleil, ne sort pas maintenant !!!" Il m'a écoutée 🤪
Je n'entends pas un cycliste arriver à ma hauteur. Il m'a fait peur ce c☆☆☆, en plus j'étais quasi au milieu de la route !😂
Il ne me double pas et me tape la conversation durant au moins 15 mn ! ( enfin il n'y a que lui qui parle car moi je suis à l'agonie). Il me détaille la pente jusqu'au sommet avec un fort accent italien puis, rassuré que je puisse terminer me plante là en me souhaitant bonne fin de périple.
J'arrive en haut du col (altitude 443m) en 3h15 , km 40 et la vue sur le pays calvais est bien nuageuse.
Super descente sur une route large en un long ruban zigzagant jusqu'au pont surplombant le Fango dont le lit semble bien sec. Je retrouve la mer dès l'entrée dans Galeria après 3h42 de route et 52 km au total.
L'hôtel donne sur la mer malheureusement les quelques gouttes qui m'avaient accompagnées sur les 10 derniers kilomètres se transforment en belle pluie maintenant !
Mark arrive 15mn plus tard.
Après un rapide déjeuner nous allons nous promener dans Galeria. Il faut absolument voir le Fango se jeter dans la mer ( delta du Fango) en contrebas de la tour Génoise, unique rescapée du site !もっと詳しく










