• El Chalten et le mont Fitz Roy

    24 Mac 2023, Argentina ⋅ ⛅ 8 °C

    Après Torres Del Paine, on veut donc rejoindre la capitale nationale du trek, El Chalten. Pour se faire, on commence par rejoindre El Calafate, qui est en quelque sorte la plaque tournante de la région d’où partent beaucoup de bus. Là on passe la nuit dans la même auberge que la première fois où on y était allé.

    Le lendemain on réfléchit à faire du stop, puis en voyant le prix du bus, on choisit la facilité (et oui ca nous arrive des fois) et on décide de le prendre.
    On arrive donc à El Chalten sur les coups de 17h. On se dépêche pour trouver une auberge et là on apprend que c’est la fête nationale du trekking (autant dire la plus importante ici) ce soir et demain. Ni une ni deux ni trois, on va s’acheter des provisions et on se rend vers 21h au gymnase du centre-ville. Tout le monde est de la partie (on rigole pas avec le trekking ici). On découvre une ville bien plus densément peuplée qu’elle ne laissait paraître. Il y a pleins de petits stands de tous genres: bières, bouffe, bières… Et dans le gymnase, surprise, un concert! Un vrai concert de rock avec des artistes aux titres que tout le monde semblait connaître. Bref la régalade.

    Le lendemain, c’est journée repos pour mon genou qui comme vous le savez fait des sienne depuis Torres Del Paine (comme chez tous les grands sportifs me direz-vous). Flo décide quand même d’aller se faire un petite séance d’escalade vers 16h (aurait-il enfin trouvé son sport?). Puis vient le deuxième soir de la fête du trekking. Rebelote, cette fois avec des français de notre auberge. On rentre vers 00h car on prévoit l’ascension du Mont Fitz Roy le lendemain à 4h pour y voir le levé du soleil.

    On part donc à 4h de l’auberge, en croisant au passage nos collègues français qui rentrent de la soirée. La rando se fait plutôt bien malgré mon genou sur les 3 premières heures. On croise des lièvres dans la nuit, et quasi personne sur le chantier. Puis on arrive sur un plateau dégagé où on peut distinguer la fin du chemin grâce au frontales des gens qui l’arborent. Ca monte à pic pendant 1h sur de la roche (mon genou m’en veut encore). C’est dur, on transpire, il est tôt mais on se dit que ca vaut le coup alors on trace pour voir le levé du soleil depuis le sommet. Autant dire que la déception ne fut que plus grande quand arrivé en haut, on découvre le Mont Fitz Roy couvert de nuages, avec un vent tellement puissant, qu’il transporte avec lui des gouttes d’eau du lac qui viennent littéralement nous gifler et nous brûler les yeux. Face à l’impossibilité de regarder dans la direction du mont et du lac, on se retrouve contraint, comme les autres randonneurs, de se cacher derrière d’énormes roches et de regarder de l’autre côté. Bon c’était très beau, mais on est quand même un peu frustré a ce moment là. Florian a toute fois réussi a filmer quelques secondes le mont et son lac, il est depuis aveugle, son œil droit s’étant fait transpercer par une goutte d’eau contrôlée à 150 km/h.

    On finit par descendre après 1h en découvrant, comme a Torres, le chemin par lequel on était monté de nuit. On passe ensuite le reste de la journée à se reposer.
    Le lendemain, on commence à faire du stop vers 14h pour rejoindre Los Antiguos, mais…

    Vic 🧑‍🦯
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