“Vous ne passerez pas” 🧙🏻‍♂️

On rencontre parfois des personnes qui ont un grand attrait mais au final peu de fond et parfois des personnes avec peu d’attrait mais énormément à nous offrir.

Ici nous ne nous sentons bienvenus ni par le fond ni par la forme par cet environnement.

Cette terre infertile, ce sol salé où rien ne pousse, ces vents déchaînés et ces températures glaciales n’invitent ni à la curiosité ni au voyage…

Et pourtant.

En allant au fin fond du désert argentin, bercés par la Cordillère des Andes et les Salar de plusieurs hectares, par les terres rouge feu et les montagnes oxydées, les sources d’eau d’où la photosynthèse et création de l’oxygène apparut il y a 3,5 milliards d’années, on en oublie le besoin d’être accueilli.

Nous avons pu contempler le plus grand Salar d’argentine, le Salar Arizaro avec 1600 kilomètres carrés, les Ojos De Mar, source millénaire de bactéries photosynthétiques ou encore le Cono de Arita, pyramide naturelle la plus parfaite au monde et bien d’autres merveilles naturelles et humaines.

Nous ne sommes pas ici pour nous sentir à l’aise (bien que comme tout le monde le sait on se sent PARTOUT à l’aise) mais pour être humbles devant une nature qui nous dépasse.

Des paysages magnifiques certes mais des conditions où l’humain survit, peu de visages que nous croisons respirent le bonheur, tous sont ici par nécessité, certains nous répondrons simplement « es un trabajo » (c’est un travail).

Alors pendant quelques jours sans internet on se laisse guider, porter, on apprécie ce qui nous entoure sans fioritures, les incas on choisit cet endroit comme point de passage de cela plus d’un demi millénaire, il doit bien y avoir une raison!

Notre incapacité à survivre naturellement dans ces contrées nous rappelle à la démesure de ce qui nous entoure, voyage nécessaire pour garder les pieds sur terre, même perchés à 3500 mètres.Read more