• Miradors du littoral ouest

    18 Mac, Portugal ⋅ 🌬 15 °C

    Nous continuons notre périple côté ouest de l'île. Pour cela, nous devons continuer de longer le haut plateau, sous une purée de pois absolue. Nous distinguons malgré tout, et ce, même après le retour du soleil jusqu’à la côte ouest, les ravages des incendies de l'an dernier. Les biomes de plateau avec les genêts, tout comme les forêts d'eucalyptus, ont sérieusement été amochés. Les eucalyptus ont eu cette capacité à roussir sans pour autant périr.

    Dans notre collection de miradors, notre voiture nous amène poussivement vers Achadas de Cruz (mais sans le téléphérique : trop d'attente), ou le phare de Ponto do Fargo. On y voit toujours cette grandiloquence de cette île turgescente, en domination complète sur l'océan.
    Qu'on fasse un mirador ou bien qu’on les fasse tous, on ne s’en lasse pas. Les pics conservent toujours ces teintes volcaniques rouges et noires. Les arbres rivalisent de nuances de vert. Les vagues écument lascivement leurs ondulations bleues, avant de venir s'écraser sur les galets noirs de Madère, de leurs rouleaux turquoise. En revanche, la maisonnette cachée par ici, une entrée dans la montagne par là, un changement de biome, un autre village en surplomb, etc. Tout donne lieu à un vertige.

    Ce qu'il faut retenir :
    [ ] La nature finit par reprendre ses droits et se régénérer, revivre, avec rapidité
    [ ] Les vues depuis les miradors se ressemblent mais changent à chaque point de vue : quand ce n'est pas le paysage en lui-même, c'est la météo qui joue sur les couleurs.
    [ ] Les distances sont courtes d'un point à l'autre mais les routes en dénivelé nécessite une vigilance accrue, ainsi qu'une bonne maîtrise de la boîte de vitesse (chapeau Alicia pour la conduire sans faille !)
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