Cambodge 2024

Une matinée avec un guide pour découvrir une autre face de Phnom Penh : sa cuisine et son Street art.

J'ai fait un vrai petit déjeuner Cambodgien (enfin deux versions). Version 1 : des beignets. Version 2: des nouilles de riz avec du lait de coco, des herbes, et des nems.

Puis le guide (mauricien) m'a fait découvrir les quelques Street art autorisés par la mafia des quartiers : le Sukhan (orthographe à vérifier).

La première rue est au niveau d'un lac qui a été asséché en 2015 pour que des chinois construisent des trucs moches. Les habitants se sont révoltés, pour éviter de se faire frapper, ils ont mis les femmes en premier rang. Ça a marché. Donc les militaires et les policiers sont allés voir les maris un par un et les ont menacé. Ça a marché. Il n'y a plus de lac. Mais le Sukhan a accepté que des artistes graffent, de façon subtile, le mécontentement des habitants expropriés.

La deuxième rue est une rue hommage à tous les artistes tués sous les khmers rouges mais aussi, et hélas encore, aujourd'hui.

Les graffeurs viennent du monde entier. Il y avait plusieurs toulousains.

Nous avons terminé avec la surprise à savoir : du chocolat cultivé et produit au Cambodge. Très bon ! J'ai craqué, j'ai acheté des mangues séchées enrobées de chocolat (un peu comme des orangettes).Okumaya devam et