Les Thyebaut voyagent

Juni 2020 - Januar 2021
De l'Europe à l'Asie Weiterlesen
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    Dernière semaine sur Viki par Guillaume

    14. August 2020, Ägäisches Meer ⋅ ☀️ 26 °C

    Et nous voici repartis le 8 août depuis Patmos, cap à l'ouest toute, pour rallier Athènes le 14.
    Au menu 220 milles nautiques - environ 400km - avec du vent plutôt défavorable (venant du Nord-ouest) et un coup de meltem au milieu.
    Tout commence bien, nous profitons d'une météo clémente pour aligner deux jours de grosse nav pour arriver sur l'île de Paros, via une nuit passée au mouillage à Donoussa.
    L'arrivée sur Paros est d'ailleurs musclée, et on se fait un peu secouer.

    Paros est l'une des plus grosses îles des Cyclades.
    Le lendemain nous restons planqués au mouillage à Paros car il est annoncé 30 noeuds de vent. Nous en profitons pour visiter le village (qui fait un peu piège à touristes après avoir passé du temps dans les toutes petites îles, loin de la civilisation), et son église aux 99 portes. Et nous retrouvons les touristes français qui avaient disparu dans le Dodecanèse... Il est assez incroyable de constater comme les touristes d'une même nationalité se retrouvent tous dans les mêmes endroits.

    Mardi 11, nous continuons la route pour Serifos, qui est la première île des Cyclades que nous ayons visitée au début du voyage. La météo est clémente : 20 nœuds de vent au travers, la nav se passe super bien... jusqu'à arriver sous le vent de l'île, où là le vent doit tomber...
    Et bien pas du tout !
    Plus on s'approche de Serifos, et plus le vent monte. On dépasse rapidement les 30 noeuds, ça commence à devenir sérieux. Heureusement l'entrée de la baie du port principal Livadi est en vue, on va pouvoir se mettre à l'abri. On affale les voiles après 6 heures de nav et on démarre le moteur, impatients d'arriver au calme...
    Et bien pas du tout !
    A l'approche du fond de la baie, le vent monte encore, et dépasse les 38 noeuds en rafale, c'est très impressionnant.
    On voit de loin des bateaux qui font des ronds dans l'eau, on se demande pourquoi... Le port est plein à craquer bien sûr, donc on part s'ancrer dans la baie. Et là c'est le drame... On lâche 55m de chaîne, mais elle se déroule tellement vite sous la pression du vent qu'elle se bloque dans le guindeau au bout de 20m. Le temps de régler le problème, on se rend compte qu'on a dérivé de 200m 😱, l'ancre n'a pas croché. Tous les autres bateaux déjà à l'ancre ont dérapé aussi, on comprend mieux les ronds dans l'eau...
    Nous décidons sagement de... fuir de là, et d'aller chercher un mouillage de l'autre côté de l'île, en priant pour qu'il y ait de la place. Hop, on avale le hachis parmentier à peine tiède en faisant des ronds dans l'eau et reprenons la mer pour 2h compliquées et une sangle de bimini arrachée.

    Hourra ! Notre nouveau mouillage est calme (plus que 20 noeuds de vent...de la gnognotte), et désert. On pousse un énorme ouf de soulagement, et on va se réconforter à la taverne sur la plage avec un excellent dîner. Un marin est toujours heureux avec le ventre plein!

    Après une nuit tranquille, la dernière grosse étape du voyage pour revenir dans les îles Saroniques se passe sans encombre. Nous dormons au port de Poros, puis nous passons la journée à jouer dans l'eau avant un dernier mouillage à Angistri. L'endroit est très beau et on se prépare une nuit pépère... mais c'était sans compter sur Murphy, qui décide de boucher les toilettes... La veille du retour au port, c'est pas juste! 🤯
    Comme le mouillage est plein de bateaux, nous levons l'ancre pour aller au large essayer d'arranger tout ça. J'ai la chance de m'être fait un méga torticolis, donc c'est Émilie qui a le bonheur de sauter à l'eau pour aller souffler dans les fonds de Viki... sans succès, mais on a bien rigolé, et on a un 2ème toilette de toute façon.
    On a quand même réussi à revenir au mouillage et à passer une dernière soirée très sympa.

    Vendredi 14: last day! Nous ramenons Viki au port, tristes de voir s'achever une si belle étape du voyage, mais tellement heureux de tout ce qu'on a vu et vécu pendant ces 6 semaines. Et on a plein d'idées pour un futur voyage...

    Et la voiture est encore là et même pas une vitre cassée, youhou !

    Guillaume
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  • Tag 60

    Corinthe et Epidaure par Jeanne

    15. August 2020 in Griechenland ⋅ ☀️ 30 °C

    Bonjour tout le monde !!!

    Nous avons loué une petite maison rose très mignonne , pendant 3 jours à Athikia, près de Corinthe.

    On a visité le théâtre d'Épidaure :  le mieux conservé de la Grèce antique.

    Le théâtre est magnifique il pouvait contenir 12 000 personnes.

    À l'époque, ils avaient une magnifique technique de caisse de résonance; ils mettaient des amphores sous les sièges des 12 000 spectateurs, ce qui fait que quand nous applaudissons au milieu ça résonne. Epidaure a été construit grâce à l'argent gagné par le premier hôpital de l'histoire au temple d'Asklepios. Asklepios était le fils d'Apollon, élevé par le Centaure Chiron (dont on croise la route dans la région du Pélion, sur le sentier des centaures) et fût foudroyé par Zeus (son grand-père) à la demande d'Hadès, car ils réssucitait les morts. 

    Les patients qui arrivaient devaient se purifier dans un bain, ils dormaient dans un hôtel qui mettait à l'écart les patients contagieux puis ils sacrifiaient une bête et dormaient dans sa peau sanguinolente, entourés de serpents sacrés non venimeux.  Ensuite Asklepios leur apparaissait en rêve sous forme de serpent. Au réveil les prêtres aidaient les patients à interpréter le rêve et prescrivaient un traitement.

    Dans la soirée, nous sommes allés à Nauplie, joli port au style italien, manger à une taverna in délicieux Kleftiko : viande de porc cuite avec une sorte de ratatouille, des pommes de terre et du fromage dans une papillote de papier sulfurisé. Pour couronner le tout une bonne glace au tiramisu fabriquée par des Italiens !!!🍦 Miam !

    Puis nous sommes retournés à la maison rose dormir.

    Nous avons aussi visité l'ancienne Corinthe, son musée, sa ville antique . Ils ont retrouvé plein de chose dehors : des ossements humains, des amphores, des immenses statues, des figurines, des morceaux de fresques, des bouts de colonnes, des bâtiments en ruines, son grand hôpital, ses temples, ses fontaines, sa rue des magasins, ses thermes, son théâtre et son odéon.

    C'était grandiose !!!
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  • Tag 63

    Un p'tit dernier... où est la chèvre ?

    18. August 2020 in Griechenland ⋅ ☀️ 24 °C

    On peut pas résister..... mais cette fois ci, on vous donne pas la réponse ! 😉

    Et à suivre.... une histoire avec un chat et un renard....teasing! 🐈🦊

  • Tag 63

    Le Chat et le Renard

    18. August 2020 in Griechenland ⋅ ☀️ 25 °C

    Rencontre inattendue à Arachova, à côté de Delphes...on n'est qu'à 2hrs de route d'Athènes..et déjà dans les montagnes...il y a même des stations de ski.

  • Tag 63

    Delphes, la ville d'Apollon-dauphin

    18. August 2020 in Griechenland ⋅ ☀️ 26 °C

    Par Jeanne et Émilie...

    Nous passons une nuit à Arachova, une très jolie petite ville pleine de vie, station de montagne, adossée au Mont Parnasse, qui en plus de sa portée mystique, d'avoir donné son nom au quartier de Paris...est le plus grand resort de ski en Grèce avec 20-30 pistes. On y vend même en plein été des chapkas de Davy Crockett et nous croisons 2 renards en pleine ville.

    Nous n'imaginions pas que le site de Delphes se trouvait au milieu des montagnes...et à 30 minutes de la mer.

    Petite anecdote : les ruines ont été découvertes par une équipe d'archéologues français à la fin du 19eme siècle qui ont fait déplacer le village construit sur les ruines depuis deux mille ans...un second village a été reconstruit aux frais de la France un peu plus loin.

    En rapide: le site a été actif et Grec de -700 jusqu'à l'époque romaine qui commence aux environs de -145. Puis, il a perdu son usage lorsqu'un édit romain a interdit les cultes païens en 392 après JC.

    Apollon, après avoir tué Python (envoyé par Hrra, femme adultère de Zeus, jalouse de ce fils qu'il a eu avec Leto, déesse de la nuit), arrive près de Delphes où il voit un navire à la dérive. Il se transforme en dauphin (d'où le nom de Delphes) et sauve les marins dont il fait les premiers prêtres de son sanctuaire.

    Il y a les ruines du sanctuaire d'Apollon : avec les trésors (petits temples où chaque cité-état qui le finançait donnait des offrandes pour gagner les guerres ou avoir du succès, de la chance. L'île de Naxos donnait tellement qu'ils avaient un billet coupe file pour l'oracle.) Les trésors de Sifnos (île où nous avons séjourné pour l'anniversaire de Pauline) étaient parmi les plus fastueux car l'île avait de nombreuses mines d'or et d'argent.

    Le plus intéressant : une petite tortue se balade au milieu des ruines...un bon moyen de se souvenir de Delphes pour Pauline qui nous reproche de "jeter l'argent du voyage par les fenêtres en visitant des tas de cailloux".... sous-entendu: alors qu'il serait tellement mieux employé à payer des tours de poneys. 😀 Pendant ce temps, Jeanne s'applique à lire tous les panneaux du musée. (Passage rapide car limité à 5 minutes par salle à cause du Covid : magnifique collection, notamment le sphinx géant de la colonne de Sifnos... quand on a pris la mer dans ce coin des Cyclades, difficile d'imaginer le transport des blocs de marbre, etc), l'aurige en bronze du 5ème siècle avant JC (l'un des seuls 5 grands bronzes qui nous sont parvenus de l'époque classique...les autres ont été fondus).

    L'immense temple d'Apollon, construit une première fois au 5ème siècle avant JC est détruit en 373 avant JC par un éboulis, puis reconstruit 40 ans plus tard. Il ne reste de cette deuxième version que de grandes colonnes, et des parties de la frise, exposées au musée.

    Delphes avait aussi un grand stadium bien conservé (où avaient lieu épreuves physiques et intellectuelles lors des jeux pythiques), un théâtre... on trouve une reproduction de ce que devait être la cité à son apogée, on vous met la photo. Ça serait chouette de pouvoir déambuler dans les rues de Delphes à cette époque... vivement que la réalité augmentée nous offre cette possibilité... idée business !! 😉

    À la base on venait à Delphes pour questionner l'oracle : il y avait jusqu'à 3 Pythies en exercice, qui étaient des filles des villages voisins choisies par les prêtres. D'abord on lui jetait de l'eau froide à la figure, si elle tressaillait on pouvait faire l'entrevue, si elle ne tressaillait pas la consultation était annulée et il fallait refaire la queue, l'offrande, etc.
    Les convulsions, borborygmes, grimaces de la Pythie étaient ensuite analysés par les prêtres...qui tiraient les ficelles et faisaient la pluie et le beau temps sur les relations entre cités-états...un peu comme Mitterrand ou Hitler qui consultaient leurs astrologues avant de prendre une décision importante.

    Dernièrement, un chercheur américain aurait trouvé des émanations de gaz hilarant dans des failles de la montagne sous le trépied du temple sur lequel était assise la Pythie et qui pourraient expliquer en partie les transes de celle-ci.

    Un site très beau et très riche, qui est un véritable condensé d'histoire, d'art et de patrimoine Grec.
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  • Tag 64

    Le Pelion : entre mer et montagne

    19. August 2020 in Griechenland ⋅ ☀️ 24 °C

    On passe 3 nuits à Makrinitsa dans les montagnes, au dessus de Volos, le 3 ème port de Grèce (après Le Pirée et Thessalonique). En 30 minutes de route, on passe de la mer Egée à la montagne et on perd quelques degrés.
    Grosse surprise : tous les toits sont en lauze.

    Le Pelion est la région des Centaures qui y cueillent les plantes des montagnes pour soigner les mortels. On y a gardé une forte culture de la cueillette des plantes qu'on vend séchées un peu partout. Le climat est doux et les hortensias côtoient les oliviers et les vergers de pommes.

    Une région qui gagne vraiment à être connue.
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  • Tag 64

    Makrinitsa, village de charme du Pelion

    19. August 2020 in Griechenland ⋅ ☀️ 24 °C

    On a adoré notre séjour à Makrinitsa, aux toits de Lauze, voici quelques photos

  • Tag 67

    Les Météores par Guillaume

    22. August 2020 in Griechenland ⋅ ☀️ 28 °C

    Hello,

    Nous venons de passer 2 jours en camping dans la région des Météores, dans le centre de la Grèce.
    Cette région est célèbre pour ses formations de pitons rocheux sur lesquels de nombreux monastères ont été construits autour du XVème siècle. Auparavant des ermites vivaient dans les nombreuses grottes à flan de falaise. On a même vu en montant des fresques dans une grotte.

    La légende locale dit que des roches furent envoyées du ciel par la Providence pour fournir aux ascètes des lieux de retraite, d'où leur nom de Météores.

    Cette région a une géologie très impressionnante. Ces pitons rocheux jaillissent verticalement de la plaine sur des hauteurs de plusieurs centaines de mètres, et sur leurs étroits sommets s'agrippent les monastères. On se demande comment ils tiennent ! Là-haut les moines étaient sûrs d'avoir la tranquillité ! Jusqu'à récemment certains monastères n'étaient accessibles sur par une échelle de corde, ou en se faisant hisser dans un grand panier suspendu à un treuil manuel...

    On dénombra jusqu'à 24 monastères en activité, 6 sont encore occupés par des moines ou des nonnes et se visitent.

    Parmi eux nous avons visité le Grand Météore, qui est le plus grand d'entre eux, Agios Nikolaos et Agia Triada (la Sainte Trinité).
    C'est dans ce dernier qu'à été tournée une scène du James Bond "Rien que pour vous yeux"avec Roger Moore et Carole Bouquet : https://youtu.be/1rmIY-eLGeA.

    D'ailleurs la production a tellement gêné les moines qu'ils ont expulsé toute l'équipe du film, qui a dû reproduire un monastère en carton pour le tournage du film.

    Les moines sont très attachés à leur tranquillité, lors de nos visites nous n'en avons vu que 2. Les monastères sont très beaux et très bien entretenus. Les fresques et l'iconographie dans les églises sont vraiment somptueuses.
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  • Tag 69

    La Macédoine, la vraie

    24. August 2020 in Griechenland ⋅ ☀️ 28 °C

    En remontant dans le Nord de la Grèce, les paysages et les gens changent drastiquement : on passe de terres arides où seuls les oliviers arrivent à pousser (et encore, avec de l'arrosage) à des montagnes verdoyantes puis des plaines luxuriantes recouvertes de vergers : les cultures de pommes, poires, pêches, vignes, kiwis sont superbes ! (Pas besoin d'aller jusqu'à la Nouvelle Zélande pour les kiwis finalement... apparemment les Grecs vendent la majeure partie de leur production à la Russie et aux pays de l'Est ce qui expliquerait qu'on ne voit jamais de kiwis grecs sur nos étalages). Le mont Olympe (oui, celui des Dieux antiques) domine cette région du haut de ses 2900 mètres, c'est le plus haut sommet de Grèce, les Dieux ne s'y sont pas trompés !

    Les Grecs du Nord, descendants des Macédoniens donc d'Alexandre le Grand, sont plus grands et on commence à voir des yeux bleus, des cheveux plus clairs, etc.

    La grande région administrative qui couvre le Nord-Nord Est de la Grèce est la "Macédoine".
    En revanche, gare à vous si vous évoquez des racines slaves ou demandez les liens avec le pays voisin récemment renommé de "Macédoine du Nord". Non!!! Ils sont Grecs de Macédoine....et le pays de Macédoine créé après l'explosion de l'ex-Yougoslavie ne sont que des "imposteurs" qui, selon les dires de notre guide-historienne Anna, n'avaient pas d'identité propre et se sont rattachés aux symboles macédoniens-grecs... liés à Alexandre le Grand (par exemple le soleil sur leur drapeau rappelle celui des rois de Macédoine du 4eme siècle avant JC). Nos charmants hôtes semblent partager le même point de vue que la guide.

    Ici on est loin d'Athènes et on le sent : comme dans tous les pays, il y a une forme de distance par rapport à la capitale et ses habitants...qui déjà dans l'Antiquité considéraient les Macédoniens comme des "barbares".

    Franchement, quand on a la chance de visiter le tombeau de Philippe Il de Macédoine, père d'Alexandre le Grand, à Vergina...et qu'on réalise que toutes ces œuvres d'art...d'une richesse et d'une finesse incroyables ont été faites 4 siècles avant Jésus Christ... ce n'est pas le mot "barbare" qui vient à l'esprit. On vous met des photos, vous jugerez par vous même : lit mortuaire avec des statuettes minuscules en ivoire de personnages dont les traits sont d'un réalisme étonnant, carquois et boucliers de cérémonie, vaisselle en argent, couronne en feuilles de chêne...et une fresque représentant l'enlèvement de Persephone par Hadès (si vous n'êtes pas au point sur cet épisode de la mythologie, demandez à Jeanne, elle vous fera un topo, elle est incollable 😄)...qui n'a rien à envier à l'école italienne de la Renaissance... alors qu'une fois encore elle a été peinte 4 siècles avant Jésus Christ !
    Alors que pendant ce temps, dans un petit village d'irréductibles gaulois (qui n'ont pas encore été envahis par les Romains)...on empile des menhirs.
    Attention, on ne dénigre pas... mais force est de constater qu'on a tous des hauts et des bas à l'échelle de l'Histoire 😉.

    Également, pour un "barbare", Philippe Il fera appel à Aristote pour enseigner à Alexandre pendant environ 4 ans (de ses 14 à 18 ans).
    Après une guerre et des pillages autour de -300, les tombeaux ont été recouverts sous des grands tumulus, ce qui a permis de les conserver....et ce qui a fait que le tombeau de Philippe Il nous est arrivé absolument intact (les fouilles ont eu lieu assez tard....en 1976).
    Près de ces tombes se dressait un palais d'une taille impressionnante de 100 mètres de côté. Les Grecs se sont lancés dans la reconstruction du palais tel qu'il devait être à l'époque !!! Il doit être terminé en 2023 (Gregorios, notre hôte nous dit de ne pas y compter avant 2025) mais rien que cela vaudra le voyage retour !!

    Nous explorons cette région depuis une maison d'hôtes tenue par Pénélope et Gregorios, absolument charmants et qui ont toute une animalerie, ce qui n'est pas sans déplaire aux filles : chiens, chèvres, chevaux, poules, pigeons, chats....on se croirait presque chez Papi et Mamie !

    De là nous rejoignons Thessalonique, 2 ème ville de Grèce, capitale du Nord et avons la très bonne surprise d'une ville dynamique, très sympa à vivre où 1 habitant sur 4 est étudiant....on vous en dira plus dans le prochain épisode...

    Emilie
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