Rémy en Amérique du Sud

mars - augusti 2024
  • Remy Delattre
En 154-dags äventyr från Remy Läs mer
  • Remy Delattre

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  • Un gros caillou

    24 mars 2024, Colombia ⋅ ⛅ 22 °C

    Hier nous sommes parti de Medellin pour aller voir un gros caillou et la ville de Guatapé. El peñón est une déformation géologique à 2h de bus de Medellin et un important centre touristique. Après avoir déposé nos affaires à l’auberge en début d’après midi, nous avons monté les plus de 650 marches pour arriver en haut d’où on a une super vue, notamment sur le lac de barrage de El Peñol. Au final nos conditions physiques étant exceptionnelles il n’a pas fallu beaucoup de temps pour le gravir, alors on est retourné dans le village de Guatapé pour la fin d’après midi. Visite de l’église, moment chill à l’auberge, appel aux copains, plat typique colombien et visite de la ville de nuit ont conclut la parenthèse Guatapéenne.Läs mer

  • J'ai triché, c'est pas la route qu'on a fait hier mais ca vous donne une idee des routes colombienne

    Transition

    26 mars 2024, Colombia ⋅ ☁️ 15 °C

    Après une nuit à Guatapé on repart direction Medellin dans un premier temps, je récupère ma serviette que j’avais oublié à l’auberge la veille, et on reprend un bus direction Pereira. Le trajet est long, plus long que ce qu’on avait prévu, après 3h de route on a une petit pause dans une station service et on se rend compte qu’on a encore 2h, on pensait faire Medellin-Pereira en 3h max mdrrrr, mais bon le bus est très confortable au moins. Arrivé à l’auberge on me donne un lit, mais il est déjà occupé, alors je m’installe dans un autre et le temps d’aller manger il a été prit lui aussi, alors je me mets dans un autre… qui était réservé pour un gars qui est arrivé plus tard dans la soirée, tant pis cette fois c’est lui qui a bougé. Une belle partie de chaises musicales inutile tout ça parce que les gérants voulaient qu’on dorme dans nos lit attribués alors qu’il y en avait encore des libres. Le lendemain était très tranquille, petite balade le matin, repos l’aprem, et discutions avec un norvégien de 50 ans, et 2 étudiants français en échange à Bogota. C’est la semaine sainte ici c’est les vacances pour tout le monde, les 2 étudiants en profitent donc pour visiter un peu le pays. Le soir on décide à 3 avec les 2 étudiants d’aller boire une bière, c’était très sympa.

    Toute cette intro pour dire qu’on est arrivé à Salento, petit village super sympa en plein millieu du triangle du café (10% de la production mondiale se fait dans la région c’est énorme). Il y a beaucoup de monde car c’est très touristique et que c’est les vacances. A l’auberge on retombe sur les filles qu’on a rencontrées au trek il y a 2 semaine, le monde est petit. On part manger, se balader, et je monte au mirador regarder le coucher de soleil sur Salento, un peu gâché par les nuages, et encore une fois je retombe sur les 2 françaises, on discute et on s’échange des conseils. En rentrant à l’auberge une fait une partie de Ping Pong, on rencontre un autre français et on s’organise pour le lendemain la vallée de Cocora.
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  • La vallée de Cocora

    27 mars 2024, Colombia ⋅ ☁️ 14 °C

    Ce matin réveil 6h pour aller à la vallée de Cocora, et grosse désillusion, il a plu fort toute la nuit et il continue de pleuvoir au réveil. Déprimés, Julie repart se coucher pendant qu’on désespère avec les 3 autres français devant notre café. Finalement il arrête de pleuvoir et à 10h30 on se décide finalement de partir quand même, au pire on sera trempé mais on a des imperméables. On arrive après 30min de jeep à la vallée, et c’est impressionnant, vraiment incroyable*. La vue est au final dégagée (oui il y a des nuages mais de ce que j’avais vu il ne fait jamais soleil et c’est déjà une chance de voir le haut des palmiers). Malgré ça il y a vraiment beaucoup de touristes, qui en plus ne sont là que pour les caméras: 1h d’attente pour être pris en photo sur un bon spot et ils se cassent. J’aime vraiment pas la manière dont ils ont tourné cette partie de la vallée. On part donc pour faire la grande randonnée: 12km et 5h annoncés. La vue est magnifique vraiment, on fait quelques photos aux différents miradors (point de vue) et on grimpe. Le décor change et on est maintenant dans la jungle. On atteint finalement les 2950 m et une finca, sorte de ferme productrice de café. Puis on fini par redescendre tranquillement pour arriver au parking du départ. Résultat: 3h15 de marche en 4h au total de randonnée, pour au final 14km et 700 m de dénivelé positif, on a vraiment cavalé. On s’arrête boire un café tant qu’à faire, et on reprend la jeep pour Salento. Ma place est sur le marche pied, c’est marrant les 5 premières minutes mais ça fait mal aux jambes et aux bras et quand la pluie commence à retomber ça nous achève. On rentre à l’auberge prendre une douche froide (c’était vraiment pas le moment) et on part manger une pizza bien méritée.

    *la vallée est pleine de palmier de cire, une espèce de palmier vraiment spéciale: ils sont endémiques de cette région. Ce sont les seuls palmier à vivre en montagne, on est quand même à 2400m d’altitude, et en zone très humide. Ils font plus de 60m de haut et les plus grands mesurent même plus de 80m. Malheureusement c’est une espèce en voie d’extinction: pour atteindre cette taille ils leur faut plus de 150 ans, et l’exploitation de leur cire ainsi que le développement des pâturages en ont fait disparaître une bonne quantité. Aussi ces palmiers ont besoin d’ombre et donc d’être dans une forêt dense pour se développer, ce qu’ils n’ont plus depuis que la forêt a été raser pour mettre des pâtures. Les arbres restants sont les derniers spécimens de leur espèce qu’on ne pourra plus observer une fois que les derniers mourront.
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  • De Salento à Jardín

    31 mars 2024, Colombia ⋅ ☁️ 18 °C

    Résumé rapide des derniers jours:
    Dernière journée à Salento, Julie n’était pas au top alors je pars avec Jade et Luna pour une visite de plantation de café, mais au final on arrive trop tard alors on se rabat sur la tyrolienne. Le lendemain on part pour Riosucio puis pour Jardín (prononcé rardine). La route pour Jardín est digne des émissions type « les routes de l’impossible» et la vue est magnifique, mais malgré ça je n’avais pas la motivation de faire beaucoup de photos. On passe 2 nuits dans une première auberge miteuse, on se balade dans et autour de la ville la journée. C’est la semaine sainte alors en Colombie de nombreux événements ont lieu dans et autour des églises. Ce matin on a changé d’auberge, le gérant est très très sympa, et je suis parti sous la pluie grimper à un point de vue sur toute la ville, c’est très beau. Encore une fois les photos rendent pas aussi bien que je le voudrais, raison pour laquelle il faudrait que vous y veniez de vous même 😉.

    Des bisous, prenez soin de vous ❤️😘
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  • Les 7 cascades

    2 april 2024, Colombia ⋅ ☁️ 17 °C

    Au programme de la journée 20km de marche pour aller voir les 7 cascades autour de Jardín. On part à 9h après un petit dej acheté dans une très bonne boulangerie, et on se fait tout de suite attaquer par des chiens errants. Au bout de quelques mètres ils arrêtent d’aboyer et nous suivent. Ils nous suivront jusque la moitié du chemin en attaquant tout ce qui passe. Au passage on rencontre un guide touristique américain expatrié à Jardín qui a vécu quelques années en France. Il voulait parler français mais je n’osais pas lui dire que je ne comprenais rien. Ça sera la seule rencontre de la journée à part des français de l’auberge que l’on va croiser au milieu du chemin. Le début est assez tranquille, on avance à un bon rythme et on arrive a une ferme. Il n’y a personne et un chien garde le chemin alors on hésite, on pense s’être trompé de chemin. J’essaie de passer quand même mais tout à l’air fermé, je fais demi tour quand je vois quelqu’un sur la montagne d’en face me faire de grands signes en me disant de continuer par la. Je vais rechercher Julie et on passe d’abord devant le chien qui se fait attaquer par les 2 chiens errants qui nous suivent donc il devient agressif, puis par un champ ou des vaches étaient accompagnées de leur veau, les chiens attaquent les veaux encore une fois donc les vaches chargent. On fini quand même par passer mais en tant que fille de vétérinaire et petit fils de cinsier on faisait pas les francs soldats 🙃. Après ça on continue notre marche à travers les champs et la forêt, on arrive a une cascade et on en profite pour se rafraîchir. Puis on se perd, le chemin est vraiment mal indiqué, mais on fini par retrouver la trace. La balade continue, les chiens sont toujours avec nous et on arrive sur un balcon naturel qui donne sur 2 cascades impressionnantes. Puis on descend essayer de voir les cascades d’en bas et pour pouvoir se poser manger. Des cordes sont installées parce que c’est pas facile, on se pose même la question de comment on va remonter. On fini par arriver et c’est super joli, on mange vite fait et je me trempe mais l’eau est super froide. Puis on remonte, au final c’était plus facile qu’en descente. On continu de monter ça commence à tirer dans les jambes. On arrive a la dernière cascade de la journée où on fait une petite pause. Puis on fini la randonnée tout en descente sur des chemins très larges qui peuvent être pris par des véhicules, et on se fait racketter (en fait c’est juste qu’il faut payer les proprios pour avoir emprunté leur chemins, on le savait pas). Retour à l’auberge, petite sieste avant d’aller dormir et fin de la journée.Läs mer

  • La dernière etape colombienne

    3 april 2024, Colombia ⋅ ☁️ 24 °C

    Hier matin nous nous sommes levés très tôt pour prendre un bus direction Jerico. Sauf que, petite galère, Julie avait compris que le bus partait à 6h, ce qui est vrai mais à partir du village d’à côté (30min de route). Pas grave on prend un itinéraire alternatif beaucoup plus tranquille par la vallée et on arrive en fin de matinée à notre destination. On va au restau et je me prend un steak, la bouffe française commence à me manquer, retrouver des goûts habituels çà fait du bien. Puis l’habituel chek-in et après une petite pause je pars voir le village. Je monte voir la statue qui surplombe la ville d’où l’on a une jolie vue. J’étais tout seul, c’était vachement agréable après la semaine sainte et les touristes de partout. De là haut on voit à quel point cette ville est religieuse: une douzaine de cathédrales, basiliques, églises, et chapelles sont là pour un village de 12000 habitants. Une petite drache commence à tomber alors je m’abrite sous une petite cahute qui vend tout un tas de chose et je rencontre Noberto, la soixantaine qui vit ici depuis tout le temps. Il me paye un café et on essaye de parler mais avec ses 3 mots d’anglais et mes 5 mots d’espagnol c’est pas facile. Il m’explique que cette année c’est la niña, un phénomène météo dans le pacifique qui fait qu’il pleut pas mal, l’année dernière c’était el niño, la région était très sèche et tout était jaune, difficile à croire quand on voit à quel point c’est verdoyant. Le soir je parle avec un français qui vient de faire 3 mois et demi en argentine, il me donne ses conseils et des contacts pour du Work away. Ce matin je voulais aller voir la basilique à côté de l’auberge, érigé en l’honneur de la Madre Laura, seule sainte de Colombie, mais elle était fermée, alors je vais voir le musée historique de Jerico, fermé lui aussi, et le musée de l’art religieux, fermé également le mercredi. Tant pis je rentre à l’auberge pour préparer mes affaires et repartir à Medellín où nous avons un vol pour Lima demain.Läs mer

  • Arrivée au Pérou

    5 april 2024, Peru ⋅ ☁️ 22 °C

    Mercredi soir nous arrivons donc à Medellin et après avoir déposé nos affaires dans l’auberge on rejoint Maël, un copain de Grenoble qui par chance était à Medellin ce soir là, pour boire un coup. Le lendemain je voulais aller voir le musée de Pablo Escobar mais le prix aberrant m’a dissuadé alors je suis allé chercher des bâtons de rando qui seront bien utiles pour les nombreux treks au Pérou, et une nouvelle batterie portable parce que l’autre a rendu l’âme. Après midi c’est direction l’aéroport pour rejoindre Lima au Pérou. À la douane ils n’ont même pas tamponné le passeport, je suis deg, comment je fais pour flex en rentrant en France après?

    Aujourd’hui réveil tranquille et petit déjeuner de roi servit à l’auberge et après avoir s’être battu pour acheter les tickets de bus du soir on part chercher des cartes SIM, un si petit truc qui nous aura valu 2 belles heures de galère. Après ça je décide de partir dans le centre ville et c’est le moment de faire un petit point explication. Lima c’est une ville immense, il nous a fallu 20min de Uber pour aller de l’aéroport a l’auberge et c’est dans le même quartier, la ville fait plus de 4 fois la superficie de Paris et la petite couronne, et elle compte 10 millions d’habitants. Paris et sa banlieue c’est aussi 10 millions d’habitants, sauf que le réseau de transport en commun de Lima est équivalent à TADAO (le réseau de bus de Lens Bethune Bruay) autant dire que ça coince un peu, À l’aller je prends donc d’abord un petit bus pour rejoindre le « métropolitano »: c’est le système censé désengorger la ville et être très efficace, en réalité c’est juste les bulles de TADAO, encore une fois ça coince pour une ville de 10 millions de personnes. Dans ce métropolitano , à 14h donc en heure creuse, c’est blindé, mais il y a seulement des bousculades à chaque stations. J’arrive après 1h30 de transport dans le centre qui ne vaut pas vraiment le coup: 2 3 églises sympa comme dans toutes les villes d’Amérique du Sud, la place d’arme véritable épicentre de la ville est interdite au public, et pas grand chose d’autre. Je finis quand même par tomber sur la basilique San Francisco, et je négocie pour avoir le tarif étudiant, ça passe alors me voilà parti pour découvrir le monastère et ses catacombes. Après ça je décide de rentrer, d’abord par le métropolitano, moins plein bien qu’en heure pleine parce que j’ai pris un alternatif, et ensuite un bus. HAHA non pas de bus en fait il y avait facilement plusieurs heures de queue, elle serpentait dans tout le terminal, la rue en face et sur toute la place, donc je décide de rentrer à pied. C’était tout juste parce que le temps après ça de prendre la douche de faire le sac et de partir au terminal de bus, avec tous les bouchons de Lima même à 21h on aurait pu rater le bus. Mais non c’est bon on y est direction Huaraz en bus de nuit.

    Des bisous, merci de lire tout ça 😘.
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  • Acclimatation

    9 april 2024, Peru ⋅ ☁️ 11 °C

    Après une nuit dans le bus on arrive a Huaraz, une ville de 100 000 habitants perchée à 3000m d’altitude, en comparaison le plus haut village de France est à 2000m d’altitude. La ville n’a pas grand intérêt mais elle est le point de départ de nombreuses rando et trek. Après avoir passé la matinée à épluché les différentes possibilités et offres pour le trek de Huayhuash je pars à la laguna Wilcacocha pour commencer l’acclimatation. Petite ascension de 2h pour arriver à 3600m, la rando était pas dingue en soit mais elle permet de se familiariser avec l’altitude. En rentrant à l’auberge je rencontre Lara qui veut faire le huayhuash également dans quelques jours.
    Le lendemain réveil à 7h pour aller à la laguna Churup avec Lara. La randonnée est plus difficile que la veille mais elle est beaucoup plus belle. Elle est assez courte mais grimpe très fort, surtout qu’elle part de 3600m pour arriver à 4200m, donc le souffle se fait court et les premiers symptômes du mal des montagnes commencent à apparaître. On arrive tranquillement au premier lac, on se pose le temps d’apprécier la vue et on est rejoint par Julie. Après ça les 2 filles redescendent mais moi je veux monter plus haut au 2eme petit lac, la vue était magnifique. Malheureusement je n’avais pas prévu que ça dure aussi longtemps et que ça soit si fatiguant, je n’avais rien pris à manger. C’était vraiment dur de monter la haut: 10m par 10m à la fin. J’ai pas vraiment le temps de profiter car je dois être redescendu pour prendre le collectivo qui ramène à Huaraz. La descente fait mal mais j’arrive quand même à avoir le collectivo, par contre je fais une grosse fringale. Avec le mal de tête lié à l’altitude par dessus j’étais KO comme rarement je l’avais été. Arrivé à l’auberge je mange un petit bout prend une douche et je vais me coucher, j’ai dormis direct alors qu’il était 20h.
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  • Laguna 69

    9 april 2024, Peru ⋅ ☁️ 4 °C

    Hier départ à 5h de l’auberge pour aller voir un autre lac. Il y a d’abord 3h de bus qui m’ont permis de continuer un peu ma nuit malgré des routes en piteux état. Puis nous arrivons au pied de la rando: 7km de montée avec 600m de dénivelé pour une arrivée à 4600m. Je trouve le chemin beaucoup plus facile qu’hier, peut être la fatigue en moins ou le fait d’avoir manger. Le chemin monte assez peu jusqu’au 4eme km ou il y a une grosse montée, puis encore du plat jusqu’au dernier km très raide. Je passe encore une fois toute la montée avec Lara que je laisse derrière moi sur la montée finale parce que je me sens vraiment en jambe, l’acclimatation commence à faire effet. Arrivé au lac la vue est magnifique. La couleur de l’eau est incroyable et le glacier qui nous surplombe donne l’impression d’être dans un endroit irréel. D’ailleurs en arrivant un bout de glacier se décroche dans un bruit assourdissant, j’ai essayé de le prendre en vidéo mais on voit pas grand chose. Après avoir retrouvé Julie et fait quelques photos les guides me pressent pour redescendre car mon bus part le premier. Je descends donc rapidement la première partie et le mal de tête revient. Heureusement cette fois j’avais des feuilles de coca que j’ai donc chiqué pour faire passer ça. Puis retour au bus et à Huaraz. Je comptais manger vite fait et dormir mais Lara me motive à aller dans un super resto gastronomique à 2 pas de l’auberge. Le gars est tout seul pour tenir son resto, il fait cuisinier, serveur, réceptionniste, barman, etc, il faut donc attendre longtemps avant d’être servis mais on discute avec des français super sympa de la table d’à côté: a 30 ans ils ont tout quitté pour partir en tour du monde. Les plats sont délicieux et ça coute vraiment pas grand chose pour ce genre de resto: entrée plat dessert pour à peine 13€.

    Aujourd’hui journée repos et préparation du trek qui nous attend: le huayhuash, une centaine de kilomètres sur 8 jours dans la cordillère blanche avec des passages à plus de 5200m.
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  • La vache qui broutte a flan de falaise a 4800m

    Huayhuash jour 1 et 2

    14 april 2024, Peru ⋅ ⛅ 7 °C

    Jour 1:
    Ce matin c’est le départ pour le trek du Huayhuash, un trek de 8 jours dans la cordillère Huayhuash. Réveil à 4h, le bus vient nous chercher à l’auberge à 4h30 et on est parti pour 2h de trajet. J’aurais bien voulu continuer ma nuit mais impossible de fermer l’œil. On arrive dans un premier village où on prend le déjeuner et on fait connaissance avec l’équipe: Julie, Lara, 2 autres français et un albanais, puis on repart pour 3h de route (de piste en fait). On arrive a notre point de départ du trek, et après quelques réajustements pour les bagages, le plus gros étant chargé sur des mules, nous voilà parti. La journée commence par une montée assez longue pour passer un col, malgré ça elle se fait bien. Par contre on fait la connaissance de l’élément principal de la journée: la pluie. Arrivé en haut il se met même à grêler. J’avais tout prévu: poncho, manteau de ski, thermique, pantalon de rando et imperméable pour mon sac, mais le moral en prend quand même un coup. Après une petite descente assez raide le soleil revient et on en profite pour manger. On reprend la marche et la pluie s’invite encore une fois. On a marché quasiment 2h comme ça avant d’arriver au campement. Et là le bonheur enfin du soleil, les affaires peuvent sécher et la vue qui se dégage notamment sur le glacier est magnifique. On prend le thé, on se repose un peu, on mange, et on va se coucher pour terminer cette première journée mitigée.

    Jour 2:
    Ce matin réveil difficile à 6h, il fait froid, il pleut, tout est humide, c’est pas la joie, mais bon on range nos affaires, on prend le déjeuner et à 7h on est parti, quand la pluie s’arrête. On est parti pour 6 bonnes heures de marche. On commence par une montée de 3h par la voie « alpine » parce que le temps était favorable. Les paysages ressemblent au seigneur des anneaux. Arriver en haut on a une vue sur les glaciers et les 3 montagnes en face c’est très beau mais les nuages gâchent un peu la vue. On passe le col et on continu à flan de montagne pendant pas mal de temps. On arrive a un autre point de vu sur le glacier magnifique. On passe une bonne demie heure à faire des photos. Puis vient la descente très raide et glissante, on est tous tombés 4/5 fois, pour arriver au campement où on a une vue magnifique sur le glacier et les montagnes. Il n’a pas plu de la journée et il fait même un grand soleil en arrivant au camp c’est vraiment agréable. Après ça une petite sieste s’impose, puis on se fait une petite toilette avec le peu d’eau chaude qu’on a. Vient ensuite le tea Time comme tous les jours, et on joue aux cartes en attendant de manger. Enfin la plus dure épreuve de la journée, malgré les 6h de marche avant, le repas: soupe à la semoule, poulet frit et patate douce et salade de fruit en dessert. On était tous rassasiés après la soupe. C’était dur de tout finir même si c’était très bon.

    PS: les vidéos sont regroupées de manière naze parce que je peux pas en mettre plus de 2
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