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  • Day 32

    Kathmandou et Paris du 11 au 21 Mai

    May 20, 2018 in Nepal ⋅ ⛅ 25 °C

    Nous avons passé une drôle de dernière semaine à Katmandou après le retour de notre trek. 😥🤢🤕🤒

    Après avoir quittés Santa en fin de matinée le 11 mai nous nous sommes reposés le reste de la journée. Il n'y avait plus de place à l'hôtel Family Home où nous avions laissé nos affaires. Nous sommes donc allés dans un autre hôtel, tout à fait correct mais bruyant.

    12 mai : De la place s'est libérée à l'hôtel Family Home, nous reprenons donc nos quartiers là bas. Hugo est bien malade aujourd'hui avec vomissements et diarrhées. Le midi nous mangeons au OR2K, un restaurant où nous étions déjà allés avant le trek. Je commande une salade et je retrouve au fond de celle ci un gros vers. Horreur, malheur, au moins je ne paye pas mon plat.
    C'est ensuite la descente aux enfers. La nuit se passe difficilement pour tout le monde avec nausées pour moi et chiasse pour Hugo.

    13 mai : Aurélie et moi faisons des rots fétides. L'après midi sera fatale pour moi. Je vais aux toilettes toutes les 10 mins. À la nuit tombée, la fièvre me donne des frissons, je me tortille de froid dans mon lit, puis de chaud. La nuit se passe partiellement aux toilettes. Je m'allonge sur le carrelage de la salle de bain pour trouver un peu de fraîcheur. À 4h du matin je finis sous la douche tellement j'ai chaud. Le plus gros de la tempête est passé.

    14 Mai : J'arrive à peine à tenir debout. J'ai des courbatures aux jambes comme si je venais de courir le marathon.

    Les jours qui suivent, ce n'est pas la grande forme. La fatigue nous oblige à rester dans la chambre. La moindre ballade de 15 min dans la ville est fatiguante et je dois me reposer le reste de la journée.
    C'est une épreuve pour moi d'aller au bureau de l'immigration pour l'extension de mon visa. Aurélie et Hugo sont obligés de faire la queue à ma place, je suis encore barbouillée et rester debout est un effort surhumain.

    Je retrouve un peu d'énergie le 17 Mai, nous prenons un taxi et allons au temple de Pashupatinath. Il est situé sur les berges de la rivière Baglati et on y pratique quotidiennement des crémations selon le rite hindou. Concrètement on ne voit pas grand chose à part de grands bûchers entrain de se consumer. Seul un corps dans du tissu attend sur une civière au bord de la rivière.
    Nous allons ensuite voir le stupa Bodnath. Une version plus grande des nombreux stupas que nous avons croisés pendant le trek.

    Le 18 mai nous participons à un cours de cuisine l'après midi. Il est animé par deux jeunes filles qui font copain-copine avec nous. Nous cuisinons une pizza nepalaise en entrée, du curry de poulet et un dhal bat pour le plat. La façon de faire ressemble beaucoup à la cuisine réunionnaise si ce n'est qu'il y a plus d'épices. Nous ferons des momos au chocolat pour le dessert, pas mauvais du tout.

    Le 20 mai est le jour du grand départ. Je prends un taxi vers 9h30 pour l'aéroport. Aéroport que je n'avais vu que de nuit la 1ère fois. De jour sa rusticité est surprenante, tout est vieux ici. On se croirait dans les années 60. Je n'étais pas née mais je pense que les aéroports ressemblaient à ça a l'époque.

    Un 1er vol de moins de 2h m'amène à New Delhi. Changement d'ambiance on est de retour au 21ème siècle, l'aéroport est hyper moderne. J'attends 4h sur une sorte de transat, allongée. On m'a encore servi du poulet curry dans l'avion. Je fais un burn out du massalé.

    Mon 2ème vol dure moins de 4h et décolle vers 19h destination Dubai. L'avion de jet airways India est dans un piteux état et a au moins le même âge que l'aéroport de Kathmandu. Il n'y a même pas d'écrans devant les sièges. Le temps me paraît long et il y a encore du curry à manger.

    J'arrive à 21h à Dubai et mon avion pour Paris ne repart qu'à 4h du matin.

    Après avoir bu un vrai jus d'orange, pas en poudre, et mangé un sandwich sans le goût de curry j'ai un méga coup de barre et j'ai envie de dormir (cette petite folie culinaire chez Paul m'a quand même coûté 16€). Vers 23h je craque pour 4h de repos dans une capsule à 50€.

    À 3h je quitte ma capsule après avoir bien dormi et j'embarque directement sur le vol direction Paris. Émirates c'est vraiment le luxe par rapport aux autres compagnies aériennes. Leurs services et la place que les passagers ont en classe économique est largement au dessus de tout le monde.

    L'atterrissage à Paris est un dur retour au monde Occidental. Les casos qui crient, les gens qui râlent, impossible de prendre le RER à cause d'une opération de déminage. C'est finalement en bus et métro que je rejoins l'appartement de Romain où c'est Alexandre qui m'attend. Romain est en week-end randonnée et ne rentre que plus tard dans l'après midi.

    À peine le temps de prendre une douche et je repars déjà vers le Marais où Nicolas et Julie me rejoignent pour le déjeuner. Il fait beau et nous mangeons en terrasse. En les attendant je profite pour aller me racheter des savates chez Havainas. Alexandre après être allé manger avec son père nous rejoint dans le Marais. Je passe vite fait chez Etam pour m'acheter un maillot de bain pour la Martinique. Nous nous installons de nouveau à une autre terrasse et buvons du cidre en attendant Romain. Vers 18h30 nous nous séparons. Seul Romain m'accompagne chez Naf naf où je m'achète 3 shorts et 1 tee shirt, de quoi ne pas être toute nue en Martinique.

    Nous rentrons chez Romain, je prépare les affaires que je ne prends pas en Martinique pour aller les donner à Aurélie. Nous repartons avec Alexandre et Romain vers Bastille. Aurélie et Hugo sont là bas chez Nico et Danush. Nous faisons connaissance avec leur nouveau chat, le chat de whiskas, absolument splendide. Ils sont entrain de prendre l'apéro et nous invitent à se joindre à eux. Ils nous offrent des shots de vodka. Nous devions aller manger au restaurant mais comme nous n'avons finalement plus faim nous rentrons directement.

    Le lendemain matin nous partons vers 8h45. Je fais une partie du chemin avec Romain qui va au travail et moi à l'aéroport d'Orly. Une fois dans l'avion d'air Caraïbes le pilote annonce un retard de 2h à cause de la grève des contrôleurs aériens. Oh non. 5 min plus tard soulagement, nous pouvons partir !
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