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  • Day 166

    Temps mort en Martinique

    July 30, 2022 in Martinique ⋅ ⛅ 30 °C

    Nous voilà de retour en Martinique. Il nous reste 5 semaines de voyage et c'est notre dernière destination. On attend avec impatience (Titouan peut être un peu plus) l'arrivée de Fanette la petite copine de Titouan dans 2 semaines, puis celle de Mathilde, la sœur de Clara, 10 jours plus tard. On a envie de profiter et visiter à fond la Martinique avec eux. Mais en attendant, pour ne pas tout faire en double et ne pas dépenser trop d'argent, on décide de se faire deux semaines un peu ralenties.
    Seul objectif, faire un peu d'intérim pour pouvoir mieux profiter de la phase vacances ensuite. Ni une ni deux, on donne tout pour trouver des missions avec une agence à laquelle Titouan nous avait inscrit quelques jours avant. On réussit à trouver une mission d’inventaire alimentaire à Leclerc, mais malheureusement, ils ne veulent pas de Clara. Sexisme ou décision rationnelle, on ne peut savoir, mais en tout cas, nous sommes bien agacés. Titouan et moi ferons deux missions qui nous permettent de découvrir l’énorme fourmilière que sont les hypermarchés. La semaine suivante, Titouan recommencera l’expérience mais ni moi ni Clara ne trouverons de mission. C’est injuste pour Clara qui n’en a eu aucune.
    Pendant ce temps, on loge dans différents RBnB économiques autour de Fort-de-France et notre programme n’est pas très chargé. On réussira à faire pas moins de 80 parties de Coinche en ligne et regarder toute la saga Harry Potter. Heureusement, on a quand même pu faire quelques activités. On a fait la visite de la Savane des esclaves. C’est un grand terrain qui a été aménagé dans l’objectif de raconter tout ce qu’il faut savoir sur l’esclavage et plus généralement sur l’histoire de la Martinique. On pouvait observer des reconstitutions de cases d’esclaves dans les exploitations, d’innombrables plantes des Caraïbes, des statues de personnages importants, par exemple celle de l’esclave Romain symbole du début des protestations à l’origine de l’abolition. On est super content, car on y trouve, dans les explications très complètes, énormément de réponses aux questions que l’on se pose depuis plus de 5 mois.
    On s’est aussi accordé une petite rando en voulant visiter les gorges de Didier. Malheureusement en arrivant, on réalise que leur accès est interdit pour préserver les eaux potables. On se replie donc sur les gorges de l’Alma. Après une minimarche, on arrive au départ des gorges, et à une première cascade qui nous barre le chemin. C’est super calme et pas touristique. Il y a une corde qui permet de passer la cascade. L’installation peu normée de celle-ci décourage Clara d’aller dernière, mais Titouan et moi allons jeter un coup d’œil. On rencontre alors successivement 2 autres cascades de plus en plus grosses et de plus en plus “techniques” à passer. Ça nous fait une petite expérience de canyoning improvisée bien rigolote.
    On n’a pas raté l’occasion non plus pour faire quelques parties de spike avec Romain. Et pour finir, on n’a pas pu résister : on a trouvé une salle de bloc à Fort-De-France et on est allé y faire quelques petites sessions.
    On a passé un après midi dans un festival des arts Rastafari à l’ambiance très accueillante avec du bon gros reggae nous rappelant un peu la Dominique. C’est l’occasion pour nous de nous faire des nouvelles tenues originales pour le retour en metro.
    Ce temps mort est aussi l’occasion pour moi de me faire arracher deux dents de sagesses et de biens subir pendant les jours suivants l’opération. La “convalescence” ne nous aide pas à être plus actif, l’interdiction du soleil et de l’eau salée n’est que peu compatible avec les Caraïbes. Mais d’un autre côté ça tombe bien, car ça promet des jours tranquilles après et nous conforte dans l’idée de prendre un temps mort.
    Après le voyage en bateau et notre arrivée à Trinidad, on a un peu l’impression d’avoir achevé notre voyage. On a réussi à faire tout ce qu’on voulait, tout ce qu’on avait imaginé avant de partir et même un peu plus. On est super heureux de cette sensation d’accomplissement et maintenant, c’est comme si le reste à venir n’était plus que du bonus.

    Armel.
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