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  • Day 150

    Passage par le Panama

    July 21, 2023 in Panama ⋅ ☁️ 30 °C

    Après une nuit chaude, au petit matin Flo et Louis partent se baigner dans la baie tandis que Victor, au souvenir de son cher ami Joseph parti récemment, traîne au lit et tarde à descendre.
    On prend ensuite un délicieux petit-déjeuner préparé par la gérante de l'hostal avant de mettre nos gros sacs sur nos dos et se mettre en route pour rejoindre Capurgana à pied.

    À la différence de la balade de la veille, on passe cette fois-ci un peu moins au milieu de la végétation ce qui nous permet de moins souffrir de la chaleur. Après une bonne heure de marche, on arrive à Capurgana. On s'arrête dans un premier temps dans un petit commerce pour se recharger en fruits et légumes. On se rend ensuite au port pour se renseigner sur les bateaux partant pour Necocli, voyage qu'on fera dans 2 jours mais on s'y prend à l'avance pour éviter une mauvaise aventure.
    Nos affaires faites, on se remet en marche direction Sapzurro, dernier village colombien avant la frontière avec le Panama.

    On est parti pour plus de 3km avec un peu de montée. Mais le soleil commence à se faire plus insistant tout comme le poids de nos sacs sur nos épaules qui font surtout souffrir Flo, peu habitué à se faire un peu mal, et Victor. Avancer dans la forêt sous une chaleur humide suffoquante n'arrange rien.
    Après un terrible escalier de plus de 300 marches, on s'octroie une pause boisson à un joli mirador qui nous donne une vue sur Capurgana et Sapzurro ainsi que leurs baies. Plus que 20 minutes de descente et la traversée du village avant d'arriver à notre hostal.

    On arrive bien dégoulinant de sueur mais le responsable de l'hostal nous accueille chaleureusement et nous offre à boire avant de nous présenter les lieux. Une terrasse nous offre une super vue sur la baie de Sapzurro, l'auberge est calme et surtout, on peut se servir à volonté des fruits produits par les arbres du jardin. Bref le paradis.
    On se pose donc un peu avant de partir en ville pour manger car notre marche nous aura bien ouvert l'appétit. On trouve un petit resto qui fait un menu avec des poissons c'est top. Flo prend le "petit" poisson qu'il juge, à juste titre, plus fin au goût que le "gros" poisson que les goinfres de Louis et Victor prennent. Erreur d'appréciation commise par Flo car au moment de payer l'addition, on s'aperçoit que son poisson est bien plus cher que le notre. C'est pas sport de la part des restaurateurs mais force est de constater que Flo plombe encore plus le budget de la césure.

    Après ce repas qui fut succulent tout de même, on se met en route sur un petit chemin qui nous mène sur une petite colline et là, magie : en descendant l'autre versant de la colline, on se trouve au Panama.
    On passe un resto qui nous fait payer l'entrée au Panama et on se dirige ensuite vers la plage La miel un peu plus loin. On passe d'ailleurs devant un poste militaire panaméen mais dedans, tout le monde à l'air de s'en foutre de tout les colombiens et étrangers qui viennent. On marche jusqu'à la plage et on va se mettre là où il n'y a pas grand monde, sûrement car dans l'eau il n'y a pas de sable mais beaucoup de cailloux.

    Flo et Victor vont barboter tandis que Louis pique une bonne sieste à l'ombre d'un palmier. En rentrant de leur passage à la flotte, Victor et Flo tissent doucement leurs liens d'amitié en construisant un château de sable mais surtout un système de canalisation impressionnant, qui ferait pâlir tous les HOE de notre école, pour protéger le fragile édifice central. Le réseau tient vraiment bien mais doit régulièrement être entretenu alors, au moment où on doit quitter la plage et revenir à l'hostal, tout commence à s'effondrer.

    De retour à l'hostal, on prend tour à tour nos douches puis on part de poser sur la terrasse pour admirer la baie, le couché de soleil et déguster des fruits (miam miam les mangues). Doux moment que l'instant que nous vivons, d'autant plus que l'hostal est dépourvue d'électricité à ce moment et nous laisse nous enfoncer petit à petit dans la pénombre de la nuit.
    C'est très agréable jusqu'au moment où les moustiques commencent à bien en profiter et qu'il faut se préparer à manger. On fera donc toutes nos préparations dans le noir et aussi la cuisson des plats, menée à la baguette par l'excellent chef cuistot Flo.
    On se régale et on profite bien de notre hostal puisqu'en guise de dessert, on se sert à nouveau des bons de l'hostal.
    Vers 22h, l'électricité revient donc on traîne un peu sur nos téléphones avant d'aller vite lit. Demain, c'est journée chill où on va se poser sur la plage préféré du gérant de l'hostal, la belle vie quoi.
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