Mouillage à la Moutte et Les Embiez

Préface
A chaque jour suffit sa peine et ce n’est pas rien de le dire. S’il fallait déjà s’inquiéter des péripéties que l’on rencontrera demain, il est certain que l’on irait jamais se coucher. Tout ce qui n’est pas calculé, pimente un peu la vie et il faut dire que la vie de marin est pleine de rebondissements.
Mon expérience en tant que capitaine, je dirais que j’ai croqué dans l’unique piment de Padron qui pique. Ça fait pas bien mal, juste un peu désagréable sur le moment, et c’est chaud mais on s’en remet rapidement et forcément c’est trop bon alors.... on recommence!
« A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. »

Cap. Pierre

Il est 05:30 du matin, après une nouvelle courte nuit à cause d’une mer bien agitée, Jeremy et Pierre décidèrent de partir courir pour découvrir Bandol. Pendant ce temps, avec Annika nous sommes allées dans une super boulangerie mais là, la première couille apparut. Il y avait eu une panne de courant dans la nuit et ils n’avaient pas pu cuire les baguettes de pain.
A leur retour, nous sommes partis en direction de la baie de la Moutte découverte la veille par notre capitaine. Un magnifique endroit! Ce fut le premier jour où nous vivions un sans faute. Un départ réussi. Étant donné que les jours sans problème ne sont pas pour nous, il a fallu que le capitaine sorte son drone. Il pris de magnifiques vidéos mais au moment de le ramener... là c’est le drame il se faufila dans les rochers et il n’y avait plus de signal (voir la vidéo). Au revoir petit drone..... en repartant de la baie pour Embiez, je pris la barre et Jérémy se sentit mal et sortit son jus d’orange en mode spray.
La mer fut très agitée et je me sentis super mal et paniquée, au point d’aller me coucher dans la cabine tellement la mer était forte. Le capitaine ordonna de mettre les gilets de sauvetage. L’intérieur du bateau était sans dessus dessous.
L’arrivée au port fut sereine jusqu’au moment où l’on découvrit notre place. Il y avait beaucoup de vent et après une approche, le bateau se retrouva en travers du canal. A ce moment là notre skipper, pris d’une soudaine panique dit à son second « Jerem faut que tu m’aides je suis en panique il n’y a plus rien qui va....  prends la barre » « putain c’est la merde, putain c’est la merde ».
Finalement notre skipper reprit ses esprits et réussi, après avoir pris l’ascendant sur les éléments, à rentrer le bateau dans sa place G011. Bien joué à l’équipage.

Journée achevée plus qu’à attendre les feux d’artifice.

Belle fête 🇫🇷

Votre hôtesse DelphineRead more