La réalisation du voyage-surprise à Saint-Petersbourg que m'ont offert mes amis à mon départ de Saint-Louis. Read more
  • 11footprints
  • 2countries
  • 5days
  • 87photos
  • 2videos
  • 2.1kkilometers
  • 2.1kkilometers
  • Day 1

    Lundi (côté français)

    June 24, 2019 in France ⋅ ⛅ 20 °C

    Départ de Paris au petit matin.

  • Day 1

    Lundi (côté russe)

    June 24, 2019 in Russia ⋅ ⛅ 15 °C

    Il faut 2h45 de voyage pour aller de Paris à Saint-Petersnourg.
    Taxi.
    Hôtel de luxe choisi et réservé par Sarra et Kessara. Magnifique choix, tant pour sa situation (juste à côté du jardin d'été) que pour ses chambres.
    Première visite de la ville à pied, en faisant le tour de son coeur touristique : canal de la Fontanka, perspective Nevski, palais de l'Emitage, de l'amirauté, cathédrale St Isaac, cavalier de bronze, et retour par les quais de la Neva. Six heures de promenade tout de même...
    Premières impressions : ville magnifique, aux proportions gigantesques, et à la fréquentation touristique intense.
    La célèbre église Saint-Sauveur est malheureusement en travaux de réfection, ce qui empêche de prendre la photo traditionnelle...
    Dîner en goûtant des plats russes typiques : bortsch, et "hareng sous le manteau".
    Le soleil se couche à 23h53 et se lève à 4h35. Mais entre les deux, c'est le crépuscule, les fameuses "nuits blanches" de Saint-Petersbourg, dont Alexandre Dumas a parlé beaucoup mieux que moi.
    Read more

  • Day 2

    Mardi

    June 25, 2019 in Russia ⋅ ⛅ 19 °C

    Le circuit a commencé par rejoindre le pont de la Trinité, pour traverser la Neva, qui fait bien 500 mètres de large à ce niveau.
    Direction la forteresse Pierre et Paul, dont nous avons fait le tour (ou plutôt le demi- tour, car le chemin est fermé) en attendant l'ouverture à 10 heures. Cela nous a permis de découvrir des russes en maillot, qui se faisaient bronzer pour certain(e)s, et se baignaient dans la Neva pour d'autres. Il paraît que c'est ainsi à longueur d'année, au moins pour la baignade, parce que le soleil en hiver est plutôt rare...
    Puis visite de la forteresse avec les hordes de touristes descendues des autobus.
    Sortie de la forteresse et marche vers la pointe de l'île Vassilievski, qui divise la Neva en ses deux bras, et où se dressent, pour marquer cette division, deux colonnes rostrales qui étaient autrefois des phares. Les colonnes étaient en travaux et les touristes qui sortaient des cars également. Nous les avons aussi retrouvés de l'autre côté du fleuve, vers l'Ermitage, l'Amirauté, et la cathédrale Saint Isaac, dont nous avions l'intention d'escalader le dôme.
    Les 40 autobus garés devant la cathédrale nous ont fait renoncer rapidement à cette folie.
    Retour à la perspective Nevski pour le déjeuner, puis marche à pied le long des canaux de la Moïka et Griboïdov, vers l'église Saint Sauveur, dont les travaux en cours ne dissuadent personne d'y aller, au point qu'il devient difficile de marcher le long des canaux. Pas question bien sûr de faire la queue pour entrer à l'intérieur de l'église pour admirer les mosaïques, car 5000 personnes avaient eu simultanément la même idée.
    Nous avons préféré compléter notre périple par un tour des canaux en bateau-mouche. D'abord c'est reposant, ensuite c'est magnifique. Et le circuit dure une heure. Je regrette beaucoup que mon pauvre niveau de russe ne m'ait pas permis de comprendre les commentaires du guide. Nous avons tout de même apprécié la beauté de cette ville et de quelques unes de ses merveilles architecturales.
    A l'arrivée, visite de la librairie de l'immeuble Singer.
    Fin des hostilités au loft Golitsyn, pour hipsters, créatifs, start ups, et autres branchés 2.0 que nous sommes...
    Bilan du jour fourni par Google Maps : 10 km à pied et 15 km en bateau mouche.
    Read more

  • Day 2

    Mardi (2)

    June 25, 2019 in Russia ⋅ ⛅ 18 °C

    Suite des photos du jour.

  • Day 3

    Mercredi

    June 26, 2019 in Russia ⋅ ⛅ 16 °C

    Puisqu'il pleut 220 jours par an à St Petersbourg, nous avions peu de chance d'y échapper. La journée étant pluvieuse, le mieux était donc d'aller dans des musées. Aujourd'hui et pas demain, car les musées sont fermés les derniers jeudi de chaque mois... Mais ils n'ouvrent aujourd’hui qu'à 12h ou 12h30...
    En attendant leur ouverture, promenade au jardin d'été, au jardin Mikhailovski, et au champ de Mars.
    La pluie était très gentille et les jardins magnifiques.
    Le jardin d'été est une splendeur véritable. Il faut savoir que pendant le siège de Leningrad par les allemands, le jardin a servi de potager aux habitants affamés (un million de morts de faim, sur 3 millions d'habitants...). Le jardin a été entièrement refait selon les plans d'origine il y a 10 ans. Cela a coûté des dizaines de millions de dollars, mais le résultat est grandiose. Il est entretenu comme un musée et bichonné par les jardiniers et du personnel de ménage. Superbe !
    Tout à côté se trouve le jardin du palais Mikhailovski, presque aussi grand et tout aussi méticuleusement entretenu. Il est juste à côté de l'église Saint Sauveur, où il n'y avait pas de queue devant les caisses. Ce n'était malheureusement pas un miracle : il était 11h et les caisses ouvrent à midi...
    Ballade par la rue des millionnaires et le palais de marbre avant de terminer la matinée par le Champ de Mars et son monument aux morts.
    L'heure d'ouverture des musées ayant sonné, le programme initial était de commencer par celui de la défense et du siège de Léningrad, tout proche de l'hôtel. Pas de chance : il était fermé jusqu'en septembre pour travaux.
    Nous sommes donc allés au musée Stieglietz, situé à côté du précédent. Il s'agit de l'école des Beaux-Arts, fondée par le baron Stieglitz au 19ème siècle. Pas de chance non plus : la visite est réservée aux groupes inscrits, et ne se fait que de 15h à 17h, guidée par un conférencier. C'est alors que la chance nous a finalement sourit puisque nous avons vu le conférencier en question, qui, après discussion, nous a autorisés à revenir à 15 h pour nous joindre au groupe de la visite. Très sympathique, il s'excusait de ne faire sa conférence qu'en russe !
    Nous sommes donc revenus à 15 heures, et avons passé un moment vraiment exceptionnel, dans une ambiance et un décor oniriques. Il faudrait un Fellini pour le décrire.
    Le palais, qui est partiellement en travaux, est en effet une école d'architecture, de peinture et de sculpture en pleine activité. La visite croise donc des étudiants très occupés à nettoyer des sculptures, reproduire des fresques ou des architectures, déménager des caisses d'objets d'art, etc. Dans cette ambiance studieuse, le conférencier nous a fait passer d'une pièce à l'autre, en surfant sur les styles, les époques, les pays... La collection d'objets est incroyablement variée, des fresques aux meubles, en passant par la vaisselle, les céramiques, les poupées, et des tas d'autres choses. Bien que faisant penser à un loft en cours de rénovation le palais est splendide. Nous n'avons évidemment rien compris à la conférence, mais nous conservons de cette heure de visite une impression inoubliable de richesse, de beauté et de poésie.
    Après cela, promenade le long du canal Griboiedov, du côté sud de la perspective Nevski, sur laquelle nous avons tout de même fini par revenir pour dîner.
    Menu russe typique, avec salade Olivier, pelmenis, et bière Jigouli (mais sans vodka).
    Bilan du jour : 16 km de marche à pied selon Google maps.
    Projets : pour cette nuit (blanche), assister à l'ouverture des ponts sur la Neva vers 2h du matin. Pour demain, explorer le célèbre métro de St Pétersbourg. C'est le moment où jamais, puisqu'il est prévu de la pluie toute la journée et que les musées seront fermés !
    Read more

  • Day 4

    Jeudi (nuit blanche)

    June 27, 2019 in Russia ⋅ ⛅ 14 °C

    La nuit n'était pas vraiment blanche, en raison des nuages noirs qui recouvraient entièrement le ciel pour préparer les pluies annoncées du jeudi...
    Chaque nuit d'été, lorsque la Neva a dégelé, les ponts s'ouvrent pour laisser passer le trafic maritime vers et en provenance du port de la mer Baltique. Les horaires exacts sont indiqués sur les plans et s'échelonnent entre 1h et 5h du matin. Mieux vaut rester du bon côté du fleuve si on veut dormir dans son lit après le spectacle, car les ponts restent levés plusieurs heures.
    La Neva est très large, et les ponts très longs. Ce n'est bien sûr qu'une petite partie de chaque pont, entre deux arches, qui est levée. Les ponts qui se lèvent, il y en a beaucoup d'autres dans le monde, alors quel est donc l'intérêt de veiller spécialement pour les voir se lever ?
    Eh bien à Saint Petersbourg, c'est chaque nuit une fête populaire et touristique incroyable. Sur les rives, ce sont des milliers de personnes qui se déplacent et attendent le spectacle, dans une ambiance familiale et bon enfant. Jeunes ou vieux, russes ou étrangers, seul, en famille ou en groupe, à pied, en taxi ou en autobus, tout le monde est heureux de venir et d'attendre l'évènement sur un coin de parapet. Les marchands de glace et de ballons en profitent un peu.
    Sur le fleuve, ce sont plus d'une centaine de bateaux qui se rassemblent pour voir le spectacle. Tous sont là pour faire la fête, avec musique et champagne.
    Bref, il faut y être allé au moins une fois pour voir et vivre tout cela. Plus que les ponts qui se lèvent, c'est cette ambiance qui est unique et magique.
    Bilan de Google Maps : 4,6 km de marche à pied nocturne pour trouver les bons angles photographiques. Il y a en effet plus d’un kilomètre entre les deux ponts « touristiques » de la Trinité et du Palais. L'échelle de Saint Petersbourg est grande !
    Read more

  • Day 4

    Jeudi (journée noire)

    June 27, 2019 in Russia ⋅ ☁️ 16 °C

    Un peu de piment dans ce conte de fées.
    Le thème du jour était d'explorer les transports urbains, et en particulier le métro, construit à 60 mètres sous la surface.
    Marche d'approche de 3 km vers la station centrale de la place Vosstania, sur la perspective Nevski. La station elle même est un bâtiment de pierre circulaire très imposant.
    Première étape, les billets. Il faut d'abord franchir des portiques interdits aux porteurs de pace-makers, puis se retrouver devant des distributeurs automatiques et des guichets. Nous n'avons pas eu besoin de ces derniers, car les distributeurs sont très bien faits, dans toutes les langues. Trop facile!
    Puis passage des tourniquets, qui sont sous la surveillance directe d'une contrôleuse dans une cage de verre. Je ne crois pas que beaucoup de resquilleurs se risquent à sauter la barrière sans ticket...
    Puis les escaliers roulants, qui plongent en effet à 60 mètres. Un immeuble de 20 étages...
    Tout le monde se place sur la partie droite des marches, en attendant de se faire descendre (aucun jeu de mots). Très peu de personnes descendent à pied sur la partie gauche.
    A l'arrivée, nouvelle cage de verre pour une contrôleuse qui surveille les départs et arrivées des deux escaliers mécaniques, qui entourent un escalier classique dont l'entrée est fermée.
    La station elle-même est monumentale, avec une très grande hauteur sous plafond. Très fonctionnelle : il est difficile de se perdre car les indications sont très claires, et inscrites à la fois en cyrillique et en caractères romains. Aucun tag, aucun papier gras, aucun chewing-gum, aucun mégot. Aucun distributeur de poisons sucrés en batterie. Tout est propre et fonctionnel.
    L'idée initiale était de descendre à la station Avtova, à 7 stations de là.
    C'est alors que je me suis fait attaquer par un virus intestinal qui a bouleversé les plans...
    Ressentant l'intensité de son attaque sur les douleurs, les nausées, les frissons, l'altération rapide de la conscience, etc., je suis descendu du wagon à 3 stations de là pour m'asseoir sur un banc de marbre (désolé, il n'y en avait pas d'autres...) et attendre la mort. Vraiment pas frais du tout.
    C'est alors que j'ai pu apprécier la gentillesse et l'organisation du système. Un passager s'est arrêté pour s'enquérir de mon état, a appelé une contrôleuse de la station, qui ne m'a plus lâché avant que je ne me sente capable de marcher vers l'air libre. Il a fallu que je lui fasse renoncer (en russe de bas étage) à son idée de faire venir un médecin.
    Elle m'a accompagné jusqu'aux escaliers roulants et a confié le vieillard agonisant à un jeune gilet jaune très attentionné.
    Le retour à l'hôtel s'est fait en taxi, trouvé sur le très efficace système Iandex, équivalent d'Uber. Il ne demande pas le numéro de carte bleue si on règle en espèces, et les tarifs sont extrêmement raisonnables par rapport à ceux de Paris.
    Depuis, je suis au lit dans un état semi-comateux et j'attends l'avion du rapateiement sanitaire de demain....
    Bilan de la journée : découverte d'un système de métro magnifique, d'une organisation humaine très efficace, et de la grande gentillesse des russes. Depuis notre arrivée, nous n'avons eu bien sûr que des relations de nature commerciale avec les russes, mais je suis constamment frappé par leur bienveillance, leur professionalisme et leur efficacité.
    Pardonnez-moi, mes chers sponsors : étant données les circonstances, la moisson photographique du jour est très maigre.
    Read more