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  • Day 153

    Escale au Panamá

    July 9, 2023 in Panama ⋅ ⛅ 28 °C

    Par Arzhêl la Miele🍯,

    La nuit est pluvieuse, fallait s'y attendre on est dans une des régions les plus arrosée de la planète. On prend notre temps ce matin, on glande quoi, et grâce à Tits et Anatole on a droit à un petit déj complet. Pain à l'arequipe, une sorte de caramel super sucré, à la coco et fruits sont au festin. C'est donc plein d'entrain et d'énergie que l'on se met en marche pour ce pays si cher à Lionel Messi et Gad Elmaleh, le Panamá. C'est à seulement 30 mn à pied, dire que beaucoup prennent la lancha.. Pas nous en tout cas. C'est au plus petit poste frontière rencontré depuis le début de notre vadrouille qu'un soldat vérifie qu'on n'a pas rasé nos cheveux ni teint notre barbe depuis l'édition de nos passeports. Heureusement pour Maël et sa touffe, ça passe ! C'est amusant, la monnaie locale est le balboa. J'imagine qu'un jour fût aux commandes un président fan de ce bon vieux Stallone. Sûrement les centimes sont des rambos.

    De l'autre côté de la montagne se trouve le mignon village de La Miele qui, paraît-il, est plutôt peuplé de colombiens. On croise des joueurs de rami, encore un jeu qu'il va falloir apprendre avant de partir. On a le choix entre la playa (prononcer placha) blanca, plage assez touristique avec des restos et la playita, tous seuls. On choisi la solitude pour aujourd'hui. La plage est magnifique, malgré la perte du masque d'AD, qu'on espère toujours retrouver sur une plage un de ces jours, personne n'abondonne le snorkeling et on se partage le masque et le tuba de Tits pour pêcher la poiscaille avec les yeux. La sortie est plutôt fructueuse. Des jaunes, verts, bleus et foncés, il y a de tout. Les petits poissons dans l'eau, nagent, nagent dans les coraux avec une agilité folle. La houle nous emporte avec elle le long des rochers et on suit le même mouvement que les poissons. C'est à ce moment que deux chaleureux guérilleros équipés de fusils (sûrement à billes) nous croisent et nous saluent. Chose incroyable, l'eau est toujours aussi chaude et toujours aussi salée qu'au sud de la frontière. On profite du Panamá, on sent la brise nous caresser la peau, on écoute le bruit des vagues, on ferme les yeux et on s'évade, on s'évade..

    On cherche à revenir pour voir la placha blanca avant de partir mais un soldat panaméen nous fait comprendre qu'il n'est plus l'heure. On tente bien de négocier mais rien n'y fait, il reste de marbre. On tourne les talons puis on retrouve notre garde frontière favori et on redescend à Sapzurro avec l'objectif annoncé d'investir le billard qu'on croise en salivant depuis 2 jours. Fermé, on boit une club colombia sur le ponton en face, jusqu'au miracle : il ouvre ! Ni une ni deux, les parties s'engagent. Super professionnels, il y a même des gants de billard pour les meilleurs d'entre nous. On finira cependant par être fatigués du son trop fort, il faut presque crier pour s'entendre et on ne prolonge pas la partie. Au dîner on se cuisine des pâtes aux oignons, tomates et thon. L'absence de gruyère ou autre laitage râpé est toujours décevante mais chef AD a su faire ressortir toutes les saveurs du plat pour nous ravir.
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