Satellite
Show on map
  • Day 83

    Chute libre 🧗🏽‍♀️🧗🏻

    June 5, 2022 in Ecuador ⋅ ☁️ 19 °C

    Ce matin, Tom et moi même nous réveillons de bonne heure malgré notre virée au bar tardive de la veille. Pour le cas de Méli Bernard, c’est coucouche panier papattes en rond. Notre loutre nationale rencontre un moment de fatigue depuis quelque jour, rien de mieux qu’une bonne grasse matinée pour reprendre des forces. Et je peux vous dire qu’elle a bien raison car la suite des événements nécessite d’avoir toute sa lucidité.

    Nous partons donc en binôme avec mon cher Bordelais vers une activité bien connue de tous : le cannyoning. Geraldo sera notre guide ce matin. Il est accompagné d’une stagiaire, Nina, qui fait des études dans le tourisme. On enfile nos armures pour affronter le froid de la rivière de la Selvq, puis on s’enfonce dans la forêt. On y trouve des avocats croqués par des animaux mais surtout de la sueur sur nos fronts. Eh oui tout cet accoutrement ne va pas forcément avec les pentes à 45 degrés de la jungle.

    Après une vingtaine de minutes, c’est l’heure du bain. On sort non pas nos savonnettes et nos gants de toilettes mais plutôt nos meilleures mouffettes. Ça cisaille les pattounes le rappel. Je comprends très vite que nous sommes sur une tout autre échelle de sensation vis à vis du canyoning Français. Les rappels pour franchir les cascades de plus de dix mètres s’enchaînent. La forêt est très humide, les rochers glissent et notre technique du rappel et quelques peu hasardeuse, alors, plus d’une fois on manque de goûter la paroi avec mon cher compatriote Nguyen Kim. Mon coeur fait du saut à l’élastique dans ma cage thoracique. Surtout quand Geraldo nous vend une tyrolienne et que ça se transforme en saut chute libre.

    On ressort du canyon rassasiés en sensations fortes. Les paysages sont magiques. Il y a des lianes à n’en plus finir et cerise sur le gâteau on a pu observer un très bel oiseau avec son bébé (oiseau).

    De retour dans la ville de Baños, on se délecte d’un très bon petit repas avant de rejoindre Méli qui se porte un peu mieux que le matin même. On prend alors la route pour Latacunga où on retrouve mes trois niçoises préférées. Toujours aussi en forme ces trois là.

    PS : Dans la soirée, Julie saura faire face avec beaucoup de sang froid à un chien qui l’a mordu à la cuisse. Chapeau bas à elle qui a su tirer de long apprentissages des chiens enragés Cotahuasiens.
    Read more