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La route de.s Pékin.s
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La route de.s Pékin.s

Complètement à l'Est, ces deux-là ! Læs mere
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    6. januar 2020
    La route de.s Pékin.s
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    Addis Abeba

    7. januar 2020, Etiopien ⋅ ⛅ 22 °C

    La suite de notre voyage démarre à Addis Abeba, ville anarchique. Peu de voitures, beaucoup de minibus blindés et de taxis déglingués. La pauvreté est criante. A Meskele square nous rencontrons Henok et Maki, deux étudiants en architecture. Ils aiment Jésus, ils aiment aussi le foot mais pas Katie Perry - parce qu'elle raconte dans une chanson qu'elle a vendu son âme au diable. Ils nous amènent dans une agence de tourisme puis changer de l'argent chez une "good mama" dans un liquor store poussiéreux où on recompte les billets sous les yeux de toute la famille. Quand on se sépare, Henok nous demande de financer sa soirée en contrepartie des services rendus et on comprend mieux pourquoi il tenait à nous emmener partout !

    Nuit ambiancée par le bruit des engins de chantier à côté de la guesthouse. On fait des plans pour saboter la pelleteuse.

    Le lendemain matin tout le rez de chaussée est recouvert de brins d'herbe coupée. Tradition de Noël. Oui, aujourd'hui c'est Noël en Ethiopie ! On se débrouille pour acheter une simcard, des billets d'avion, prendre un minibus pour Arat Kilo et ça prend tellement de temps qu'on arrive trop tard pour visiter le Musée national. Tant pis pour Lucy. En revanche on n'est pas venus pour rien puisqu'il y a un chouette resto à côté. On passe à Piazza et à la Cathédrale Saint Georges avant de rentrer.    Læs mere

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    Lac Tana

    8. januar 2020, Etiopien ⋅ ⛅ 26 °C

    Les rives du vaste lac Tana abritent des petits monastères qu'on va visiter en bateau. Assez sommaires, ils renferment des peintures représentant des scènes bibliques dans un style naïf et coloré. A Entos Eyesu, l'une d'entre elles représente le Diable, mais le prêtre la cache derrière une planche - on ne sait jamais. Pas de bol pour nous, certains des monastères sont fermés pour la messe, mais c'est aussi l'occasion de voir les fidèles complètement absorbés dans leurs prières. Alors on les laisse tranquilles pour aller voir une invention éthiopienne, le "bar-musée". Le concept : on s'accoude au comptoir d'une petite cahute où sont entreposés croix, encensoirs, tambours, manuscrits et autres objets religieux. Le prêtre, derrière le comptoir, passe en revue chacun de ses petits trésors. Fallait y penser.

    Au retour, là où démarre le Nil Bleu on peut observer deux beaux hippopotames qui sortent la tête de l'eau en agitant les oreilles.

    Bahir Dar est plus agréable que Addis Abeba. Grosse pizza "tikawé" en regardant les tuks tuks (bajaj) passer et on rentre.    Læs mere

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    Gondar

    9. januar 2020, Etiopien ⋅ 🌙 18 °C

    Réveil aux aurores pour prendre un minibus pour Gondar. Il y a 11 places, le nombre de passagers oscille entre 18 et 25 au fil du trajet. Faut pas regarder la route, ça fout les jetons. De manière générale, il y a peu de voitures individuelles - ça coûte trop cher. A Gondar il y a un vieil ensemble de constructions royales du 17e siècle qui ont un style mi-palais mauresque, mi-château écossais. On s'y promène en profitant du calme qui y règne, puis on se rend à l'église Debre Birhan Sélassié, où une bonne centaine de chérubins éthiopiens peints au plafond observent les visiteurs. Au restaurant on mange des tibs, sorte de viande mijotée à manger avec de l'injera, la grosse crêpe éthiopienne un peu acide. Un papy bavard raconte un tas d'histoires drôles qui font marrer tout le monde, un peu en mode patriarche déchaîné qui fait des sketchs à lui tout seul. On est bien déçus de ne pas comprendre !Læs mere

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    Les montagnes du Simien 1

    10. januar 2020, Etiopien ⋅ ☀️ 20 °C

    Départ pour les hauts plateaux d'Ethiopie. Les montagnes du Simien se situent à l'ouest du Grand Rift. Sur la route on traverse des villages à l'habitat vraiment rudimentaire : baraques d'une pièce dont les murs sont faits de grosses branches et les toits d'une pièce de tôle. Les gens vivent vraiment avec rien : il est probable qu'on possède plus de choses dans nos seuls sacs à dos qu'une famille entière ici. Ça nous remet pas mal les idées en place...

    Arrivée au point de départ de la randonnée. Au fur et à mesure de la journée nous avançons le long d'une falaise pour profiter des superbes vues sur la campagne en contrebas. Loin d'être inhospitalières, les montagnes abritent de tout petits villages organisés autour d'une agriculture vivrière. On est escortés par des gardes armés de carabines hors d'âge. Il paraît que c'est pour les animaux sauvages... En fin d'après-midi nous rejoignons notre camp, et dès que le soleil se couche les températures chutent sérieusement. Nuit fraîche dans la tente.    Læs mere

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    Les montagnes du Simien 2

    11. januar 2020, Etiopien ⋅ ☀️ 19 °C

    Aujourd'hui nous rencontrons deux colonies d'animaux :
    - un beau groupe de babouins géladas, qui s'ébrouent, s'épouillent au soleil. Ils se fichent royalement des touristes.
    - un moins beau groupe de puces de lit qui nous a bien défoncés pendant la nuit.Læs mere

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    Lalibela 1

    12. januar 2020, Etiopien ⋅ 🌙 16 °C

    Lalibela, c'est la carte postale, sans doute l'endroit le plus visité par les touristes en Ethiopie. Et ça a un prix ! 50 dollars l'entrée des fameuses églises creusées dans la roche. La visite la plus chère de tout notre voyage. Bon, faut pas rêver, ça reste un peu désorganisé. Donc les gars qui délivrent les billets se plantent dans le jour ET le mois (WTF)* donc on nous fait des problèmes pendant la visite. Les types s'y mettent quand même à 4 pour nous délivrer le billet d'entrée : un qui fait remplir un formulaire, un qui fait payer, un qui remplit les informations sur le billet, un qui regarde les autres travailler...

    Une ambiance particulière règne dans ces églises un peu sombres, dont les recoins cachés peuvent receler des peintures anciennes (ou un placard à balais). Quel boulot pour arracher ces édifices à la pierre, tailler les colonnes, les fenêtres ou sculpter ces beaux reliefs ! Pas étonnant que certains croient à une aide venue du ciel...

    * Une petite précision sur le temps en Ethiopie, qui s'écoule selon des règles étonnantes : le calendrier est le calendrier julien, donc nous sommes en 2012. L'heure correspond à l'heure au format international +6h. Donc quand on vous dit qu'il est 21h, il faut comprendre qu'il est 15h !    Læs mere

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    Lalibela 2

    13. januar 2020, Etiopien ⋅ ☀️ 21 °C

    Il paraît que Lalibela a été construite comme une réplique éthiopienne de Jérusalem, afin d'offrir un lieu de pèlerinage plus accessible. Les noms des lieux ont été repris, aussi on y trouve le Jourdain (Yordanos), l'église Bet Golgotha, le Mont des Oliviers (Debra Zeit), etc. La comparaison s'arrête là, car Lalibela a son style bien à elle ! Parmi mille choses, la sécurité est bien plus relax, et les vendeurs de kippas PSG/Arsenal/Bob l'éponge sont absents. Ici c'est plutôt la sandalette en plastique qui a la côte sur les étals.Læs mere

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    Lalibela 3

    15. januar 2020, Etiopien ⋅ ☀️ 23 °C

    Nous restons un peu plus longtemps que prévu à Lalibela, le temps que Khalid se remette d'une vilaine fièvre. C'est l'occasion de se promener dans la ville sans but précis. Quelques clichés pour traduire l'ambiance tranquille. Le soleil tape dur pendant la journée, d'où les parapluies/ombrelles. On goûte le tej, ça se boit dans un verre dont la forme peut rappeler un erlenmeyer. Toute ressemblance entre l'apéro et un TP de chimie est fortuite.Læs mere

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    Aksum

    16. januar 2020, Etiopien ⋅ ☀️ 24 °C

    Selon la légende, Aksum était la ville de la reine de Saba. Les Ethiopiens pensent que le fils qu'elle a eu avec le roi Salomon a ramené l'Arche de l'Alliance en Ethiopie et que celle-ci se trouve aujourd'hui dans l'ancienne église Sainte Marie de Sion, à Aksum. Ah, on se demande bien pourquoi Indiana Jones se galère comme ça à la retrouver... Sauf que voilà, c'est impossible à vérifier, car l'Arche est bien planquée dans l'église et elle n'est accessible à personne sauf à un seul prêtre qui n'a lui-même pas le droit de la regarder... Sauf votre respect, ça sent un peu l'embrouille quand même.Læs mere

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    Tigray-les-deux-Églises

    17. januar 2020, Etiopien ⋅ ☀️ 24 °C

    Sur la route pour Mekele, nous visitons quelques églises parmi les dizaines qui sont dispersées dans les montagnes de la région du Tigray. Nous partageons la journée avec Anne-Marie et Bernard, deux aveyronnais à l'énergie communicative. Tellement chouette de pouvoir papoter en français ! Ils nous coiffent au poteau lorsqu'il s'agit de monter jusqu'à la première église, à une heure de grimpette assez intense. De vrais bouquetins. Les paysages sont superbes, les montagnes offrent de beaux dégradés de rouges et de roses.

    A Mekele on a la chambre la plus destroy qu'on ait eu depuis six mois. Le bac à douche date au moins du mésolithique (il doit y avoir des fossiles dedans).    Læs mere

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    Harar 1

    19. januar 2020, Etiopien ⋅ ☀️ 23 °C

    Nous voici à Harar, carrefour des trafics en tous genres avec la Somalie voisine depuis bien longtemps. Rimbaud donnait déjà là-dedans à la fin du XIXe. On visite le musée qui porte son nom, dans lequel sont exposées d'anciennes photos de la ville. Dans la rue chacun vaque à ses occupations (les biquettes aussi) et on se fait suivre par des gamins au son des "faranji! faranji!". Petite pause pour boire le 45e Mirinda du séjour, avant de se rendre au Harar City Museum. On y trouve surtout des manuscrits et des documents en arabe, contrairement au reste du pays - car la ville était plutôt dans la sphère d'influence de la péninsule arabique et est majoritairement musulmane. Mais aujourd'hui les chrétiens de la ville célèbrent Timkat, une fête qui commémore le baptême du Christ. On entend la procession passer dans la rue, on suit, la foule se presse pour écouter la messe. Tout le monde est sur son trente et un et la plupart des gens sont habillés de blanc. L'ambiance est joyeuse, familiale. A côté il y a une espèce de foire. On y croise une éthiopienne qui essaie de nous vendre du shampooing (on a l'air si sales?) en parlant un arabe libanais. "Chou?" Improbable. Læs mere

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    Harar 2

    19. januar 2020, Etiopien ⋅ ☀️ 25 °C

    Dernier jour avant de quitter l'Ethiopie. Nous nous pointons à un endroit un peu en dehors de la vieille ville où on peut voir des hyènes le soir. C'est une petite place au milieu d'une zone d'habitations précaires. Un groupe de gamins surexcités arrive avec son cortège de cris : "faranji! faranji!". Ils veulent qu'on les prenne en photo pendant qu'ils nous font des poses de mini bad boys puis essaient de nous tripoter les cheveux en rigolant. Khalid tente de les calmer en leur faisant réciter la Fatiha mais le répit est de courte durée ! La grande soeur finit par leur coller une raclée et la petite troupe se disperse quand la nuit tombe et que d'autres touristes arrivent.

    Le hyena man est là aussi, avec son panier de viande. Deux hyènes sortent de l'obscurité, avec un petit groupe de chats opportunistes qui ont flairé la bonne affaire. Alors pourquoi filer de la barbaque à ces grosses bestioles? Au départ le but était d'éviter qu'elles n'attaquent les animaux domestiques, mais avec le temps c'est devenu une curiosité pour les touristes. Les plus hardis peuvent même prendre une baguette dans leur bouche, mettre de la viande au bout, et la hyène vient leur faire un petit bisou. Sympa non?    Læs mere

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    Au revoir, Habesha.

    21. januar 2020, Etiopien ⋅ ☀️ 24 °C

    Départ pour le Kenya. L'aéroport de Dire Dawa, où les singes se baladent sur la piste d'atterrissage, illustre un débat d'ordre planétaire : Pepsi ou Coca?

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    Masai Mara 1

    23. januar 2020, Kenya ⋅ ☁️ 22 °C

    Après une journée à Nairobi c'est parti pour le Masai Mara, un immense parc rempli d'animaux en tous genres : petits et gros, beaux et moches, féroces et rigolos... On se croirait sur Discovery Channel toute la journée. A peine sommes nous arrivés que des girafes et des zèbres se baladent partout autour de la route. Puis ce sont des éléphants, des lions, des hippopotames, des hyènes, des buffles, des gazelles, des guépards... Ça n'en finit pas de finir. Un gang d'autruches traverse la piste avec style, on dirait qu'elles viennent d'enregistrer un album à Abbey Road. C'est fou de pouvoir observer les lions qui pioncent en famille, les hyènes qui se partagent une carcasse, les hippopotames qui s'engueulent, bref la vraie vie des animaux quoi ! Mention spéciale pour le phacochère, dont les guides se fichent éperdument mais qu'on aime bien avec son allure de gros cochon moustachu.

    Nous avons aussi rencontré des humains très intéressants dans leur genre - il faut dire que notre groupe était d'une composition peut être assez représentative du tourisme mondial au XXIe siècle :
    - Un scandinave placide qui démarre un tour du monde entre deux jobs
    - Un couple de chinois suréquipés et surflippés du soleil, habillés comme s'ils sortaient de l'opération Tempête du désert
    - Deux indiennes dont une particulièrement dictatoriale qui décide seule du programme et nous oblige à manger des chips épicées qui arrachent la tronche
    - Une américaine mytho et complotiste qui nous assure travailler pour le gouvernement américain sur des documents prouvant l'existence des chem trails et croit que des extraterrestres "vivent sur des fréquences parallèles".
    #TouristWatching

    Nous dormons dans un camp de tentes en bordure du parc, c'est l'option safari "budget" mais c'est quand même bien confortable. Dans le parc on a vu des lodges magnifiques avec piste d'atterrissage privée et tout le toutim. Expérience différente, mais a priori on verra tous les mêmes animaux...    Læs mere

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    Masai Mara 2

    24. januar 2020, Kenya ⋅ ☁️ 21 °C

    Les Masai de la région semblent vivre de l'élevage, d'un peu de cultures agricoles (maïs), et du tourisme. On voit pas mal d'hommes qui portent la shuka, une pièce d'étoffe rectangulaire à rayures ou à carreaux dans les tons principalement rose/rouge/orangé. Quelques femmes Masai portent encore beaucoup de rangs de perles multicolores autour des oreilles, du cou, du buste. Ce sont de bons businessmen qui ont tout compris au tourisme (et au droit à l'image) : les photos sont proscrites, ou payantes.Læs mere

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    Lac Navaisha

    26. januar 2020, Kenya ⋅ ☁️ 17 °C

    Nous prenons un bateau pour parcourir le lac Navaisha. Ici, des hippos qui baillent à s'en décrocher la mâchoire, et là, des ibis, des aigles et des hérons qui attendent le prochain poisson insouciant. Partout, des jacinthes d'eau. Le niveau du lac est monté ces dernières années, ce qui explique les troncs fantômatiques qui se reflètent à la surface. Des pêcheurs s'activent dans l'eau et tendent leurs filets en évitant les hippos.Læs mere

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    Ouh, you touch my tralala !Z'avez pas vu Sampras, j'ai deux mots à lui dire ?

    Nakuru

    27. januar 2020, Kenya ⋅ ⛅ 22 °C

    Le parc Nakuru abrite un paquet de rhinos ! Ils broutent tranquillement parmi les zèbres et les gazelles. Des phacochères se planquent quand le van arrive, mais on les crame vite avec leur absurde queue en drapeau qui dépasse des hautes herbes. Une nuée de pélicans est posée sur le lac, avec quelques flamants roses. Des singes se tripotent et nous montrent leur derrière.Læs mere

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    Les portes de l'Enfer (?)

    28. januar 2020, Kenya ⋅ 🌧 20 °C

    Hell's gate est un petit parc où on peut circuler en vélo ou à pied. Il se distingue aussi par de belles falaises et des pitons rocheux qui ont inspiré les dessinateurs du Roi Lion. Après avoir été trimballés en van dans les autres parcs on est bien contents de faire un peu d'exercice ! Ensuite nous prenons la longue route jusqu'à Amboseli. Les pistes sont détrempées, il y a de la boue rouge et glissante partout et le conducteur se galère pour avancer sans s'enbourber. Des bus publics empruntent pourtant ces routes chaque jour... Ici c'est la saison sèche, mais cette année il pleut. Les paysages de savane grillée sont remplacés par des étendues verdoyantes. Bref, c'est le gros bazar climatique.Læs mere

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    Amboseli 1

    29. januar 2020, Kenya ⋅ ☀️ 25 °C

    Le mont Kilimanjaro rend le parc Amboseli terriblement scénique. Mais la montagne mythique ne se dévoile pas si facilement. La plupart du temps, elle est dans les nuages. Tôt le matin, le sommet était visible, puis... pfffuit.

    Nous dormons dans des petites cabanes en bois en pleine nature. Autant dire que le soir, c'est la fête à la bébête là-dedans. Ca crisse, ça coasse, ça grillonne de partout, sous un ciel étoilé magique.

    Belles journés dans le parc où on rencontre beaucoup de groupes d'éléphants qui s'ébattent joyeusement. L'un d'entre eux est un vrai petit rigolo, il s'est mis une motte d'herbe sur la tête. Ça lui donne un petit style sophistiqué. 

    Nous rencontrons Rob et Theresa, un couple très sympa qui habite à Guangdong. Ils nous apprennent que le pic de l'épidémie de coronavirus est prévu en avril, soit pile quand on pensait se rendre en Chine. Dammit. On va attendre de voir ce que ça va donner dans les prochaines semaines...    Læs mere

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    Amboseli 2

    30. januar 2020, Kenya ⋅ ☀️ 26 °C

    Dernière journée dans les parcs du Kenya. On a vu les Big Five (éléphant, lion, buffle, rhinocéros et léopard) et les Ugly Five (hyène, marabout, vautour, phacochère et gnou) notamment grâce à notre guide James, la machine de la savane. On peut donc considérer qu'on a bien rempli notre mission de touristes et rentrer à Nairobi pour un petit shoot de confort moderne.Læs mere

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    Ne me regarde pas comme ça. Ton zizi sera coupé.
    Truc flippant qu'on doit mettre sur sa tête dans les semaines avant et après la circoncision 😱

    Nairobi 1

    31. januar 2020, Kenya ⋅ ⛅ 22 °C

    La métropole tentaculaire de Nairobi compte plus de 9 millions d'habitants. Au milieu, le très actif CBD : bâtiments historiques, banques, échoppes de tailleurs, cosmétiques, téléphonie, etc. Le moindre mètre carré est utilisé pour un kiosque Safaricom ou Airtel. Nous quadrillons ces rues pour faire nos petites emplettes et nous régalons de hummus et poulet biryani dans un resto "indo-arabe" qui propose des plats indiens et moyen-orientaux. Dans ce coin du monde, chapatis et shawarmas font bon ménage. En même temps, le concept de mélanger cuisines indienne et arabe, ça envoie du rêve ! Peu de mzungus, mais la ville doit bien avoir son lot d'expats un peu plus loin dans les banlieues chics. On va faire un tour au Musée National où s'entasse toute une population d'oiseaux empaillés. Mais devant le musée c'est un marabout lost in translation et bien vivant qui observe les passants.Læs mere

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    5Une petite révision d'économétrie. Ça ne peut pas faire de mal. 🤓

    Nairobi 2

    1. februar 2020, Kenya ⋅ 🌧 18 °C

    Tours et détours dans la ville à la recherche de dollars, bien plus pratiques dans la région que nos euros. Visite de la McMillan Library, en piteux état. Une vieille tête de lion empaillée, une paire de défenses géantes, des fiches tapées à la machine et des vitrines en bois, ça ferait un bon décor de cinéma. A la tour du KICC on a une vue à 360° sur la ville et les monts Ngong, sous une pluie torrentielle. On tombe sur un soudanais qui nous raconte une histoire de fou et nous demande de l'argent pour aller en Zambie. On lui file un peu de sous au cas où son histoire serait vraie. Dîner à base de gras dans un fast food sauce kenyane : frites, poulet frit et re-frit. A côté KFC c'est comme de la salade.Læs mere

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    Mombasa 1

    2. februar 2020, Kenya ⋅ ☁️ 29 °C

    La gare du Madaraka express pour Mombasa est flambant neuve. L'infrastructure et le train sont chinois, comme pour le Addis-Djibouti en Ethiopie. Bonne illustration du nouveau rôle de la Chine dans ce coin du monde. Nos voisins de train se lâchent sur les canettes de bière (pour monsieur) et les hot dogs (pour madame). 4h30 plus tard on est accueillis à Mombasa par un taux d'hygrométrie de folie. A partir de là, il faut laisser tomber l'idée de se sentir frais. Balade dans la vieille ville et le Fort Jésus, entre minarets rigolos et et portes sculptées. Les influences de Oman nous mettent dans l'ambiance pour la suite du voyage. Likoni Ferry, matatu puis tuktuk jusqu'à Diani Beach pour 3 jours de grosse-patating au bord de la mer. Les dernières nouvelles du coronavirus nous font considérer un autre itinéraire. Ca commence à sentir le sapin pour la route de Pékin!Læs mere

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