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  • Day 76

    Étape 54 : Galbydge - Ovre Ardal

    July 29, 2022 in Norway ⋅ ⛅ 22 °C

    Distance vélo : 109 km
    Dénivelé : 3 100 m D+
    Temps de déplacement : 5h38
    Tracé GPS 1 : https://strava.app.link/VvWeLWYAbsb
    Tracé GPS 2 : https://strava.app.link/BWN7TZ0Absb

    Distance course : 8,4 km
    Dénivelé : 500 m D+
    Tracé GPS : https://strava.app.link/L85KuA4Absb

    Ce matin j'ai mis un réveil, sinon je pense que j'aurais passé trop de temps ici vu le confort du lit.
    Je me prépare pour me mettre en route en attaquant direct dans le dur : une côte de 13 km à 10% de moyenne. Avec les quelques replats et le début moins pentu, autant dire qu'on est sur du 15% presque non stop.
    En 1h10 je suis en haut, à 1 900m d'altitude, au pied des glaciers et avec une vue sur la vallée encaissée d'où je viens.

    Je mets mes chaussures de course et c'est parti pour de nouvelles aventures. L'idée est de prendre encore de l'altitude histoire de quitter la station de ski d'été et de faire un sommet autour du Gallopigen, le sommet du pays à plus de 2 400 m.
    En moins d'une heure j'arrive sur un petit point de vu où je croise deux belges avec qui on parle une bonne demie heure. Quelle chance, ils sont en Norvège depuis 10 jours et n'ont pas eu de mauvais temps.

    Je les lâche pour prendre encore un peu d'altitude et faire un sommet à 2 200 m.
    De loin ça parait très encaissé mais en haut c'est juste un plateau avec de la roche volcanique.

    Je redescends tranquillement vers mon vélo après avoir bien profité, puis pareil à la descente, je profite des beaux paysages.
    Je récupère mes affaires que j'avais laissé chez mes hôtes de la veille puis je me fais même inviter à manger, on me dit que j'ai besoin de force. J'ai donc le droit à une grosse assiette de pates qui sera utile pour la suite.

    Je les remercie chaleureusement puis prends la route pour les 90 derniers kilomètres. Je sens que j'ai pas beaucoup mangé dans l'effort ce matin puisque j'ai faim d'entrée malgré l'assiette de pates.
    Au bout de 5 km je case un rayon et je m'apprête à traverser juste des hauts plateaux, donc il n'y a rien pour réparer. De plus c'est Armand qui a les clés allen, je peux rien faire. Je repars donc avec mon frein arrière qui frotte pour une montée de 900m de D+. Cette sensation est horrible, je force mais n'avance pas. Ça sera ça tout le long du parcours qui ne possède pas un mètre de plat.

    À 60 km je m'arrête complètement affamé, c'est un des jours les plus durs physiquement avec ce freinage forcé, j'hésite à m'arrêter ici mais il me reste une montée de 400 m et une autre de 200 m. Je me lance, c'est toujours dur mais ça le fait. Ensuite c'est juste 1 300 m de descente pour rejoindre le niveau de la mer.
    Malgré la difficulté c'est une des plus belles routes que j'ai fait tout du long avec des enchainements de cols au milieu de nulle part.

    L'arrivée se fait après 21h, dans une ville trop importante pour trouver de bons spots. A plus de 23h je déciderai donc de poser mon matelas sur du goudron à coté d'un entrepôt. Toute façon il ne pleut plus ces jours et je suis explosé de fatigue donc ça suffit !
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