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  • Day 101

    Des sardines au Laos

    April 19, 2018 in Cambodia ⋅ ☀️ 16 °C

    Depuis notre départ, on en a vu des vertes pis des pas mûres côté transport et il n'y a plus grand chose qui nous surprend.

    Ce matin, quand on a vu que notre bus pour le Laos avait plus de deux heures de retard, on s'est regardé en riant et Caro a dit : « This is gonna be one for the books ». On pouvait le sentir... et Dieu qu'on avait raison!

    Notre « autobus » est finalement arrivée avec trois heures et demies de retard et là, on a vite compris qu'on apprendrait à connaître nos voisins assez rapidement.

    L'autobus était en fait une fourgonnette 15 passagers. Nous étions 15 voyageurs (dont plusieurs grands jacks qu'on pourrait facilement qualifier d'armoires à glace) sans compter le chauffeur qui, au plus grand étonnement de tous, s'est arrêté à la sortie de la ville pour prendre sa femme et son enfant en chemin!

    On est donc partis vers la frontière, 18 dans une van de 15, les bagages sur le toit, les genoux sous le menton à cause des poches de riz sous nos pieds, un couple empilé sur le siège passager à côté du conducteur et un Belge avec la femme et l'enfant du chauffeur sur lui.

    En plus de faire archi chaud (pas d'air climatisé), la route était ultra cahoteuse question de rendre les deux heures de route encore plus confortables.

    Heureusement, au poste d'immigration ça s'est super bien passé et nous nous retrouvions dans un temps raisonnable pour faire le reste de la route jusqu'à Don Det.

    Mais là, surprise! La van 15 passagers (cambodgienne) a été échangée pour une 12 passagers (laotienne)... mais nous étions toujours 15 voyageurs.

    Éblouïs devant l'absurdité de la situation, nous sommes tous rembarqués en mode sardine en riant. Une fois tout le monde installé (4 personnes par rangée - même en avant), un compatriote néerlandais s'est exclamé, avec l'air le plus sérieux du monde : « I'm so sorry guys, but I just farted! ».

    Tout le monde s'est esclaffé dans un fou rire qui a dû durer un bon 5 minutes. On était encore plus collés, suants et inconfortables que la première fois, mais c'était clair pour tout le monde que la seule chose que nous pouvions faire était de rire de la situation.

    This was definitely one for the books!
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