Choma place

On traverse littéralement le désert quand nous apercevons un bâtiment de vive couleur, le « choma place » qui offre hébergement, repas et boissons. Nous allons pouvoir nous laver car rappelez vous nous sommes des muzungus très sales, des poubelles sur pattes comme dit Sarah.

Après avoir pris une bonne douche, nous partons à la recherche de notre gibier du soir (réalistement nous allons voir le cuisto) et nous demandons du riz et des épinards, plus du poulet pour moi. Nous demandons quand même combien de temps cela ça prendre. Une demi heure nous dit-on. Fort bien ! Nous avons donc le temps de visiter le « VIP lounge », soit une sorte de discothèque/bar aux lumières stroboscopiques multicolores (il est 18h, peut être un peu tôt pour nos yeux). Nous demandons deux « cold beer » bien chaudes que nous buvons allègrement en attendant notre pitance. 18h30, 18h40 toujours rien… mais ne nous affalons pas. 19h00, 19h15, le cuisto est-il allé chasser lui même ce pauvre poulet ? Peut-être que les épinards courent trop vite… Oui, l’alcool de la bière locale Tusker a bien eu le temps de monter dans les mollets ou peut être dans la tête je ne sais plus.

C’en est trop, nous demandons à notre chère hôtesse de VIP lounge/ bar/ discothèque d’aller voir en cuisine ce qui se passe. « Let me check » nous dit elle, puis reviens 5 minutes plus tard avec un « almost ready ». Effectivement, 5 minutes plus tard arrive notre cuisto avec nos plats. Nous avalons notre nourriture en 5 minutes en rythme avec la musique puis demandons la note. Inversement au plat, elle est plutôt salée…
On nous demande au moins 3 fois le prix standard et mon poulet coûte plus cher que la chambre. Le cuisto revient pour « négocier ». On se croirait au marché ! Finalement nous arrivons à nous accorder, sans d’ailleurs trop de résistance, preuve que comme mon poulet, nous étions destinés à se faire plumer.

La discothèque finalement n’aura pas duré toute la nuit faute aux clients inexistants. La nuit aura donc été très paisible.Read more