Soleil brûlant

Nous nous sommes réveillés plein d’entrain ce matin à 6h. Il faut dire que la veille, nous étions déjà couchés à 20h… Aujourd’hui, le programme est ambitieux : 104km à faire. Ce qui constitue notre record absolu de kilomètres. C’est faisable car la route principalement descend, mais par contre la route est une piste plus ou moins carrossable pour des vélos. Pour ne rien arranger, le vent semble venir de face. Qu’à cela ne tienne, nous sommes très motivés.

A 11h, nous avons déjà roulé presque 60km, soit plus de la moitié. Je me retourne et voit au loin Sarah qui est à côté de son vélo. Il semble y avoir un problème… je fais demi tour et arrive rapidement à sa hauteur. C’est une double crevaison avant et arrière... que ce soit les arbres ou les arbustes, tout ici est piquant. Le soleil frappe si fort que tout devient brulant sur le vélo. Nous commençons à manquer de rustines de rechange. Si cela continue à ce rythme, nous n’allons plus être en mesure de pouvoir réparer…
Surtout qu’un deuxième problème éclate, un rayon cassé à l’arrière et une voilure de jante assez importante. Et pour couronner le tout, voilà que le pédalier commence à cliqueter. C’est tout ce qu’on attendait d’une journée qui par sa nature kilométrique déjà, annonçait une grande difficulté. Voilà qu’on doit aussi gérer des problèmes mécaniques et la chaleur difficilement supportable.

17h30, il nous reste 12 kilomètres. Sarah m’annonce une nouvelle crevaison. Celle-ci semble très lente, nous décidons de regonfler le pneu tel quel en espérant pouvoir faire quelques kilomètres avant de remettre de l’air à nouveau. Car la nuit approche, et nous sommes vraiment décidés à rejoindre notre destination. Nous regonflons deux fois encore le pneu, et finissons crevés, comme ce dernier, à un hôtel encore une fois loufoque mais sympathique. Nous avons réussi ! Restera à trouver quelqu’un qui aura le matériel nécessaire pour réparer le vélo de Sarah mais chaque chose en son temps. Ce soir, c’est la victoire !Okumaya devam et