Palazzo Imperiale di Massimiano

Hello les amis,
Voici le récit de nos derniers jours qui nous ont menés jusqu'à Milan.

On nous avait prévenu au départ de Nice, il semblerait que l'Italie ne soit pas reconnue pour son hospitalité pour les voyageurs itinérants. Il ne tient qu'à nous de tester cela et renverser la balance !?

Un changement de pays, cela implique également de nouvelles habitudes. La Siesta, mais également la barrière de la langue que nous n'avions pas rencontré jusqu'alors. Nous apprenons donc le minimum syndical pour échanger.

Nous voici donc en route pour Turin. Nous sommes subjugué par le paysage : un plateau tout a fait plat, entouré des Alpes qui donnent envie de s'y attaquer. Ces montagnes nous guideront pour la suite du trajet, sans jamais nous y confronter.

Nos premières demandes de logement confirment les dires: les Italiens ne sont pas enclins à nous ouvrir leur jardin. Nous ne savons pas trop si cela vient de la barrière de la langue ou d'une incompréhension de notre besoin. Nous optons dès lors pour le camping sauvage.

Nous prenons quelques jours pour visiter Turin en goûtant au confort d'une auberge qui nous permet également de faire quelques agréables rencontres le temps d'un soir. La 4eme ville de pays ne nous transcend pas par sa richesse culturelle.
Nous continuons alors notre route.

Nous voici à une bifurcation : soit nous continuons à suivre l'eurovelo 8, suivant le Pô jusqu'à son Delta, soit nous cédons aux attraits touristiques de Milan, le lac de Garde ainsi que Vérone. C'est pour cette seconde option que nous optons. Car choisir c'est renoncer, nul ne sait ce que notre traversée de l'Italie aurait été si nous étions resté sur l'itinéraire initiale.

Nous restons dans la campagnes italiennes. Personne ne parle anglais et il n'est pas facile pour le moral d'essuyer tous les refus pour planter notre tente. Nous nous sentons seuls dans une pays pour lequel nous ne sommes que des anonymes. Nous avons eu très peu d'échanges en cours de route et nous arrivons à Milan.

C'est donc sur cette bien triste image de l'Italie que nous arrivons à Milan. Heureusement, les semaines suivantes furent bien plus réjouissantes.

Nous visiterons Milan pour la journée. Ce qui est bien suffisant pour nous. A vrai dire, nous sommes devenus allergiques au tourisme de masse et a faire la queue pour prendre des photos. Nous faisons route pour quitter la ville et c'est là que, au détour d'une ferme, un fermier nous propose un bout de chemin privé pour passer la nuit...il y a du changement dans l'air!Read more