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  • Day 77

    Rumipamba

    March 17 in Ecuador ⋅ ☁️ 15 °C

    J40

    35km
    977m d’ascension
    4h15 actif sur 7h25 total
    9km/h

    Altitude à l’arrivée 3016m

    Départ ce matin de la casa de ciclista de Tumbaco. La veille, nous étions revenus en soirée pour pouvoir partir directement ce matin vers Cotopaxi. Santiago nous a même gratifié d’une nuit dans une chambre inutilisée de sa maison, pour ne pas avoir à monter la tente. Finalement, nous ne partons pas si tôt car… c’est l’anniversaire de Lucas, un des deux jeunes cyclistes allemands qui sont arrivés la veille. Gustav, son ami, a acheté un gâteau qu’il nous sert pour déjeuner, et nous lui chantons joyeux anniversaire en espagnol et en allemand.. Santiago, sa conjointe Ana-Lucia, leur fille Ana-Carolina, et la grand-mère nous invitent à partager un déjeuner.

    Nous roulons environ 1h30 sur des routes asphaltées et tout en montées/descentes pour sortir de l’agglomération de Quito. Nous faisons un arrêt lunch à un bon petit resto dans une ville qui a l’air de faire du cochon grillé sa spécialité! Dès que nous quittons la ville, nous arrivons sur des routes de pavés, et puis pire encore après : des caminos de piedras, soit des chemins de pierres très cahoteux.
    Je (Alice) vois pour la première fois au loin le Cotopaxi, volcan reconnaissable avec son cratère symétrique et enneigé, à moitié caché dans les nuages! Nous le perdons de vue rapidement, il est probablement caché derrière un de ses volcans voisin. Ici, un volcan peut en cacher un autre!
    Nous avançons très très lentement sur les caminos de piedras, entre 4 et 6km/h et en mettant souvent le pied à terre pour pousser dans les côtes. Nous réalisons que nous ne pourrons pas nous rendre à notre destination avant la tombée de la nuit. Il ne reste qu’une dizaine de kilomètres, mais cela correspond à 2h sur ces chemins, et il nous reste encore à nous arrêter pour acheter de quoi manger pour les prochains jours et/ou pour souper. Après un arrêt rapide pour manger de délicieuses empenadas au queso (qui ressemblaient plutôt à de beignets sucrés) et un verre de colada morada bien chaud (boisson de farine de maïs mauve aux fruits rouges locaux et épices), nous commençons à nous mettre en quête d’un endroit où dormir. Nous achetons quelques vivres à un dépannage du village et Jérémie demande s’il y aurait un endroit où camper. La vendeuse nous indique tout simplement le parc du village juste en face, devant ce qui semble être le bureau des pompiers. Nous installons la tente et nous préparons à dormir, après 2 mois et demi, c’est notre premier camping « sauvage »!
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