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  • Day 17

    Communisme et génocide

    November 5, 2018 in Cambodia ⋅ ☀️ 30 °C

    Ouille ! Pas super cool ce titre...

    Bienvenue sur le blog de deux amoureux pour un nouvel article redigé à Phom Penh, capitale du Cambodge, marquée par une histoire sanglante, triste et folle.

    Certains la connaissent, d'autres ont entendu parler des Khmer rouges, d'autres ne savent pas de quoi il est sujet ici. Nous allons faire simple pour cette petite page d'histoire.

    Les Khmers sont les habitants du Cambodge (en tous cas, l'ethnie la plus présente dans le pays). Au Cambodge, on parle Khmer. Le 17 avril 1975, Phnom Penh voit entrer dans ses portes les fameux Khmers rouges. Ces Khmers rouges sont en fait des Khmers comme les autres mais adhérents aux idées radicales communistes d'un certain Pol Pot. Le but des Khmers rouges : faire que le Cambodge devienne complètement indépendant des autres pays. Du coup, ca implique de mettre toute la population dans les champs, la fin de l'argent, plus de professions dites intellectuelles : tous paysants. En 3 jours les Khmers rouges ont vidés la capitale de TOUT le peuple et l'ont envoyé dans les campagnes. L'objectif fixé par Pol Pot : tripler la production de riz. Objectif impossible. Sensuit l'exécutions de tous les opposants au régime, tous les individus soupconnés de vouloir contrecarer les plans du parti, tous les gênants... Au final, c'est plus d'un quart de la population cambodgienne qui est tuée par le régime. 1 500 000 personnes. Pioche, coupe coupe, bamboo et j'en passe, tout, mais le moins possible d'arme à feu, ça fait du bruit et ça coute cher. Avant de mourir, les prisonniers devaient rédiger de fausses confessions et delations relatant qu'ils avaient trahi le régime. Ils subissaient la torture jusqu'à ce que les Khmers rouges aient le papier signé de la main de la victime.

    Il est difficile d'imaginer tout cela aujourd'hui. Phnom Penh est une ville qui fourmille et qui grouille à tout heure. L'espace manque, le plastique est partout, les gratte-ciels naissent ça est là sans odre apparent. En 30 ans la vie a repris son cours. Il reste cependant ces endroits terribles qui on vu des miliers d'assassinats. Ils sont accessibles, visitables et fortement parlant grâce à un audioguide d'une très bonne qualité qui n'épargne aucuns détails. Le silence règne dans ces lieux de mort, un silence de choc et de respect. L'homme est capable de bien des atrocités pour défendre ou imposer une idée.

    Transition brutale :

    Dans un tout autre registre, nous avons été dans une église internationale ce dimanche. Nous avons passé l'après-midi avec une grappe de gens de tous horizons et présents à Phom Penh pour des raisons diverses. Un dimanche en mode sabat relax :)

    Ps : La dernière vidéo vous montrera de quelle manière les glaçons circulent au central market !
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