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- Dag 3
- maandag 20 oktober 2025 om 19:33
- 🌙 19 °C
- Hoogte: 1.299 m
NepalKatmandou27°42’29” N 85°20’23” E
J1. Katmandou
20 oktober, Nepal ⋅ 🌙 19 °C
Bon ben on est claquasse de sa mère, aujourd'hui.
Un sketch monumental au moment de sortir de l'aéroport et trouver notre taxi, envoyé par l'hôtel. Evidemment, personne en vue. Des dizaines de guides, chauffeurs et autres meneurs de meutes touristiques se tiennent à la sortie avec leurs panneaux où sont inscrits les noms des passagers clients. On cherche de l'Allemand, aujourd'hui, mais point d'Olivier Roche. Appel à l'hôtel, "Ah bon, il est pas là?"
Donc, il nous en commande 2, qui nous seront offerts du coup, merci Monsieur, et on n'a plus qu'à attendre.
On attend.
Et on attend.
Et on voit arriver un type avec une feuille écrite à mon nom... il était vraiment là alors... gêné, il nous appelle 2 taxis qui finissent par nous déposer à un hôtel flambant neuf.
Les chambres sont très bien, grandes et propres.
On décide de prendre notre déjeuner ici. Après une grosse demi-heure d'attente qui nous laisse supposer que rien n'est prêt en avance, et donc ultra frais. On commande des momos, ces sortes de raviolis typiquement népalais à manger avec une sauce un peu piquante. Tiens, y'en a des cuits à la vapeur. C'est les originaux, inévitables, on a 2 bleus à former!
Tiens, y'en a des frits, ça peut être bon aussi...
Oh et un chowmein, ce plat de nouilles chinoises frites avec morceaux d'omelette, petits pois, chou, poulet, oignons.... que des bonnes choses, te dis-je, lecteur incrédule. Les plats qui arrivent une demi-heure plus tard sont gigantesques. On se fait littéralement péter le bide. Sacrilège ultime: on laisse des momos. Oui.
On s'accorde une petite sieste de 30 minutes parce que je te rappelle que nous n'avons pas fermé l'œil de la nuit entre ces 2 vols depuis Paris. Ça commence à piquer.
Puis on fait une première visite de Durbar Square, la version népalaise de la cité interdite chinoise : un complexe de temples qui constituait le palais royal et où seule la famille royale et la cour vivaient. Bon c'est du basique, hein, on n'est pas là pour l'exactitude historique.
Retrait dans un ATM, parce qu'on l'a oublié, il faut payer 1000 roupies (6€) pour pénétrer sur zone. Et attention messieurs-dames, c'est que du visuel : pas de barrière, pas de checkpoint, on vous court juste après pour vous demander de payer. À la népalaise.
On découvre la maison de la Kumari, cette déesse vivante honorée dans plusieurs villes népalaises. Cette gamine est choisie selon des critères plutôt... étranges (avoir une ombre dorée, une voix grave comme celle d'un moineau - punaise on n'a manifestement pas les mêmes piafs!), et ne redescend de son piédestal qu'une fois la première menstruation attestée. Bref. On n'est pas sur la même culture.
Puis on se perd dans les rues du centre de Katmandou, où depuis hier et jusqu'à mercredi on célèbre la fête de Tihar, un peu la Fête des Lumières népalaise, où l'on honore la déesse Laxmi. L'équivalent indien est Diwali. A l'entrée des commerces, des maisons, ils dessinent aux stylos à poudre de couleur des sortes de mandalas éclairés de petites bougies, c'est très joli. Ils sont tous assis par terre à dessiner avec précaution leurs arabesques. Mise à part que ces mandalas colorés sont souvent accompagnés par une trainée marronasse qui part du centre du magasin et s'étire jusqu'aux motifs en poudre comme si quelqu'un avait été pris d'une diarrhée bien vénère et s'était traîné jusqu'à l'entrée pour y faire un caca de volutes colorées et harmonieuses. C'est gênant, quand même, sans comprendre le pourquoi du comment culturel, ça gâche un peu la magie...
Partout, les rues et les bâtiments du centre sont décorés de rampes de lumières multicolores, la population vit, marche, court, klaxonne et pétarade au rythme d'une circulation frénétique sur des routes sans panneaux de signalisation ni feux tricolores.
A ce moment-là, on sent bien que Nath et Hervé sont en mode éponge, ils regardent tout, sentent tout, observent tout. Le spectacle est tout autour de nous.
Nous retrouvons un taxi sans peine que nous marchandons pour nous ramener à l'hôtel après avoir parcouru le méandre de petites rues du centre-ville de Katmandou.
La soirée ne s'arrête malheureusement pas là. J'ai l'ingéniosité de proposer à tout le monde, avant de remonter en chambre, de nous poser dans la salle de restaurant pour boire un coup, tellement nous avons chaud et nous sommes desséchés de poussière et de pollution. Nous passons commande auprès de la demoiselle qui se trouve derrière le comptoir, elle écrit notre commande sur son carnet de commande, puis nous montons au rooftop où elle nous propose de nous apporter les boissons lorsqu'elles seront prêtes.
Au bout de 20 minutes, toujours rien. Olivier et Nathalie repartent quatre étages plus bas et là, surprise, elle n'a pas l'air de savoir de quoi ils parlent. Ils lui rappellent la commande et celle-ci arrive finalement, apportée par deux serveurs à peine sortis de l'adolescente.
Ma parole, mais ce resto est tenu par des stagiaires de troisième ou quoi!? On n'est pas loin d'être les seuls clients, ils foutent rien de la journée et trouvent le moyen de ne pas y arriver correctement!!
1 des bières est éventée, un cidre est à température ambiante et le coca n'est pas light parce qu'ils n'en ont plus.
On passe immédiatement commande pour le dîner, on sait que cela va prendre une heure.
Ah? Une demi-heure, nous informe la demoiselle? Soit. Nous nous attendons à 1 heure. Et nous gagnons.
Ce soir c'est Thali, poulet ou mouton. Un plat indien combinant une viande en sauce, des légumes cuits dans une autre sauce, quelques légumes crus coupés en rondelles, et d'autres productions dont nous n'avons aucune idée.
Les 3 zozos que j'ai avec moi se tordent, que dis-je, se convulsent de douleurs après les premières bouchées : le plat est à l'évidence bien trop épicé pour eux! C'te bande de voyageurs du dimanche. J'essuie discrètement la goutte que j'ai au nez. Parce que oui, ça picote un peu hein. Et je poursuis mon repas comme si de rien n'était.
La soirée se termine sans dessert. On est de toute façon trop fatigués pour faire autre chose que se coucher rapidement.Meer informatie

















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