• J10. Départ de Pokhara

    29 Oktober, Nepal ⋅ ☁️ 25 °C

    Et voilà, dernière matinée à Pokhara. Après le même petit déjeuner insipide, nous faisons nos sacs et nous partons pour une nouvelle session d'achat de souvenirs aux alentours de l'hôtel en attendant que le taxi vienne nous chercher à 10h.
    Le tailleur me fait de l'œil, depuis le premier voyage. Non, lecteur aux idées mal placées, pas ce genre d'œil. Il fabrique ses propres vêtements, et certaines chemises sont ma foi fort sympathiques. Sans vraiment chercher à acheter quelque chose, je me dirige à l'intérieur de la boutique et commence à essayer un vêtement. Trop grand, trop long, trop large. " I can fix for you in 10 minutes! My clothes I make!". Ils sont quand même trop forts, ces Népalais : Il dit qu'il peut me le raccourcir et l'arranger à ma taille en 10 minutes !
    Moui... mais non. Il est sympa mais il y a de grandes tâches décolorées dans le dos. Je ressortirai finalement 10 minutes plus tard avec l'aide de Nathalie comme conseillère vestimentaire avec un autre modèle et une chemise tout deux réalisés en chanvre. J'ai plus qu'à me laisser pousser les dread et le tableau sera complet... Et quant à la question que tu te poses, lecteur curieux, je te dirai peut-être un jour si ça gratte ou pas.
    Malheureusement, le petit magasin de souvenirs tibétain est fermé, et je ne peux donc pas retrouver le commerçant pour lui montrer la photo que nous avions prise lors du dernier voyage. Tant pis.
    Par contre, nous n'avons pas oublié la boutique d'épices juste à côté. Il nous faut absolument du thé masala. Sur chaque mur, les étagères sont encombrées de bocaux de poudres de toutes sortes allant des plus basiques comme la cannelle ou la coriandre jusqu'aux fioles de gras de lait de yak qui a une odeur pestilentielle.
    Nous faisons nos affaires, prenant quelques centaines de grammes de thé masala, sans marchandage cette fois, car les prix sont corrects.

    Après les derniers au-revoirs et dernières photos avec l'équipe de l'hôtel, un gros van vient nous chercher, traverse une partie de la ville dans une circulation chaotique habituelle et nous arrivons à l'aéroport où nous n'avons plus qu'à attendre lors du décollage.
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