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On se lève pour notre dernière nav ! Il ne nous reste pas beaucoup de miles à faire mais on espère en faire la majorité à la voile.

On hisse la grand voile sous le regard du Cap’tain et Bernard crie à Mathilde «La Driss au taquet » elle le regarde pour obtenir des indications puisqu’elle l’entend mais ne comprend pas et, Bernard, crie de nouveau la même phrase, 3 fois d’affilé. Pas d’explications. (Classique devoir de math avec son père 🤓)

Finalement le vent n’est pas de notre côté donc on doit faire la moitié de la nav au moteur….

On remonte le canal de la Clyde (qui va jusqu’à Glasgow) jusqu’au port de Bowling.
Dans ce canal il y a des bancs de sables qui sont délimités pas des bouées.

Pour votre information :
- les bouées rouges sont numéroté par des nombres pairs
- les bouées vertes sont les numéros impairs
- en rentrant au port, « garde dans ton cœur le souvenir de tes pairs ». Le cœur étant à gauche, on garde les bouées rouges (chiffres pairs) à gauche du bateau, et les bouées vertes à droite.
- attention à ne pas sortir de cette haie d’honneur de bouées sinon, on court un risque de se prendre les bancs de sable !
- quand on sort du port, c’est l’inverse : bouées vertes à gauche et bouées rouges à droite.

Agnès barre poème pour rester entre les bouées et en même temps on papote et rigole. Bernard sort sa tête de la cabine regarde Mathilde et dit :
« Attends attends, là elle barre, laisse-la se concentrer» .
Fou rire ! Les frères et sœurs d’Agnès ne lisent malheureusement pas ce Find Penguins mais ça ressemble beaucoup à notre vécu de la conduite accompagnée (le principal intéressé se reconnaîtra).

Une fois arrivés à proximité de Bowling, on se rend compte qu’on a pas assez de fond pour s’installer. On appelle la marina pour savoir si c’est possible de rentrer quand même, Chris le mec de la marina semble accepter notre arrivée à condition qu’on ait une assurance du bateau, Abi sa collègue est ferme c’est non.

Il faut donc chercher une nouvelle marina et surtout appeler pour confirmer qu’ils ont assez de fond pour Poème. On (donc Mathilde) se lance dans un exercice de compréhension orale (en Écossais, pas du tout la même chose que l’anglais) pour appeller une à une toutes les marinas du coin. Finalement on (donc toujours Mathilde) trouve une marina, celle de Rhu, à 2h de nav. On arrive pendant la golden hour et c’est très beau !

Bernard propose à Mathilde de faire la manœuvre dans le port de Rhu et c’est Mathilde qui accoste Poème comme une cheffe ☀️
Évidemment on échappe pas au fameux :
«Larguez les amarres vite, dans le CHOMARD EST-CE QUE L’AMARRE EST BIEN DANS LE CHOMARD»
Évidemment elle est dans le CHOMARD on a compris dès la première fois qu’il a crié au port.

Pendant le repas Bernard nous propose un quizz de nos connaissances en voile et autant vous dire qu’on est prêtes pour la transat ⛵️Read more