Cambodge 2024

Levés à 4h, récupérés à 4h30 par un taximan, on traverse Siem Reap de nuit, presque endormie. Quelques boîtes de nuit à ciel ouvert font de la résistance mais guère plus. On zig zag entre les tuk tuk et les motocyclettes avec notre voiture prévue pour grimper la montagne. On arrive à l'entrée d'Angkor Wat, il fait nuit noire mais les agents sont déjà une dizaine à l'entrée pour contrôler les billets. C'est bippé, on marche sous les étoiles, longeant les arbres aux feuilles frémissantes, entre les insectes nocturnes qui chantonnent. C'est une belle nuit étoilée. On arrive au bord de l'eau, comme conseillé par notre guide du lundi, on ne va pas sur le pont, on ne traverse pas l'enceinte, non, on reste au niveau du premier bassin et on se déplace sur la gauche jusqu'à exactement l'emplacement parfait. On s'assoit, avec nos boîtes en feuilles tressées qui contiennent notre petit déjeuner (œuf dur, poivre, chocolatine, oui c'est écrit chocolatine sur le menu). Et on attend.

Les étoiles, les dégradés de bleus, une lueur un peu plus clair au loin, la silhouette du temple qui commence à se dessiner... les berges se remplissent un peu pendant qu'une foule passe au pas de course le pont pour trouver le meilleur spot à l'intérieur de l'enceinte. On attend.

Et soudain, le ravissement, du bleu, du violet, du rose, quelques nuages qui nous chagrinent un peu, mais la magie du lieu opère. Bienvenue à Angkor Wat.

Et sur un petit nuage, on découvre une nouvelle facette d'Angkor: les pierres endormies éclairées par la lumière orangée du soleil accueillent une nouvelle fois les mille et un pieds humains journaliers venus admirer sa magnificence.Læs mere