Arrivée à La Paz

Arrivés au terminal de bus de La Paz avant le lever du jour, nous rampons jusqu’à notre auberge réservée la veille par Anaëlle, toute tremblante à l’idée de nous décevoir par son choix. Premier point positif, l’auberge nous accueille dès 6h du matin, nous empêchant ainsi de succomber aux températures typiques d’une ville à 4000 mètres d’altitude plongée dans la nuit (c’est froid). On s’endort sur les canapés de la cour intérieure pendant quelques heures, avant d’emménager dans notre dortoir et de vagabonder en ville.

Là, nous rejoignons le marché du centre, sorte de centre commercial de plusieurs étages où l’on trouve vingtaine de stands de produits frais, et environ deux fois plus de mini restaurants aux étages supérieures où nous subissons l’appel de toutes les cuisinières en quête de clients. Comme tous les jours qui suivront à la Paz, on en choisit un au hasard et on mange, comme d’habitude, un bon repas pour le prix d’un café en France. Nous nous arrêtons ensuite à un stand de jus de fruits servant des verres d’un litre, et nous repartons découvrir le centre ville, avec de nombreuses rues commerçantes ainsi que le « marché aux sorcières ». Ce marché est classique à l’exception des fœtus de lamas qui sont vendus aux devantures de chaque commerce, qui sont utilisés pour des cérémonies et évidemment pour s’attirer les bonnes faveurs de la Pachamama qui en raffole.

L’anniversaire de Louis approchant, deux équipés composées de Victor et Joseph d’une part, et d’Anaëlle et Amina d’autre part se mettent à la recherche d’un cadeau sans quoi le petit Louis serait bien malheureux le jour de ses 23 ans. Nous passons l’après-midi à nous promener en ville (La Paz rassemble deux millions d’habitants, il y a de de quoi marche), puis nous retournons au centre pour parcourir la ville de tout son long… en téléphérique ! En effet, La Paz étant répartie dans une sorte de cuve, plusieurs lignes de télécabines existent pour rallier différents points de la ville : comme à Grenoble mais à l’échelle de la capitale d’un pays. Le tour dure pratiquement une heure, et nous survolons une dizaine de cabinets de dentiste, soit dix de plus que ceux que nous avons croisés en Bolivie. Une fois au sommet, nous profitons d’une très belle vue sur l’ensemble de la ville, et nous en profitons aussi pour faire une pyramide – une tradition instaurée par les deux filles qui ne manquent pas de faire de l’accro sport à chaque nouveau lieu découvert – avant de rejoindre notre auberge pour le reste de la soirée.

L’auberge si judicieusement choisie par Anaëlle nous permet de manger, boire et passer toute la soirée sur place. Nous jouons aux cartes avec un Anglais, et nous partons nous coucher pour mieux pouvoir découvrir la ville demain !

BisousRead more