Tuni : Jour 4 (départ 😪)

Ce matin, c'est notre dernier jour à Tuni. Le matin, on en profite pour faire une petite randonnée tranquille au-dessus du village. Après environ 20 minutes de marche, on passe à travers un petit village à moitié abandonné car seule une maison est habitée.
Deux chiens sortent d'ailleurs en furie du détour d'une maison et Louis, en tête de cortège, prend peut et se met à courir en fuyant les chiens. Joseph, à ses côtés, grand amis des chiens pourtant, n'a d'autres choix que de se mettre à courir lui aussi, au risque de se faire mordre. Mais après s'être arrêté calmement, les chiens se mettent à faire de même et on peut continuer notre randonnée.
On gagne en hauteur, ce qui nous offre une belle vue sur la vallée, d'autant plus qu'il fait beau temps et celà offre une meilleure lumière. On se rapproche aussi du Potosi et on peut mieux admirer sa grandeur. On rentre au village aux environs de 12h en coupant à travers les champs et colinnes, croisant troupeaux d'alpacas ainsi que de vaches accompagnées de taureaux bien imposants.

Après s'être reposé et avoir préparé nos affaires, on se met à table pour déguster notre dernier repas ici, délicieusement préparé par Lisette encore une fois. Les adieux avec nos hôtes sont déchirants et durent une éternité. Avant de partir, on tourne cependant une vidéo, filmée par Roger pour alimenter entre autre son compte tik-tok, où on danse en faisant n'importe quoi. Mais le chauffeur s'impatiente et on doit donc se dépêcher.
Dans la voiture, la fatigue ainsi que notre tristesse prennent le dessus et tout le monde s'effondre en dormant dans la voiture jusqu'à arriver au point final: la fin du téléphérique bleu. Notre arrivée à l'hostal, synonyme de repos et de connection wifi pour donner des nouvelles à la famille, n'est pas pour tout de suite.

Une fois arrivé, il s'avère qu'il y a un problème avec notre réservation. Louis avait réservé mais il semble que les gérants aient fait n'importe quoi et qu'il n'y a plus de places disponibles dans le dortoir de 20. Après une négociation de quelques minutes gérée d'une main de maître et de fer, on arrive à avoir une nuit dans une habitation de meilleure qualité pour le même prix. On va pouvoir dormir plus tranquillement et se reposer un peu.

Malheureusement, à la tombée du soir, Anaëlle et Joseph tombent sévèrement malade. Tuni et notre famille d'hôte leur manquent terriblement. On part au lit en espérant que tout aille mieux demain. La journée du lendemain ne sera pas trop violente, on ira se balader en ville et tester un équipement pour l'ascension du Huyana Potosi donc ça devrait bien aller pour eux.Läs mer