Amazonie J6 : Adieu Juancito

Juancito nous tire du lit tôt le matin pour que nous puissions profiter du lever du Soleil sur une plaine à l'écart du camp. Malgré la vue magnifique, c'est bel et bien le réveil de la faune dans les arbres qui restera l'expérience la plus impressionnante. Il eut suffit que deux oiseaux se réveillent en criant pour que le concert commence, si bien que nous sommes retournés sur les berges de la rivière pour assister au spectacle. Une fois le soleil bien levé et une dizaine de piqûres de moustique plus tard, nous retournons nous jeter sur notre dernier petit déjeuner de roi. Nous disposions à peine du temps pour faire nos affaires que Juancito démarrait le moteur de la barque pour nous emmener nager... avec des dauphins d'eau douce. Louis et Joseph sont terrifiés à l'idée de partager la même eau que des crocodile, tandis que Victor, ancien grand joueur de water-polo, semble léviter sur l'eau, prêt à courser les dauphins qui sortent à peine leur aileron pour respirer. L'allure de Victor ne sera dépassée que par Louis qui, au bruit d'un gros plongeon inconnu dans l'eau et toujours par peur des crocodiles, parcourut les 50 mètres jusqu'à la barque en une poignée de secondes tout en tractant Amina par une bouée. Finalement, nous avons pu profiter de quelques dauphins et de l'eau bien chaude de la rivière, et nous revenons une dernière fois au camp pour prendre nos affaires.

Une fois les 3 heures de barque nous menant jusqu'au village terminées, nous partons en voiture jusqu'à Rurrenabaque. Le trajet est cauchemardesque, Louis a les genoux qui mordent la boîte à gant, tandis que Victor, endormi, manque de se tordre le cou à chaque virage du chauffeur. Nous parvenons tant bien que mal à Rurrenabaque, et disposons de quelques heures pour appeler nos familles, manger (ils ont même des petits pains comme en France !) et surtout prendre un touc-touc nous menant jusqu'au bus du retour vers La Paz. C'est là que Christelle nous annonce son départ le lendemain, nous passons donc le trajet à nous reposer pour lui faire les meilleurs adieux possible dès notre arrivée à la capitale.

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