Pablo Neruda, street art et new hostel

Par Arzhêl,

On se lance dans la visite de la ville seuls cette fois. On est perdus sans le guide (que l'on croise en plein street-artage) mais maps est là. On remonte l'avenue Alemania qui fait le lien entre tous les cerros (quartier) de la ville et qui doit nous emmener sans détour à la Sebastiana, la maison de Pablo Neruda.
Située dans les hauteurs de la ville, il avait une vue imprenable sur le port, surtout depuis son lit. On apprend une flopée d'anecdotes sur le poète et sa vie grâce à l'audioguide mais pas énorme sur son œuvre. On a surtout appri que c'était un bon vivant qui avait se déguiser et regarder le port.
On continue ensuite notre chasse au graffiti jusqu'au museo cielo abierto (Musee à ciel ouvert), un quartier a l'image de la ville rassemblant bon nombre d'œuvres urbaines et pas que du graffiti. On finit par la carcel, une ancienne prison reconvertie en centre social et culturel, c'est vraiment très sympa.

Nous avons changé d'hostel pour trouver une ambiance plus conviviale, la peur de croiser Samir et son nouvel acolyte Augustin, l'homme qui parle plus vite que ses cordes vocales, devenait trop pesante. La stratégie paye, il y a une super vibe à l'hostal Po, les gérants sont très cool, il y en a même deux qui parlent français. On discute tout de suite avec plus de monde. Le soir on boit un coup avec le groupe formé à l'hostel et Léonard manquera de perdre son lit à un chilien éméché qui tenta de le lui piquer à une heure tardive.

Le lendemain, le réveil est quelque peu tardif pour l'équipe (cf fin du paragrapge précédent), on se met en mouvement assez tard mais on n'allait pas laisser la journée passer pour autant ! On part pour Concon, ses dunes et ses empanadas. On monte dans le premier bus de la sixième centaine qu'on rencontre. Il se trouve cependant que tous ne vont pas ou l'on veut et on doit faire demi tour pour revenir sur notre chemin. Cette petite manœuvre nous coûtera 2 bus supplémentaires. Même affamés, c'est quand même sympa ces collectivos décorés personnellement par un chauffeur à la conduite de Vin Diesel, capables de compter la monnaie tout en conduisant.

La première empanadas est un délice. On se lance dans un tour des échoppes pour ne pas rester sur notre première impression.. On aurait dû ! Les secondes sont à mille lieux de la première, c'est un très mauvais mouv' de la part du groupe.

On ne sort pas ce soir en prévision du lendemain, il paraît qu'on tombe à pile pour la soirée du mois.. Quelle chance !Read more