• Arzhel Jego
  • Maël Chambeau
  • Léonard Simon
Feb – Ogo 2023

La Grande Vadrouille

Sur les traces de Pablo Escobar, Guillermo Del Toro et Simon Bolivar Baca lagi
  • Rando sous l'eau à el ramo

    21 Julai 2023, Colombia ⋅ ⛅ 23 °C

    Par Arzhêl,

    On se prépare tranquillement durant la matinée devant une vue dont la beauté n'a pas diminué d'un poil pour la rando du jour. L'objectif du jour est de rejoindre El Ramo plus loin dans la montagne afin de pouvoir monter au Cerro Kenedy au lever du jour le lendemain. Une grosse pluie nous fera une frayeur au moment du départ mais le beau temps revient vite et l'ajournement n'est que de courte durée. Un almuerzo dans le gosiot et on rejoint l'hostal El ramo chargés comme des chameaux. Nos sacs à dos sont bien protégés de l'eau mais quand certains optent pour l'imper au retour de l'averse, je préfère ma simple peau et je suis rapidement trempé jusqu'à l'os. On nous propose bien de finir en moto pour quelques pesos mais on n'est pas des marmots ! Des cris de singes hurleurs cherchant l'accroc nous appellent mais on ne saura pas les voir malgré notre patience de pro. Le long du camino sont présents des panneaux indiquant notre présence dans une réserve d'oiseaux qu'on aura bien du mal à repérer. De temps en temps une fenêtre s'ouvre dans la végétation et on prend le temps de profiter de la vue à chaque fois, où l'horizon s'étend à mesure que l'on grimpe.
    L'air est extrêmement humide et on fraie notre chemin dans un nuage qui nous devance et nous poursuit. Le halo de lumière qui parvient à percer nous découvre une jongle dense à se croire dans avatar. Les arbres sont recouverts de mousse verte que j'utiliserai bien pour faire mon matelas et sporadiquement apparaissent des énormes bouquets de bambous, bien trop gros pour en offrir un à ma chère grand-mère. 1100m plus haut, la vue finale est un cadeau. Il y a des jolies chaises en œuvres d'art pour prendre nos meilleures photos instagram mais il s'est bien trompé, niveau réseaux on ne vit que pour le FindPenguins. Nos regards parcourent les montagnes perdues dans la brume et les nuages allant du sommet de la Colombie, le Bolivar, à la mer et Santa Marta en contrebas. Encore plus loin les éclairs se déchaînent pour le plus grand plaisir de nos yeux admiratifs.

    Les tentes montées, on se cuisine le plus mauvais plat du voyage. Avec chef Adri on tente bien d'exploiter les saveurs à notre disposition mais les pâtes cuites à l'eau frémissante ont une texture qui nous permettrait de lier les briques d'un mur. L'absence de sauce se fait sentir mais la tonne d'ail et d'oignons rattrapent légèrement. Je promet sur les cheveux de mon père et les orteils de ma mère que je n'en ferai plus d'aussi terribles. Chassés de la salle commune par le tenant qui a manifestement changé d'avis sur notre capital sympathie, on se couche tôt pour le lendemain. Je pense qu'il essaiera de me tuer avec ses couvertures car je passe la nuit au bord de la crise d'athme, mais il en faudra plus pour m'avoir !
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  • -3000m +30⁰

    22 Julai 2023, Colombia ⋅ ☀️ 16 °C

    Par Titouan descendant,

    Pour une fois, réveil trèèès matinal après une nuit chaotique pour Arzhêl et son asthme et moi et mon coccyx. S'en suit une petite marche de nuit pour rejoindre une antécime du Cerro Kennedy dont l'accès est restreint par une base militaire. Le lever de soleil ne se fera pas attendre bien qu'il se cache derrière JFK. On observera cependant très bien la lueur du jour se dessiner peu a peu des hautes cimes de la sierra Nevada de Santa Marta et leurs neiges éternelles jusqu'aux plages paradisiaques du parc national Tayrona. Le paysage est sublime, on observe également autour de nous une forêt de palmiers de cire, paysage qu'on ne pensait pas rencontrer à nouveau avec la grande vadrouille. L'occasion est idéale pour leur faire découvrir la magie de ces forêts palmiphères Salento-esques. Après une petite dégustation de bananes séchés d'Argentine proposé par Arzhêl qui les trimballe depuis, on redescend au refuge pour le petit-dej. Ce sont de délicieuses Arepas à l'oeuf qui nous attendent au refuge, repas qui nous remettra d'aplomb pour affronter les 3h et quelques 1100m de dénivelé qui nous attendent.

    Notre meilleur ami dans cette descente infinie sera le jeu des mots, il nous permettra d'affronter la difficulté à vive allure tout en exploitant les moindres recoins de notre vocabulaire (Joue contact ... 1,2,3 moule ! [Comprendra qui peut]). Allure qui nous permettra d'ailleurs d'esquiver de peu une terrible pluie qui s'abattra sur le refuge dès notre arrivée. Dans l'attente du 4x4 qui assurera notre retour jusqu'à la civilisation, on flanchera tous pour un almuerzo préparé avec amour par la cuisinière du refuge, un régal. Même pas le temps d'engloutir nos derniers grains de riz qu'on doit monter dans le bolide tout terrain. Et c'est repartis pour une bonne heure de sensations fortes sur terrain gras où j'essayerai de garder la position chaise gainée pour solliciter au minimum la flexibilité de mon douloureux coccyx. Os récalcitrant dont j'ai décidé d'en supprimer les douleurs en cette journée en me rendant à l'hôpital de Santa Marta dès que possible, merci papa et maman pour l'aide précieuse dans les démarches administratives ! Aussitôt a Minca on se rue illico sur la boulangerie française afin de profiter une dernière fois de ces saveurs délicates. Qui fait le Maëlin tombe dans le ravin, l'individu précédemment subtilement cité se heurtera le genoux dans cette courses aux saveurs. Lui ouvrant, pour ainsi dire, l'appétitubant, j'hésitais à dire qu'il s'était ouvert le genoux en dépit de l'appétit, à vous de choisir votre formulation préférée ! On rengaine ensuite sur un collectivo qui nous mènera jusqu'à Santa Marta où je quitte mes compagnons de route pour me diriger à l'hôpital. Pendant ce temps la troupe s'occupe de retirer de l'argent et prend un bus direction notre prochaine étape : Palomino.

    À l'hôpital je serai rapidement pris en charge et j'apprendrai qu'il s'agit seulement d'une inflammation du coccyx (ou Coccygodynie merci Maman) et que deux piqûre suffiront à me remettre sur fesses, me voilà bien rassuré. Trois heures seulement après avoir quitté la troupe je le rejoint au bord de la piscine à Palomino après avoir emprunté un interminable bus.

    Ce soir, c'est samedi, et comme le samedi est un jour, c'est la fête a Palomino. On rejoint donc rapidement Victor (compagnon de voyage de la grande vadrouille) à un bar où il ne me faudra que très peu de temps pour engloutir mes jus de mangue (piqûre oblige) et encore moins aux autres pour engloutir leurs caïpirinhas (palomino oblige). Sous l'effet de ces tonneaux de cocktail les membres de l'équipe tomberons un à un comme des mouches. Pour les plus vaillants, ce sera fin de soirée sur la plage dans un hostel qui a visiblement décrété que ce soir c'était chez lui la fiesta.

    La bise !
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  • Padodomino : entre pistoche et festoche

    23 Julai 2023, Colombia ⋅ ☁️ 30 °C

    Par Elma la java 🕺

    La taille démesurée des caïpirinhas avalées la veille est semblable à le ceinture abdominale de notre matinée : très grasse ! Le grand défi du jour est de se lever avant 9h30 pour profiter du petit-déjeuner inclus ! Bravo aux vaillants zinzincas qui ont su émerger à temps, il ne restera qu’un pauvre verre de jus pour moi, l’heure c’est l’heure apparemment 😢

    Aujourd’hui nous allons suivre les conseils de notre ami Victor, déjà sur place depuis une semaine il connaît tout de Palomino. Nous larverons donc tranquillement le reste de la journée, les sessions de siestes oscillant entre nos lits et les transats de la piscine à débordement ! Piscine qui nous est d’ailleurs totalement acquise, l’amusement y est donc d’autant plus grand. Cependant restez très prudents en remontant à la surface car le faucon Titouan se tient prêt à vous sauter dessus. Les gerbes d’eau ainsi créées pourraient vous désorienter, une proie vulnérable est une proie facile ! Heureusement mes saltos arrières parviennent à calmer la bête, qui reste bec b face à de telles acrobaties !

    Une fois bien aqueux nous préparons nos estomacs pour la soirée à venir avec de bons burgers ! Ceci fait, un premier bar nous ouvre ses portes ! L’ambiance et les verres étant trop petits nous mettons le cap vers le bar piège de la veille. Nous jouons en dégustant nos jarres mais nous sommes rapidement mis dehors pour cause de fermeture prématurée. Heureusement, sur la plage la fête bat son plein, alternant entre reggaeton et musique électronique, satisfaisant en partie nos oreilles. Pour terminer la soirée, nous marchons quelques minutes sur la plage en vue d’y faire un feu. Les expérimentés de la garigue seront montrer leur talent pyrotechnique et nous danserons jusqu’au bout de la nuit car c’est mieux quand on choisit la musique ! Le canadien et sa tablette tactile tenterons bien de gruger la file d’attente, insuffisant pour perturber DJ Arzoo qui maîtrise son enceinte comme personne.

    La journée du lendemain est une copie-conforme de la veille, je ne vous embêterais donc pas avec plus de détails ! Le soir nous dégustons un nouveau burger, mais nous sommes cette fois-ci hypés par une recette au pain noir ! Pas de fiesta pour ce soir, jeux de cartes et repos 😴

    PS : désolé pour ce contenu visuel peu qualitatif, ça arrive même aux meilleurs !
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  • Playo Palomino 🏝️

    25 Julai 2023, Colombia ⋅ ☁️ 30 °C

    Adrien le babouin

    Encore un jour sans prétention à Palomino, où l’on s’offre une nouvelle journée de repos après des journées bien chargées, c’est l’ambiance et la chaleur qui veulent ça ici ! Après un réveil tranquille et un petit dej pour les plus vaillants on profite de la piscine de l’hôtel toujours aussi agréable !

    Une fois lassé de cette pataugeoire à l’échelle de la mer qui s’offre à nous quelques centaines de mètres plus loin, on décide d’aller explorer les alentours. On se dirige alors vers la longue plage, aussi belle que dangereuse. En effet les grosses vagues et les courants ne la rendent pas sympathique à la trempette, même les surfeurs un peu expérimentés ne si tentent pas. On restera donc à l’observer ! Au bout de la rue principale il y a seulement des hôtels et des terrasses en béton s’effondrant sur le bord de mer, on préfère alors se diriger vers un endroit un peu plus naturel. Par un lancé de pile ou face on se décide de partir à gauche, pourquoi pas après tout ! On fait alors une petite marche jusqu’à arriver à un endroit qui nous semble un peu plus sympathique. Des chaises rangées un peu plus loins finiront de nous achever.

    L’endroit au départ simple nous paraîtra de plus en plus beau. Les couleurs extraordinaires, la tranquillité et le bruit des vagues aidant, on ne voit pas le temps passer, ombragé par les palmiers paradisiaques et rafraîchis par le vent venant de la mer tout semble idéal finalement !

    Au bout d’une heure ou deux le propriétaire des chaises nous demande de les reposer et de nous assoir un peu plus loin sans grande conviction. On range un peu nos affaire et il part on en profite donc pour rester un peu plus longtemps. Il reviendra avec son amis bien plus costaud qui ne nous fait pas hésiter une seconde malgré son sourire et sa compréhension apparente, ses muscles parleront pour lui. On se mettra donc 20 mètres plus loin. Quelques minutes plus tard on comprend mieux pourquoi il nous a été nécessaire de se déplacer, de riches colombiens arrivent et prennent les chaises, pour en profiter 20 minutes avant de repartir. On continuera de s’amuser dans le sable en tentant des saut les plus lointains dans ce sable noir moelleux, les plus téméraires en feront même des boules ! On finira par rentrer pour profiter de la fraîcheur de la piscine et aller se coucher fatigué des journées précédentes !
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  • Tayronallonsnousbaigner !

    26 Julai 2023, Colombia ⋅ ⛅ 29 °C

    Par Arzhêl la caravelle,

    On profite quelques derniers instants de la piscine maintenant devenue notre à tel point que l'un d'entre nous s'est déversé dedans mais je n'oserais le nommer. On taille le dernier bout de gras avec Vic qui part pour Bogota le jour même, comme il se dit dans koh-lantah : l'aventure s'arrête ici pour lui. Je replie ma tente, fait une petite réserve de mangue tombée de l'arbre pendant la nuit puis on reprend le bus, loin de cette ville du vice. On descend à Calabazo où l'on dépose nos affaires dans une tienda avant de se diriger vers l'entrée du parc. Acceuillis à 14h30 par les motards et non pas les gardes champêtres, on resquille sans supercherie aucune l'entrée. Bon on était peut être déjà au courant de l'astuce mais on ne serait pas arrivés plus tôt non plus. L'heure tourne et l'on veut profiter de la plage. C'est donc à dos de bicyclette au mazout qu'on atteint le début de la rando sur une route vallonnée aux airs de Paris-Dakar. On marche ensuite dans la jongle pendant une bonne heure avant d'atteindre la grève, je finirais même seul, puni par un sandwich qui s'est déversé dans mon sac (tiens comme le goujat de la piscine) et un groupe trop rapide pour être rattrapé. Sur la première plage l'eau est claire, le soleil au zénith, le sable fin et immaculé, bref tout nous appelle à jeter nos fringues en vitesse pour plonger dans l'océan. Mais attention, l'endroit est truffé de baïnes, plus de 100 personnes sont mortes et on ne veut pas faire partie de cette statistique. La vie n'est pas un océan tranquille. Maël Théo ne jurez pas ! (C'est bien son nom héhé). Il y a des endroits précis pour se baigner, on attendra donc. Heureusement qu'on était au courant car le panneau indiquant le danger n'était pas dans le sens de notre marche.. On découvre les énormes rochers caractéristiques de Tayrona et leur charme est indéniable. Ils avancent sur la mer à la façon de Quiberon tentant d'atteindre Belle-île du bout des doigts.

    Une petite demi-heure plus loin on pose nos serviettes sur la plage de Cabo San Juan bien plus safe. A notre grande surprise l'eau est fraîche, loin du hammam du choco caraibes. On n'a d'ailleurs à peine le temps de se changer qu'Anatole débarque ! J'oubliais de préciser que ce randonneur de l'extrême à refusé la triche de la moto et a tout fait à pied. Le ciel se teint d'un magnifique violet et la lumière diminuant, on se mets en marche vers notre camping pour la nuit. On finit carrément dans le noir, ce qui n'aide pas énormément à éviter la boue et la bouse qui nous tendent des pièges. On récupère sur notre chemin une anglaise sympathique et un autrichien à qui décidément, on ne trouve pas grand chose à dire. On déguste nos sandwichs en jouant au tarot devant les yeux ébahis de nos nouveaux compagnons qui n'y comprennent rien. Puis chacun vaque à ses activités, ce soir c'est ciné pour Adri et moi devant Bac Nord, bien au fond de nos hamacs. Attention à la collecte !
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  • Les Tayronadieux 🌊🥲

    27 Julai 2023, Colombia ⋅ ☁️ 28 °C

    Par Titouan le déferlant,

    Arzhêl n'a pas bien dormi, mais alors vraiment pas bien dormi dans ces hamacs alors que nous si, en récompense il n'aura pas de jus au petit dej. Décidément le sort s'acharne sur ce jeune homme en ce début de journée, espérons qu'il retrouve son humeur guillerette asap. Quoi qu'il en soit, nous repartons pour une deuxième journée à arpenter les magnifiques plages du parc Tayrona. Pendant qu'Anatole part à la recherche de son short de bain oublié la veille, nous marchons tranquillement direction la playa piscina, l'une des rares où on peut se baigner sans être pris dans les dangereux courants qui longent la côte. Comme attendu, la plage est magnifique, protégée par un rempart de gros cailloux au large. On est dans un décors de carte postale, les blocs de granit nous rappellent la Corse tandis que la jongle et les cris de singes hurleurs nous font comprendre qu'on est bien loin de Porto-Vecchio. On passera notre matinée à alterner baignade dans une eau transparente et repos à l'ombre d'un arbre qui sent le pipi, contraste farouche avec l'ambiance paradisiaque.

    La vie est belle mais à un moment il faut se nourrir donc on décampe sur les coups de midi pour filer à la plage suivante où un bon petit resto propose des ceviches alléchants. Poissons en bidons, on repart pour une rando bien plus longue que prévue en longeant les plages où on ne peut pas se baigner. On randonne notamment au milieux de ces gros blocs granitiques qui offrent de magnifiques points de vue sur les différentes plages. Un peu perdus dans la jongle, on demande le chemin de la plage baignable la plus proche à des vendeurs de bracelets qui nous indiquent la playa piscinita a 15min. Impatients de faire une dernière trempette dans les eaux des Caraïbes, on y file à toute berzingue. Protégée par seulement quelques gros cailloux, des grosses vagues parviennent jusqu'à la zone de baignade et nous fauchent. On se rend compte ici de la puissance de la mer, nos corps se font emportés à la moindre vague, mais pas de panique, les courants nous poussent en direction de la plage et il y a peu de fond. On s'amuse donc tous à essayer de rester en place a chaque submersion mais c'est très difficile, Maël le téméraire essayera même de s'approcher des cailloux mais c'est peine perdue, en trois vagues le soldat et déjà bien loin des blocs impassibles. Depuis la plage c'est un beau spectacle, on voit toutes les têtes se faire emporter à chaque vague. Au loin, on voit la puissance de la mer s'écraser sur les rochers en faisant de magnifiques bouquets d'eaux-artifice.

    Pour la fin de journée ce sera retour progressif à la civilisation après cette escapade au pays des Tayronas. À peine sortis du parc national et même pas le temps de faire un vrai au revoir à Anatole qu'on doit prendre le bus qui vient d'arriver pour rejoindre l'autre entrée du parc afin de récupérer nos sacs. On rejoint dans la foulée Santa Marta alors qu'Anatole qui a plus de temps veut s'aventurer à Cabo de la Vela, à l'extrémité nord du pays. On aura passé trois superbes semaines avec lui en Colombie c'était un vrai plaisir !

    Une fois à Santa Marta on prend un autre bus pour rejoindre Bucaramanga bien loin dans les terres Colombiennes. C'était donc notre dernière journée sur la côte, ciao les Caraïbes ! C'est parti pour 11h de bus glacière !

    La bise !
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  • San Gil : crêpes et pluie à gogo

    28 Julai 2023, Colombia

    Par Maël la vaisselle,

    Après une nuit de bus glaciale, jugez-en à nos accoutrements, nous arrivons à Bucaramanga très tôt dans la matinée puis enchaînons avec un nouveau bus pour San Gil. La route est sublime et longe un gwo twou sans fond, dans lequel nos yeux se perdent entre deux micro-siestes. Le dodo est profond pour Arzoo qui s’endort bruyamment juste avant d’arriver à destination. Le taxi est donné alors nous sommes bien contents d’éviter les 30min de marche jusqu’à notre hostel.

    Nous sommes chaleureusement accueillis et bénéficions d’une chambre privée, pour ronfler en toute tranquillité ! Après une petite session hamac, nous partons gambader en ville, qui possède étonnamment une place centrale en forme de carré, fait exceptionnel en Amérique du sud 😜 Nos estomacs criards seront bientôt cessés par une très bonne pizza, choisie a l’unanimité par l’équipe ! Il fait moins chaud que sur la côte caraïbe ce qui n’est pas désagréable et nous permet d’éviter l’arrosage automatique, qui se déclenchait au moindre de nos mouvement.

    Un peu plus tard, nous prenons la route vers Curiti, un village voisin doté d’une rivière à bassins multiples. Le bus à peine démarré que le ciel se charge d’un coup et s’énerve à gros coup de tonnerre. Une pluie diluvienne se met à tomber, douchant ainsi nos espoirs de baignade. Apparemment, ce changement météorologique a lieu presque tous les après-midi dans la région. Activité reportée à demain ! Ni une ni deux nous remontons dans le bus pour un retour vers San Gil, le cœur trempé.

    Ce climat breton donna à Tits la brillante idée d’une soirée crêpes qui saura nous réconforter. Direction le super marché pour quelques emplettes sujettes à débat. Faut-il opter pour le beurre salé ou le beurre doux dans notre pâte ? Discorde entre les bretons, n’hésitez pas à laisser votre avis en commentaire ! Nos jurassiens, eux, ne différencient pas la crêpe de la galette et veulent même tenter la recette complète dans une crêpe, style sucré-salé, quelle hérésie ! Ceci fait nous nous lançons dans la préparation après quelques parties de tarot, big up au mixeur qui aura préparé nos litrons de pâte en un rien de temps ! Tits puis Arzoo se relaient interminablement à la poêle, nous aurons donc à manger pour 3 jours ! Le goût légèrement trop vanillé de la pâte ne m’aura pas aidé à valider la crêpe salée, par contre la banane nutella ne me décevra jamais 😋😋

    Nous continuerons ensuite notre partie de tarot, au nombre de manches record, autour de quelques bières. Steph j’espère que tu es prête car je compte bien te donner une leçon 😘
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  • Saut Gil 💦🏊‍♂️

    29 Julai 2023, Colombia ⋅ ☀️ 23 °C

    Ad la bouée

    Aujourd’hui on prend à peine le temps de déjeuner pour partir une nouvelle fois vers Curiti et sa fameuse station balnéaire : Pescaderito. On se prépare mentalement à affronter la pluie même si on part plus tôt, ce qui nous laisse une bonne chance d’avoir du soleil avant que celui ci disparaisse comme d’habitude aux alentours de 13/14h.

    On prend notre petit bus du terminal local. Juste avant de rentrer avec Maël nous sommes pris pour de fervents supporters de Boca et River par une argentine. Elle ne peut donc pas s’empêcher de prendre une photo pour son père et nous donne par la même occasion 2/3 conseils sur la région, ce qui nous fait presque louper le bus 🚌.

    Une fois arrivé à Curiti on négocie un tutuk pas trop cher à 4, c’est Arzoo qui passe devant. S’en suis une lutte pour le guidon, Arzoo essayant par tous les moyens de devenir pilote. Malheureusement cela ne se fera pas, une prochaine fois !

    Une fois arrivé la faim nous empêche de faire un pas avec Maël on prend donc un paquet de doritos extra queso 🤤 qui nous sauvera ! On remonte alors la rivière afin de trouver le meilleur endroit pour nos activités nautiques. Une fois le spot idéal trouvé on fait du repérage, malgré de nombreux essais on arrive pas à toucher le fond, idéal pour nos sauts ! On enchaine alors les plongeons, døds, 360 et sauts bouteilles et les plus téméraires se lanceront à l’assaut de l’arbre ! Grâce à nos compas dans l’œil et une précision au dixième de millimètre on arrive à calculer que le rocher est à 4m, la première branche de l’arbre 6 et la deuxième 7, impressionnant !

    On rentrera ensuite au village à pied et on en profitera pour visiter, le truc à voir étant la statue de la place centrale, très originale diront nous ! On monte au dessus du village pour voir le coucher de soleil puis on rentre manger et enchaîner les parties de tarot !
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  • La tête dans les nuages

    30 Julai 2023, Colombia ⋅ ☁️ 24 °C

    Par Arzhêl l'aile,

    Aujourd'hui c'est activité parapente ! Levés aux aurores de 8h, on reprend le chemin de Curiti une nouvelle fois mais sans s'y arrêter cette fois ci. On poursuit jusqu'à un point haut, surplombant le canyon de Chicamocha. On écoute les consignes avec attention tout en complotant secrètement la prise des commandes une fois dans les airs. On passe dans l'ordre croissant de ressenti de pesanteur. De nous quatre, mon poid plume a donc l'honneur de commencer. Je n'ai pas menti moi, Adri à 75 kg mon cul ! On commence par longer la montagne au ras des fesses avant de tourner en rond sur un ascendant qui nous emmène vers les cieux. La marque de la voile, Icarius, n'est pas pour me rassurer. La vue est à couper le souffle. Les chèvres en contrebas rapetissent lentement et soudainement nous sommes au dessus de tout ! La sensation de vol devient magique lorsque l'on croise les rapaces qui prennent les mêmes courants que nous. À certains moments on ne sent plus une once de vent, peu rassurant. La descente est bien plus rapide.. Les acrobaties s'enchaînent, nous collant au fond du siège, écrasés par les G (on monte à 15 je crois, cette fois Adri a sûrement dépassé les 75kg). Le ventre retourné, je ne sais combien de temps je peux tenir sans vomir mais je me permet quand même de lui négocier un dernier tour sans rien lui révéler. Advienne que pourra, on n'en fait pas tous les jours!
    Une fois en bas, c'est au tour de mes compañeros qui partent presque en même temps. Je suis submergé par le défi de filmer 3 voiles avec 2 téléphones pour mon seul cerveau. Titouan enchaîne les acrobaties au dessus de ma tête, c'est drôle au début mais je commence à redouter ensuite qu'il me relâche son petit déj dessus. Au loin Maël s'envole jusqu'à n'être qu'un petit point dans le ciel à peine visible. Comme un aigle qui a repéré son lapin, il descend en piqué, enchaînant sans pause les pirouettes à pleine vitesse. Je perd malheureusement Adri peu après son envol et le confond tout du long avec un autre mais il nous revient tout heureux de ses multiples saltos aériens également.

    On rentre prendre nos affaires à l'hostel, prenons le temps de rédiger quelques FindPenguins pour le plaisir de nos lecteurs avant de reprendre le bus pour Barichara. Sur le chemin on recroise notre ami ailé de ce matin mais cette fois faisant les poubelles. Quelque moins majestueux.. On arrive 20 mn plus tard dans le plus joli village de Colombie où on pose nos affaires mais on n'a que peu de temps, le tarot nous appelle. Cependant l'averse nous surprend et le parasol ne suffit pas à protéger notre précieux jeu. Flûte, j'allais justement prendre une garde contre ! On cherche abri dans un burger où les appétits de chacun vont du tout au tout. Tandis qu'on se partage un French connection avec Adri (destiné initialement à Maël), Tits se rempli la panse avec un double double (c'est gros).
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  • Donde estan los arzoopatos ? 🥾

    31 Julai 2023, Colombia

    Par Titouan le hareng,

    Aujourd'hui c'est l'anniversaire de Juliette (la copine de Maël), donc : Bon anniversaire Juliette !! 🥳🥳
    Pendant que les deux A et moi même partons pour visiter le village dans la matinée Maël reste à l'hostel profitant de la wifi pour passer un coup de fil de compleanos à Juliette (logique).

    On vagabonde donc tranquillement dans le joli petit village de Barichara qui tient très bien sa réputation : petites rues pavées et maisons coloniales blanches avec le bas coloré, le village est super beau. On en profite pour faire le tour des boutiques mais c'est un peu toujours la même chose, il y a pas de vrai artisanat original on est un peu déçu. Comme le village est situé en hauteur on se met à faire le tour des miradors, on découvre alors de beaux points de vue sur le village et ses alentours.

    Un fois son coup de fil terminé Maël nous rejoint et on refait un petit tour du village avant de tous se diriger machinalement vers un jus de fruit sur la place principale. J'avais repéré la veille un resto qui faisait des bons ceviches, ainsi, grâce à mes talents d'orateur j'arrive à décider la team à manger du poisson cru (c'était super bon).

    Pour la suite de notre aventure, on aimerait rejoindre la prochaine étape pour la nuit. Après se bon repas il faut donc qu'on s'en aille de Barichara pour rejoindre San Gil d'où on prendra un bus pour Tunja. On chope nos affaires et on prend donc un premier bus pour San Gil. À l'arrivée, je reçois un message de l'hostel de Barichara indiquant qu'Arzhêl a laissé ses chaussures là bas. Mince alors me dis-je, voilà qu'en ni une ni deux Arzoo a gagné un aller retour a Barichara. Pendant ce temps l'équipe MAT qui n'a pas eu d'échec, en profite pour faire un petit coucou à Anatole qui vient d'arriver à San Gil après son séjour à Cabo de la Vela. On est content de se revoir et de pouvoir se dire un vrai au revoir pas comme l'autre fois. On en profite, dans l'attente d'Arzhêl, pour prendre un jus sur la place principale.

    Anatole est fatigué de son long voyage, il retourne donc a son hostel faire une sieste. On rentre au notre récupérer nos affaires qu'on avait laisser la veille, et on en profite pour faire quelques parties de ping pong dont je tairai les scores par courtoisie avec moi même. On retrouve enfin Arzhêl et ses chaussures qui nous avaient manqués.

    Naturellement nous nous dirigeons alors vers le terminal de San Gil où nous achetons un ticket de bus partant à 19h pour Tunja. Pas de chance on apprend qu'un accident s'est déroulé sur la route d'où le bus vient, créant pour ainsi dire un gros bouchon, il y a pas de jeu de mot mais j'avais envie de dire "pour ainsi dire". Notre bus arrive comme un Lionel Messi à 22h40 pétantes avec seulement 3h40 de retard. Ce qui aura permis aux autre d'abuser des chorizos patates a 3000 cop dont ils raffolent. Denrée découverte pas l'aventurier Arzoo qui ne porte d'ailleurs point ses chaussures d'explorateur précédemment égarés, ce détail n'a aucune importance pour la suite des événements. Lionel nous ouvre ses portes et on y rentre, tout contents d'enfin trouver des sièges où dormir agréablement.

    La bise !
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  • Villa de Leyvés tôt 😴

    1 Ogos 2023, Colombia ⋅ ☁️ 14 °C

    Par Maël la bretelle (d’autoroute)

    Nous atteignons Tunja au milieu de la nuit, le réveil est brutal lorsque nous sommes jetés au bord de la route, sous la pluie. Une petite tienda ambulante nous servira de parapluie le temps de décider où nous allons terminer la nuit. Les hostels sont chers et ont l’air peu qualitatifs, on hésite alors à sortir la tente pour une dernière danse, mais la pluie nous ramène à la raison. La charmante madame de la tienda nous indique que des bus partent pour Villa de Leyva dès 5h ! Cela se goupille finalement plutôt bien et on fonce se mettre à l’abris au terminal, avec l’espoir de dormir encore quelques heures. En campeurs de l’extrême, Arzoo et moi dégainons nos matelas de sol pour commencer à roupiller confortablement. Nous aurions dû nous cacher car la sécurité ne met pas longtemps à nous réveiller, nous ordonnant de rester sagement assis, cueillis comme des débutants !

    L’attente est longue et nous sommes crevés. Vers 5h30, le guichet ouvre enfin et l’équipe regagne en motivation. Dodo pour tout le monde dans le gros kart de Mario, chauffeur passionné qui pète la forme même aux aurores ! En débarquant nous jetons notre dévolu sur des croissants bien chauds et bien beurrés, le prix est dérisoire et la qualité est au rendez-vous ! Nos 4 tortues incas marchent ensuite à la recherche d’un hostel, pour hiberner un bon coup. La deuxième tentative est la bonne et la chambre est déjà accessible, ROYAL !

    Nous dormons profondément jusqu’à l’heure du déjeuner, moment préféré de Titouan qui ne pense qu’à se remplir la panse. La Tienda de Theresa nous propose un « menu del dia » divin : sopa, ensalada, carne con arroz, verduras y papas, platano flambeado y jugo de mora 😋 Une promenade digestive s’impose ensuite dans cette charmante ville coloniale entourée de montagnes. La place centrale est toujours carrée mais plus étendue que la moyenne, 14000m2 tout de même, de quoi faire rougir Nation ou République ! De très gros pavés forment les rues de la ville, laissant de larges interstices remplis, où se logent facilement les déchets. Il est tentant de garder la tête levée sur toutes ces jolies maisons aux balcons colorés mais regardez où vous mettez les pieds, ici la calle brise plus de chevilles que Kyrie.

    Après avoir écumé les boutiques de souvenirs sans trouver votre bonheur, nous regagnons l’hostel pour une petite pause. Titouan est de nouveau ravi lorsque nous repartons en quête de nourriture. D’exquises waffles Nutella-banane-fraise-chantilly-glace vanille nous servirons de dîner. Un dernier petit tour sur la place pour profiter des dernières lueurs et nous regagnons l’hostel pour y jouer au tarot. La bataille fait rage entre celui qui aime perdre, le stratège, le rageux et celui qui n’a pas le même sens des cartes que sa sœur. Je vous laisse faire les associations vous-même 😉

    On se voit dans quelques jours 🥲😘
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  • Bogotarrivée 🚌

    2 Ogos 2023, Colombia ⋅ ⛅ 15 °C

    Adrien le moyen de transport 🚗

    On se lève tranquillement, on aura pour la deuxième fois bien profité de nos lits plutôt confortables ! Arzhêl le plus vaillant d'entre nous partira à la conquête de la boulangerie un peu plus loin ! Le malheureux ne partira qu'avec 40 centimes en poches en pensant les différentes viennoiseries gratuites au vu de leur très faible prix. On pourra tout de même profiter de 2 petits croissants chacun grâce au petit pécule ! On en profite cette fois pour finir le Nutella et autres pâtes à tartiner qui nous restaient des crêpes de San Gil. Puis on part direction Bogota !

    On nous propose un premier bus à 13h qui ne nous convient pas, alors malin comme on est on se décide de retourner à Tunja pour gagner un peu de temps. Tout se passe comme sur des roulettes on fait Villa de Leyva - Tunja, Tunja - Bogota. On finira quand même par arriver vers 15h avec la faim au ventre. On se précipitera pour poser nos sacs et aller manger l'auto-proclamée meilleure pizzeria de la Candelaria. Quartier de Bogota chaudement recommandé par nos autres amis voyageurs.

    Une fois la délicieuse pizza engloutie on part faire un petit tour du très sympa pâté de maison. On continuera notre visite par le centre historique où l’on verra de nombreux artisans, toujours pas au niveau des péruvien/boliviens 😢. On fait un petit tour par me Musée Botero où les reprises des grands classiques avec quelques kilos de plus nous plaît beaucoup.

    Enfin on rentrera à l'hôtel se reposer avant de partir en quête d'un bar qui accueillera nos parties de tarot et ne finira pas de vider complètement nos comptes bancaires ! Dans ce bar on parlera avec Arzhêl à un vieux australien seul qui ne croit pas au Covid, on aura donc de rigolote conversation avant de se coucher 😴.
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  • Dernier jour en Amerique du Sud !

    3 Ogos 2023, Colombia ⋅ ☁️ 13 °C

    Par Arzhêl l'indélébile,

    Ce matin chacun part remplir ses missions individuelles. Un taillage de barbe complet pour Adri qui commençait à pencher vers l'avant avec tout ce poids, une coupe au bol pour Tits qui n'allait pas l'utiliser uniquement pour ses kellogs du matin, tresses pour Mael qui aboutit enfin un projet débuté il y à 6 mois dans un salon où l'on boit autant qu'on coiffe et un tatouage pour ma part, sûrement un besoin compulsif d'embêter mon papa. Malheureusement il y a beaucoup de douleur dans le groupe. Premièrement se faire tirer les cheveux au point du lifting n'est pas agréable, ensuite le tatouage sur le torse c'est hyper douloureux, je demanderais même une pause parce que tengo mucho duele. Enfin le plus inquiétant, la cheville de Tits n'a guère apprécié les rues pavées de Bogota. Il doit en avoir ras le cul de se casser toutes ces choses...

    Je rejoint ce dernier à l'hostel pour aller manger un bout dans un restaurant israélien délicieux et pas trop cher qu'on trop au hasard, au grés de notre ballade où l'agneau est vraiment délicieux. Mael nous rejoint ensuite complètement transformé. Il ne lui manque que le bouledogue pour assoire sa street crédibilité. Enfin Adri rentre de son opération frippe où il à acheté la moitié des maillots de foot de Colombie.
    L'equipe réunie de nouveau, on visite le célèbre musée de l'or. On retiendra peu les info et explications mais c'est un régal pour les yeux. L'artisanat est magnifique, c'est rempli de bijoux, figurines et objets en or aux détails ahurissants. En tout cas ils aimaient se mettre du jaune dans le pif. Le plus amusant restant d'observer Mael maintenant incapable de tourner le cou sans les épaules. C'est comme si son agilité a été aspirée par ses nattes.

    Ceci fait on se dirige vers le teleferique de Monserrate pour profiter d'un dernier coucher de soleil en Amérique du Sud. En chemin Tits et Mael ne résistent pas à un énorme churros indécement rempli de nutella. On fait passer l'attente des bulles en jouant au jeu des listes auquel on remarque une légère tendance d'Adrien à perdre. Rappeurs américains, Jeux Olympiques d'hiver, jeux de balle, il aura au moins remporté la catégorie "code informatique" ! En haut une belle église nous attendait et on se fraie un chemin jusqu'au rempart pour admirer le soleil s'eteindre, perdu derrière une mer de nuage, loin de Bogotá où les lumières s'allument. Les grandes tours font penser à Gotham City, bienvenu à Bogotham, on espère croiser El Hombre Murciélago qui veille sur la ville.

    On profite de notre dernière soirée atour d'un énième tarot et une dernière bière Aguila, cette fois on peut dire que j'ai le cul bordé de nouilles. Deux gardes d'affilée, chacune avec les 3 bouts me propulsent rapidement à 600 points après seulement 4 tour et je n'en bougerait plus. Si certains cherchent des cours je suis maintenant agrégé par la FFT. On part se coucher pour notre dernière nuit, on fait nos sacs, vérifie nos cartes d'embarquements car demain c'est le grand départ !
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    Tamat perjalanan
    5 Ogos 2023