Du café, de la pluie, et du rhum

Désolé pour hier, avec la pluie on n'a pas eu grand chose à raconter.
Nous sommes donc arrivés dans une petite finca de café, perdue dans la campagne de la région cafetero.
On est extrêmement bien accueilli dans cette grande propriété avec plein d'arbres, plantes, oiseaux et colibris (y en a de partout, c'est devenu commun d'en voir).
Un guide nous emmène dans les champs de café et nous explique touuuuuute l'histoire de la finca, et la fabrication du café.
Sujet passionnant, tant pour la cuisine, l'histoire, la géographie, l'économie de la Colombie....
Il nous explique ensuite comment passer de l'arbre au café que l'on boit.

Le processus est assez complexe, même si toujours plus simple que celui du cacao. Il y a une petite vidéo tuto si ça vous intéresse.

La plus grosse surprise est la complexité de servir un bon café. Avoir un bon café, moulu à la bonne taille, ne suffit absolument pas. La dégustation qui nous est proposée illustre bien cela.
Un même café est goûté après 12, 18 et 24 secondes d'extraction dans la machine.
Le goût est totalement différent, et pas juste "dilué". Cela vient de la température de l'eau : plus le café va couler, plus l'eau qui arrive aura le temps de 'bruler' le café, et plus le café sera amer.
On nous explique aussi que la "crème" blanche en surface du café n'existe que sur du café fraîchement grillé (quelques semaines), et que l'aspect crémeux des café Nespresso de George Clooney est en fait...
du sucre ajouté au moment du grill.

On n'apprend aussi plein d'autres chose, mais on vous racontera ça... Autour d'un café 😉

Durant l'après-midi on se promène dans les champs de café. Le mot champ n'est pas très adapté comme il s'agit en fait de montagne où il faut plus "escalader" que marcher. La particularité du café Colombien (de l'Arabica, et pas du Robusta) est qu'il est récolté entièrement à la main. En même temps, quand on voit les pentes, on n'imagine pas une machine travailler ici...
Mais comme tous les derniers jours, on rentre assez tôt pour ne pas se prendre une averse, et on reste dans la maison planifier le reste du périple.
Ah, et on goûte le fameux rhum de Caldas, fabriqué dans la ville d'à côté, une petite merveille... Après le choc et le café, une petite visite de rhumerie ? On va voir si ça passe dans le planning !Read more