• J4, Bequia sous l’eau

    20. mai, Saint Vincent og Grenadinene ⋅ 🌬 28 °C

    Ce matin, l’équipage prépare le petit-déjeuner à bord. Une fois nos cafés avalés, Malo allume le compresseur afin de gonfler nos blocs de plongée en prévision de futures explorations sous-marines.

    On a attendu 10h30 pour ne pas trop embêter nos voisins de mouillage avec le bruit du moteur 🤫 ! Une fois les 200 bars atteints, on range le compresseur. On sort nos affaires de snorkeling : palmes, masques et tubas, on est prêts. Je prépare aussi mon Nikonos, le fameux appareil photo argentique du capitaine Cousteau. Je charge la pellicule, vérifie les joints d’étanchéité, et c’est parti !

    Nous montons tous les quatre dans notre petite annexe bien chargée. Cap vers l’ouest de l’île. On observe une petite épave hors de l’eau (peut-être un reste du Beryl ?). On ancre l’annexe à côté. Un à un, on se met à l’eau : place à la découverte ! 🐠

    Il y a beaucoup de vie, des poissons en pagaille. Les récifs restent malgré tout endommagés : on voit beaucoup de coraux morts et blanchis… Il y a le squelette calcaire d’un magnifique corail corne d’élan, déserté par ses zooxanthelles. Mais la vie résiste : poissons-coffres, bourses, poissons-trompettes, serpentines, murènes, poissons-perroquets… ✨
    Globalement, on constate que les poissons sont plus gros qu’en Guadeloupe. La pêche est interdite ici pour les étrangers, et réglementée pour les locaux, avec de nombreuses réserves : ça se remarque.
    Les cliquetis des poissons sont nombreux. On palme pendant une bonne heure le long d’une falaise.

    Malo nous interpelle : il voit au fond de l’eau une énorme carapace de tortue verte vide 🐢 C’est magnifique et impressionnant… On imagine que c’est la triste œuvre d’un braconnage, car la coupure est nette. On l’observe un moment : les dessins qui parcourent sa carapace sont très graphiques et raffinés.

    On remonte à l’annexe. De retour au bateau, on se prépare une bonne salade pour rassasier les troupes 🥗 Les fruits et légumes mûrissent (voire pourrissent !) vite à bord ! Chacun vaque à ses occupations. Avec Élise, on prend le temps de faire quelques vidéos et photos de moi pendant que je développe des clichés à bord 📸 Ces rushs seront nécessaires pour terminer la vidéo de présentation de l’association, commencée par Laura.
    On a vu la première version : c’est déjà top ! On a hâte de découvrir la version finale.

    J’écris un mail à destination des maîtresses et des élèves qui suivent les écoles vag’abondes. On leur donne des nouvelles de notre expédition et on leur propose un appel prochainement pour échanger et répondre à leurs questions, s’ils en ont.

    On part à terre, direction le centre-ville en empruntant un sentier côtier. On vide nos poubelles. Il y a, malgré tout, un peu de tri sélectif sur l’île, mais cela n’empêche pas de voir beaucoup de déchets à terre …
    On s’arrête en fin de journée pour boire un verre en terrasse, en espérant profiter des lumières du coucher de soleil… mais celles-ci restent cachées dans les nuages.

    De retour au bateau, un bon plat de pâtes nous rassasie avant de rejoindre nos couchettes respectives.
    Demain, on reprend la mer, cap sur Mayreau : on s’enfonce plus loin dans les Grenadines ! ⛵ Malo et Aloux connaissent déjà et nous ont bien vendu cette petite île, qui semble avoir des fonds marins magnifiques 🐠
    Les mer