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- 日180
- 2025年10月24日金曜日 8:44
- ☁️ 27 °C
- 海抜: 15 m
コロンビアGuachaca11°16’21” N 73°50’45” W
J155, Costeño beach
今日, コロンビア ⋅ ☁️ 27 °C
Ce matin, après notre café, nous nous préparons à partir surfer.
Nous devons marcher 20 minutes, puis prendre 1h30 de bus, avant de marcher encore 30 minutes.
Avec nos deux planches, on réfléchit à un montage pour pouvoir les porter à deux. Une housse, deux planches et deux sangles : le tour est joué !
En partant, nous croisons nos voisins de ponton : ils sont arrivés la veille et ont été bien secoués par le vent — une grande voile déchirée et une annexe perdue. Ça a bien soufflé : environ 30 nœuds.
Allez, on part pour la Plaza del Mercado, là où beaucoup de bus partent. Chacun sa sangle, à la file indienne, c’est parti !
On arrive dans le brouhaha du marché et on trouve notre bus. On parvient à glisser les planches comme on peut, et on prend trois sièges car nous sommes un peu encombrants 😅
Après une bonne heure de route, nous descendons juste après le parc Tayrona, à Costeño Beach.
Après avoir acheté de l’eau fraîche et un petit casse-croûte, nous arnachons nos planches et empruntons le chemin vers la plage.
Un sentier en terre nous conduit jusqu’à une grande plage de sable gris et blanc. Nous devons payer une assurance de 6 000 pesos pour y entrer.
Nous découvrons une jolie plage bordée de cocotiers, qui semble interminable. Semblable à celle de Palomino, mais bien plus tranquille : c’est agréable. Quelques restaurants et hostels sont installés sur la plage.
Les vagues ne sont pas énormes, mais nous ne perdons pas de temps : on enfile les maillots et on saute à l’eau !
Pendant presque quatre heures, on profite du surf. J’ai un peu de frustration car les vagues ferment rapidement et peuvent projeter assez fort. Malo me remotive, et ça repart ! C’est sympa de se défouler un peu.
En sortant de l’eau, nous allons boire une limonade fraîche dans un des petits bars.
Nous demandons si nous pouvons laisser nos sacs et nos planches le temps d’aller repérer un lieu pour notre campement. Pas de souci !
Nous partons donc en longeant la plage pour trouver le bon spot. Nous finissons par dénicher un petit bosquet avec de jolis palmiers et une vue sur la mer. C’est parfait, nous reviendrons ce soir pour installer nos hamacs.
Nous entendons de la musique un peu plus loin ; intrigués, nous allons voir. C’est un hostel (costeño beach) sur la plage, magnifique : piscine, musique, cours de sport… Les gens sont beaux, jeunes, font du surf et du yoga — c’est marrant. L’ambiance est sympa. On se décide à aller récupérer nos affaires pour les amener vers notre campement, puis nous viendrons dîner ce soir à l’hostel.
Après nos 30 minutes de marche, nous déposons nos planches à l’abri et repartons vers l’hôtel.
C’est royal : on prend un verre, puis on se baigne dans la piscine pour enlever le sel. On ne se plaint pas : l’endroit est vraiment incroyable. C’est un camping de luxe — nos hamacs juste à côté, et nous pouvons profiter d’eau douce et d’un bon repas. On ne l’avait pas prévu, mais c’est plutôt sympa 🤩
Après un bon dîner, un chanteur accompagné de sa guitare donne un petit concert.
On passe une belle soirée au son de la musique. À la fin du concert, nous repartons à notre campement, nous montons les hamacs et c’est parti pour une bonne nuit sous les palmiers !
À 5h30, j’ouvre les yeux sur de belles couleurs rosées.
Je réveille Malo pour aller profiter des premières lueurs du jour sur la plage.
C’est très joli. On se fait un peu embêter par les petites mouches — il faut aller dans l’eau !
Il y a un peu moins de vagues qu’hier, mais on y va quand même. Les planches sous le bras, c’est parti. Le cadre est splendide, le cerro Kenedy (plus haut sommet de la Sierra Nevada) est découvert on voit ces pics enneigés 🗻 Incroyable avec la plage et les cocotiers en premier plan !
Je sors de l’eau à 7h30 pour aller faire une session de yoga proposée à l’hôtel (on profite vraiment 😅). Finalement, c’est une séance de méditation tantrique — c’est marrant !
Malo sort de l’eau, on se retrouve pour prendre un petit-déjeuner sur la plage.
Ça nous donne envie de rester une nuit de plus, mais nous avons prévu de naviguer demain à la journée avec Stefan et Mario : il faut qu’on teste le moteur avant le vrai départ.
On verra si on reviendra la semaine prochaine — ce n’est pas si loin !もっと詳しく
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- 日176–178
- 2025年10月20日 22:41〜2025年10月22日
- 2泊
- ☁️ 25 °C
- 海抜: 22 m
コロンビアPerímetro Urbano Santa Marta11°14’54” N 74°12’1” W
J156, On re démarre !
10月20日〜22日, コロンビア ⋅ ☁️ 25 °C
Ce matin, nous nous réveillons sous un ciel gris, mais nous gardons bon espoir que le temps s’éclaircisse au niveau de notre mécanique ! Après le petit déjeuner, Pedro arrive avec un technicien et nos injecteurs. Ils ont été révisés, place au remontage. On les remonte : le moteur ne vibre plus et tourne bien, cependant une petite fuite persiste. On le prend avec le sourire 😅 Pedro nous dit qu’ils vont changer une des rondelles et que tout devrait rentrer dans l’ordre. Ok, allez, on y croit ! Ils sont efficaces, il faut le reconnaître. Ils reviennent en début d’après-midi.
Le moment du verdict : Malo préchauffe le moteur, appuie sur le bouton d’allumage… ça tourne, et sans fuite ! La victoire ! On n’y croit presque pas. Ça commençait à devenir routinier !
On paye et on remercie les mécaniciens. La pluie commence à tomber très fort, ça gronde. On reste à l’abri et on en profite pour se pencher sur les outils de cartographie.
Un couple belge, sur le même ponton que nous, a donné à Malo des cartes marines pouvant être intégrées à une application (Open CPN) sur nos ordinateurs, pour avoir plus de précision sur les fonds aux San Blas. En effet, Navionics (notre application de cartographie habituelle) n’est pas très précise dans ces zones. Ce sont de petites îles avec de forts courants et des remontées ; il faudra donc idéalement arriver de jour et rester vigilants sur les fonds.
On dirait qu’il y a une petite accalmie, alors on se décide à sortir le nez dehors. La nuit est tombée, les rues sont inondées, c’est impressionnant. C’est presque une rivière qui dévale la rue principale ! Les gens semblent habitués. La sururbanisation de la ville a de grosses conséquences sur la gestion des eaux.
De retour à bord, Malo prépare un bon repas et nous nous installons devant un petit film.
Le lendemain, c’est mission « grand centre commercial » que nous avons repéré pour faire nos courses avant notre départ. Les San Blas, Cuba et la Jamaïque ne seront pas si bien approvisionnés, il faut donc anticiper au maximum. En quittant le bateau, nous faisons quelques photocopies de nos passeports, souvent utiles pour les formalités d’immigration dans nos prochaines destinations. Puis nous prenons un bus de ville, de couleur bleue, très nombreux à sillonner toutes les artères de la ville. Pour 5 000 pesos, nous arrivons au centre commercial Buena Vista. Ça a l’air gigantesque, le temple de la consommation !
Mais avant, nous avons vu que la maison où est décédé le Libérateur Simón Bolívar, la Casa Quinta de San Pedro Alejandrino, est juste à côté. Nous marchons une dizaine de minutes pour y arriver. C’est également un musée d’art contemporain et un jardin botanique. Ça fait du bien d’avoir un espace vert au milieu de cette jungle urbaine de Santa Marta, qui ne dort jamais.
La chaleur nous accompagne toujours : quelques cactus, des bassins, des palmiers… Le musée d’art ne contient pas beaucoup d’œuvres, mais nous remarquons quelques beaux tableaux, tous issus de peintres d’Amérique du Sud. Nous terminons par la visite de la finca où Simón Bolívar est mort, assez jeune, de maladie. C’est une finca typique de l’époque, simple, avec des lieux pour distiller la canne à sucre afin d’en faire du rhum. Celui-ci était plutôt utilisé comme monnaie d’échange lors des transactions commerciales que comme boisson.
Nous terminons notre balade, puis direction le centre commercial. En route, nous nous arrêtons pour un almuerzo — ça faisait longtemps ! — toujours aussi copieux.
Ça faisait aussi longtemps qu’on n’avait pas vu un centre commercial aussi grand ! Il y a de tout ! C’est tentant, mais on reste raisonnables : juste le nécessaire 😇
Nous reprenons ensuite le bus pour rentrer à la marina.
Le lendemain, nous commençons un grand nettoyage du bateau. Avant je développe une pellicule, on improvise un tournage vidéo. J'aimerai bien faire une vidéo pour expliquer comment je developpe pour partager sur le compte de l'asso.
On nettoie les fonds de cale, bien sales à cause des différents ateliers mécaniques. Je termine également de travailler sur Vag’abond (agrément pédagogique et reconnaissance d’utilité publique). On s’active bien, la journée s’enchaîne. Le bateau est propre, ça fait du bien. Le vent est très fort aujourd’hui dans la marina, sûrement à cause de la tempête en cours dans la mer des Caraïbes…
Pour le coucher du soleil, nous allons nous balader en bord de mer, on tombe sur un superbe spectacle de marionetiste. Puis nous finissons par craquer pour une pizza 😋
Demain, jeudi, nous pensons partir pour Costeño Beach pour surfer et nous organiser un bivouac. Nous ne lèverons les voiles que la semaine prochaine (on espère partir le 1er novembre), car la tempête Melissa est en cours sur la mer des Caraïbes. Cette tempête risque de faire énormément de dégâts sur la Jamaïque et Haïti. Même si elle passe plus au nord, son ampleur amène un peu de houle jusqu’ici. On surveille la météo de près : Melissa semble s’annoncer très forte, avec une prévision d’ouragan de force 4, voire 5… On pense aux populations qui savent que le danger arrive dans les prochains jours.もっと詳しく
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- 日170–176
- 2025年10月14日 11:24〜2025年10月20日
- 6泊
- ⛅ 30 °C
- 海抜: 海水位
コロンビア11°14’32” N 74°13’3” W
J154, Moteur, moteur, moteur !
10月14日〜20日, コロンビア ⋅ ⛅ 30 °C
Au réveil, des sons d’avions faisant des allers-retours au-dessus de ma chambre me tirent du sommeil.
Je me demande s’il s’agit d’aspersions de pesticides sur les plantations de bananes ou d’autre chose ?
Je prends le petit-déjeuner en travaillant un peu sur Vag’abond, puis je pars pour la plage.
En chemin, je m’arrête dans les boutiques pour trouver une chemise en coton pour Malo, fabriquée ici à Palomino. La Guajira, région de Palomino, est imprégnée de la culture indigène. Ici, le tissage est un art de vivre et de pensée, souvent pratiqué par les femmes, qui réalisent vêtements, sacs et chapeaux en fibres naturelles.
Chemise trouvée, je pars m’installer sur la plage pour lire !
Sur le chemin, des pêcheurs remontent un énorme filet : je les suis pour les photographier. Ils posent fièrement devant l’objectif, c’est amusant. L’opération dure longtemps : le filet est tiré petit à petit, à la force des bras de ces hommes, et traverse toute la plage.
La pêche est encore très traditionnelle ici. L’un des pêcheurs me donne son numéro ; une fois les photos développées, je lui enverrai ! ✨️
Je profite d’une dernière baignade avant de retourner vers le village. Je m’arrête dans un petit café qui fait également école de « cupping », la dégustation de café. Ils me servent un excellent café cultivé dans la Sierra.
Allez, il est l’heure de repartir pour Santa Marta ! Je mets mon sac sur le dos, me passe un peu d’eau fraîche sur le visage (la chaleur est intense), et c’est parti.
En chemin, je croise Andrés : il m’accompagne jusqu’au bus.
À bientôt, amigo !
Je monte à bord pour deux heures de route. J’arrive vers 18h sur la place du marché de Santa Marta. C’est toujours animé : fin de journée, les gens remballent leurs marchandises.
Les odeurs remontent avec la chaleur — c’est l’un des points négatifs de Santa Marta, les évacuations d’eau et les effluves parfois fortes ! J’achète quelques fruits et légumes, bien moins chers qu’ailleurs, puis je retrouve Malo à la piscine.
Nous allons dîner dans un bon restaurant asiatique pour nous retrouver et profiter de la soirée !
Au réveil, des sons d’avions faisant des allers-retours au-dessus de ma chambre me tirent du sommeil.
Je me demande s’il s’agit d’aspersions de pesticides sur les plantations de bananes ou d’autre chose ?
Je prends le petit-déjeuner en travaillant un peu sur Vag’abond, puis je pars pour la plage.
En chemin, je m’arrête dans les boutiques pour trouver une chemise en coton pour Malo, fabriquée ici à Palomino.
La Guajira, région de Palomino, est imprégnée de la culture indigène. Ici, le tissage est un art de vivre et de pensée, souvent pratiqué par les femmes, qui réalisent vêtements, sacs et chapeaux en fibres naturelles.
Chemise trouvée, je pars m’installer sur la plage pour lire.
Sur le chemin, des pêcheurs remontent un énorme filet : je les suis pour les photographier.
Ils posent fièrement devant l’objectif, c’est amusant.
L’opération dure longtemps : le filet est tiré petit à petit, à la force des bras de ces hommes, et traverse toute la plage.
La pêche est encore très traditionnelle ici.
L’un des pêcheurs me donne son numéro ; une fois les photos développées, je lui enverrai !
Je profite d’une dernière baignade avant de retourner vers le village.
Je m’arrête dans un petit café qui fait également école de « cupping », la dégustation de café.
Ils me servent un excellent café cultivé dans la Sierra.
Allez, il est l’heure de repartir pour Santa Marta.
Je mets mon sac sur le dos, me passe un peu d’eau fraîche sur le visage (la chaleur est intense), et c’est parti.
En chemin, je croise Andrés : il m’accompagne jusqu’au bus.
À bientôt, amigo !
Je monte à bord pour deux heures de route.
J’arrive vers 18h sur la place du marché de Santa Marta.
C’est toujours animé : fin de journée, les gens remballent leurs marchandises.
Les odeurs remontent avec la chaleur — c’est l’un des points négatifs de Santa Marta, les évacuations d’eau et les effluves parfois fortes !
J’achète quelques fruits et légumes, bien moins chers qu’ailleurs, puis je retrouve Malo à la piscine.
Nous allons dîner dans un bon restaurant asiatique pour nous retrouver et profiter de la soirée.
Le lendemain, nous continuons de bricoler sur le bateau : Malo recolle l’annexe et se penche sur le frigo, qui court-circuite de plus en plus souvent…
Finalement, nous décidons de faire venir un technicien.
Il retire la sonde de température, la nettoie, mais nous explique que c’est sûrement la carte mère du frigo qui commence à dysfonctionner.
Vu le prix de la pièce, il vaut mieux racheter un frigo neuf… Bon, on va se débrouiller avec ce demi-frigo pour le moment ! 💪
José, le mécanicien, passe pour remonter les injecteurs qu’il a soi-disant révisés, afin de vérifier s’il n’y a plus de fuites.
Il nous dit avoir poli les bases pour limiter les fuites. Une fois remonté, Malo pompe manuellement le diesel, mais… la fuite est toujours là. José malmène un peu les injecteurs pour tenter de la réduire.
On lui demande d’arrêter.
En y regardant de plus près, on voit qu’une des rondelles d’étanchéité à la base des injecteurs est abîmée : il faudrait la changer. José propose de s’en occuper, mais on préfère gérer seuls.
On a l’impression que c’est pire à chaque fois qu’il intervient ! 🤯
La frustration monte, mais on garde espoir.
Je pars courir en fin de journée le long de la mer : ça fait du bien de se défouler un peu !
Le lendemain, nous avons une visio avec Lola, responsable d’un projet de sciences citoyennes consistant à équiper des voiliers de kits de prélèvement de plancton. L’objectif est de corréler les données de couleur collectées par les satellites avec la quantité de plancton en mer. Nous sommes en contact avec elle depuis longtemps et devions être équipés d’un kit, mais le projet a pris du retard (en partie à cause des restrictions budgétaires de l’ère Trump sur la NASA).
C’est un projet porté par le CNRS, la NASA et l’ESA.
Nous cherchons donc à savoir si cela reste pertinent de s’équiper maintenant, et si oui, comment recevoir le kit.
Le projet nous enthousiasme, mais rien n’est encore sûr. Lola nous recontactera dans les prochains jours.
L’après-midi, nous visitons le musée de l’Or de Santa Marta.
C’est un petit musée, mais la première partie est passionnante : les pièces sont magnifiques.
L’orfèvrerie réalisée par les peuples indigènes avant la colonisation est d’une finesse incroyable, les techniques très élaborées.
Vendredi, c’est le grand jour !
Pedro et son équipe de mécaniciens doivent venir dans l’après-midi pour remonter les nouveaux silent-blocs.
En parallèle, nous continuons de chercher des rondelles pour résoudre la fuite.
Sur internet, elles coûtent 15 €, mais la livraison dépasse 120 € ! On se dit qu’un atelier pourrait sans doute nous en usiner.
Nous partons donc à pied, et finissons par trouver un atelier qui nous en recommande un autre.
Finalement, nous tombons sur un grand atelier qui semble fabriquer de tout : le bon endroit ! Le technicien nous dit qu’il faut voir la pièce avant de confirmer.
Ok, nous reviendrons cet après-midi.
À midi, nous retrouvons Stéphan et Mario, nos copains de Minca, pour déjeuner au petit restaurant de la marina.
Stephan a travaillé pendant plusieurs années à la marina. Il a co fondé ce restaurant, il termine actuellement des travaux de rénovation.
Mario nous invite à venir chez lui à Minca le soir-même — avec plaisir ! Mais peu après, une administratrice de la marina nous apprend qu’ils inaugurent le restaurant rénové ce soir et qu’il y aura du bruit.
Comme le jour de notre arrivée en Colombie, la marina nous offre une nuit gratuite dans leur hôtel partenaire, avec petit-déjeuner inclus. Difficile de refuser ! 😅
Nous repartons ensuite à l’atelier déposer la pièce.
Le technicien nous dit qu’il fabriquera les trois rondelles pour demain.
Ça avance !
Pedro nous annonce qu’il ne pourra finalement pas venir installer les silent-blocs aujourd’hui. Tant pis, ce sera demain.
Le soir, nous préparons nos affaires et partons à l’hôtel. En chemin, nous croisons trois jeunes rencontrés en Guadeloupe : ils ont acheté un bateau récemment et viennent de traverser depuis Grenade.
Eux aussi profitent d’une nuit gratuite à l’hôtel !
Notre chambre est superbe, avec un lit gigantesque et une belle vue sur la ville.
Nous profitons de la piscine, rejoints par Mario pour un verre.
Il nous parle de sa grand-mère, une femme incroyable qui a élevé douze enfants et enseigné la lecture et l’écriture à de nombreux enfants dans le Chocó.
Elle est décédée il y a quelques semaines, à 104 ans !
Mario travaille aussi à la création d’une fondation visant à récupérer le plastique sur la côte pour en faire des briques et construire des maisons pour les « recycladores », ces personnes qui ramassent les déchets pour survivre.
Son idée est belle !
Le soir, nous dînons dans un restaurant raffiné qui revisite les saveurs locales avec créativité, on se régale 😋
Nous retrouvons ensuite les jeunes de la marina pour danser un peu avant de rentrer dormir. Le lendemain, nous savourons le petit-déjeuner buffet gigantesque, puis partons récupérer nos rondelles.
Elles semblent bien. On croise les doigts !
De retour au bateau, Pedro et deux techniciens remontent les silent-blocs, puis nous testons les injecteurs.
Et là… ça fuit encore plus !
Malo craque, découragé.
Pedro comprend et nous rassure : « Tranquillo, Malo, tranquillo. »
Il pense que les surfaces des injecteurs sont abîmées et doivent être resurfacées.
En plus, un tuyau semble fissuré.
Ils repartent avec les pièces pour les réparer et promettent de revenir demain, dimanche !
Nous décidons de souffler un peu : direction Minca.
Mario envoie son chauffeur nous chercher. C'est le luxe !
Une heure de route plus tard, nous arrivons, accueillis par Sara, qui s’occupe de la maison. Nous montons ensuite à Casa Loma, l’hostel de Stéphan, perchée sur les hauteurs.
Les deux accolytes ! Mario et Stéphan nous attendent déjà au bar, un verre à la main.
Malo a apporté le calvados de Robert, son grand-père pour leur faire goûter.
On passe une soirée joyeuse, on rigole et on danse !
Le lendemain, nous repartons pour Santa Marta après avoir acheté quelques fruits et légumes au petit marché de Minca, organisé par Stéphan pour proposer des produits abordables malgré la montée du tourisme.
Sous une chaleur écrasante, nous retrouvons le bateau. Pedro revient avec un autre technicien.
Ils remontent les injecteurs, testent… plus de fuite !
Mais un bruit étrange persiste : une mauvaise combustion, sans doute due aux injecteurs à revoir...
Ils repartent avec les pièces et reviendront demain.
Nous terminons la journée calmement : balade, piscine, puis un film.
Demain, peut-être, nos galères de moteur seront enfin derrière nous. On se rapproche du départ pour le Panama…
Que d’aventures !もっと詳しく
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- 日169–170
- 2025年10月13日 22:02〜2025年10月14日
- 1泊
- ⛅ 25 °C
- 海抜: 23 m
コロンビアDibulla11°15’3” N 73°33’32” W
J147, Palomino
10月13日〜14日, コロンビア ⋅ ⛅ 25 °C
Je me réveille dans ma petite chambre en bois bâtie 🫶
Je prends mon temps pour émerger et faire mon yoga quotidien. Ma nuit a été un peu agitée : le générateur a tourné à plein régime jusqu’à une heure du matin, car il n’y avait plus d’électricité. Le bruit était assez fort, mais j’ai du mal à me plaindre, car les coupures d’électricité que subissent, chaque semaine, les habitants de Palomino sont bien plus pénibles…
C’est malheureusement la face cachée de nombreux villages de Colombie ! Malgré leur affluence touristique, ils sont souvent oubliés des pouvoirs publics, avec des maires souvent corrompus. Palomino connaît ainsi de gros problèmes d’assainissement, de traitement des déchets et d’accès à l’électricité… Tout n’est pas si joli quand on retourne la carte postale, parfois.
Je vais prendre mon petit-déjeuner dans la cour de l’hôtel : huevos pericos et arepas ! J’ai du mal à boire mon café, il est bien amer… je commence à devenir difficile. Malo m’appelle : il est avec les mécanos (un nouvel épisode !). Je l’aide pour la traduction. Diego, qui pensait n’avoir besoin que d’un seul support pour usiner le caoutchouc et faire l’amorti, a finalement besoin du deuxième.
Mais… surprise ! En retirant le deuxième support, celui-ci se désolidarise. Bon, maintenant, ce n’est plus une option : il faut remplacer les 2 supports arrières. Retour au point de départ, à la recherche de pièces… Diego prend quand même le deuxième bloc et va voir ce qu’il peut trouver.
Allez, je décide d’aller découvrir le village. Les ruelles sont tres boueuses car la pluie etait forte hier et les rues de terre n'aide pas ... Mais personne ne se plaint, les claquettes éclabousse les jambes, allez c'est bon pour la peau !
Je m’arrête dans un petit café pour savourer un bon café de la Sierra, et j’en profite pour appeler Julianne. Ça fait du bien de prendre du temps avec les bonnes copines 🥰
Une fois l’appel terminé, direction la plage ! Je longe le rivage et prends en photo les mangroves qui s’étendent jusqu’à la mer :
les palétuviers et leurs racines échasses, des crabes bleus, de beaux lézards qui déguerpissent à mon passage…
Il y a du monde sur la plage. Je prends un petit sentier, et un monsieur m’interpelle depuis sa cabane : « Un ceviche, señora ? »
Je lui réponds non merci, mais il commence à discuter. Il a grandi ici, c’est un pêcheur passionné. Il a appris à pêcher avec les anciens, à douze ans. Il pêche aussi beaucoup le poisson-lion en bouteille, mais il me dit qu’ici, le matériel coûte cher. Mais ils se débrouillent toujours !
Trois garçons d’à peine douze ans, je pense, lui amènent des petits poissons et du poulpe qu’ils ont pêchés. « Allez, je vous prépare un ceviche ! »
Il se met au travail : oignons, coriandre, un peu de piment, citron… 🥒 Tout cela est servi dans de petits bols qu’il offre aux garçons, puis il m’en tend un, offert par la maison ! Le tout accompagné d’un jus de lulo et de maracuyá, un vrai régal.
Je profite de la mer pour me baigner dans les petits roulis. Je continue de marcher le long de la plage et atteins l’endroit où la rivière rencontre la mer. On peut s’y baigner, entre l’eau plus fraîche de la rivière et celle, salée, de la mer.
Il y a du monde, mais c’est agréable. Je suis abordée par un Colombien de Cali qui veut m’accompagner pour ma balade, je préfère refuser gentiment. Décidément, pas simple de trouver la solitude ici, mais c’est sympathique 😅
Je reprends la route du retour en fin de journée. Puis j’entends : « Camille ! ». C’est Andrés et Laura, les deux Colombiens que j’avais rencontrés à l’arrêt de bus. Ils boivent un verre ; je me joins à eux. Laura doit partir, mais je reste avec Andrés.
Il est psychologue à Bogotá, d’une grande sensibilité. On parle de tout, beaucoup de sujets psychologiques, de développement personnel (c’est un adepte), de perception de la vie… C’est un beau moment.
La nuit est tombée. On rentre chacun à notre hôtel pour se rincer de l’eau de mer. Je retrouve des voyageurs à l’hôtel : Allemands et Français.
Malo me donne des nouvelles : notre mécano a trouvé un atelier qui pourrait nous usiner deux silent-blocs neufs, ce qui nous évite d’en commander et d’attendre la livraison. Allez, c’est vendu, on part sur cette option 🙏 Il devrait revenir pour les installer vendredi.
On croise les doigts pour enfin sortir de cette impasse mécanique !
Je pars ensuite dîner dans un restaurant de lasagnes recommandé par Lucy (notre co-bateau-stoppeuse). C’est à quinze minutes à pied, dans une ruelle non éclairée, j’ai presque peur de m’être trompée. Mais finalement, je suis superbement accueillie par une charmante dame.
Une seule petite table, où un homme termine de manger. Les lasagnes sont l’unique option, avec une version végétarienne tout de même.
Je m’assieds à la table, le temps que le jeune homme finisse, encore un Allemand !
Il part, et la restauratrice vient s’asseoir avec moi. Elle est vénézuélienne et est arrivée en Colombie il y a une dizaine d’années. Elle habitait auparavant sur l’île de Margarita.
Arrivée ici, elle a dû se débrouiller petit à petit. À Palomino, elle a inventé un concept autour de sa passion : la cuisine et le partage. Avant la pandémie, elle vendait vingt tickets sur la plage, en abordant directement les gens.
Les clients arrivaient, s’installaient tous autour d’une grande table, elle leur servait entrée, plat et dessert, et à la fin, chacun payait le prix qu’il souhaitait : prix libre.
Le concept a bien marché, les gens revenaient, le bouche-à-oreille fonctionnait, ce qui lui a permis d’acheter petit à petit du matériel, des tables, des ustensiles… Puis le COVID est arrivé : ça a été la fin. Mais elle a su se réinventer, et ce sont les lasagnes qui l’ont sauvée !
Elle s’est mise à en vendre à emporter, et depuis, elle ne s’est plus arrêtée.
Une sacrée femme, forte, drôle et indépendante. C’est inspirant. Je quitte ce lieu spécial avec le sourire. Elle me dit qu’il y a une fête ce soir, un peu plus loin.
Andrés m’écrit pour boire un verre. Je le retrouve dans la petite rue principale. On s’installe dans un petit bar un peu déglingué, Maria Mulata, mais très sympa, et on passe une jolie soirée, c’est marrant. Les barmans sont le sourire aux lèvres, la musique assez international comme sa clientèle !
Retour à l’hôtel : cette fois, il y a de l’électricité, et pas un seul bruit. Ça fait du bien. La nuit va être bonne 😴もっと詳しく
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- 日168–174
- 2025年10月12日 18:47〜2025年10月18日
- 6泊
- ☁️ 27 °C
- 海抜: 5 m
コロンビア11°14’30” N 74°13’2” W
J145, Ça bricole à Santa Marta !
10月12日〜18日, コロンビア ⋅ ☁️ 27 °C
Ellyn et Chris se lèvent aux aurores pour attraper leur avion. C’était chouette de les avoir avec nous ces quelques jours 🩵
De notre côté, nous nous réveillons tranquillement. Je pars faire mon yoga — j’ai trouvé un petit carbet parfait pour ça.
À mon retour, Malo a préparé le café. Nous avons investi dans un moulin à main pour avoir du bon café et mieux le conserver à bord : notre petit plaisir. Il va falloir en faire un bon stock avant le départ !
Pendant le petit-déjeuner, on commence à se repencher sur le moteur. En effet, malgré le changement des injecteurs, on a remarqué qu’il y a encore des fuites de gasoil. José, le mécano qui avait travaillé sur le moteur en notre absence, semble avoir bâclé le travail — et ça ne nous plaît pas. Malo est méticuleux : il remarque tout de suite les détails, une pièce manquante, une fuite…
On le rappelle : il repassera demain.
En plus des fuites, le moteur continue de beaucoup trembler, notamment quand on passe la marche avant ou arrière. On s’interroge sur les causes et décidons de faire venir un autre mécano, celui qui travaille avec la marina. Il passera demain.
On espère avoir des réponses, car nous aimerions partir bientôt pour le Panama — mais pour cela, il nous faut un moteur fiable.
On part se balader pour me trouver de bonnes lunettes de soleil : on en trouve enfin ! On tombe aussi sur une petite boutique tenue par une dame qui fabrique des vêtements. Je pensais recoudre un de mes vêtements à la main, mais finalement, elle me le fait en cinq minutes à la machine pour 1 €. Je lui donne le double, car je trouve que c’est vraiment trop peu payé pour son travail.
Le lendemain, nous attendons les mécanos au bateau. Les horaires ici ne sont pas toujours très respectés ! On prend notre mal en patience et on avance sur le traitement et le développement photo 😇 Je fais un peu de macramé pour suspendre notre nouvelle plante, offerte par Ellyn et Chris.
José arrive, vérifie les fuites, et Malo observe dans son dos, tel un inspecteur ! Heureusement d’ailleurs : car il pousse un peu José pour lui faire demonter un injecteur et on remarque qu’une rondelle est abîmée, d’où la fuite partielle. Il repart donc avec les injecteurs pour trouver la rondelle adéquate.
Pendant ce temps, Diego — l’autre mécanicien que nous avons contacté en parallèle — vient avec un collègue. Verdict : c’est un problème de silent blocs ! (Attachez vous car c'est que le debut de l'aventure silent blocks 😅).
Ce sont les quatre supports moteur fixés sous le bloc, qui absorbent les vibrations et les chocs entre le moteur et la structure du bateau grâce à un système de gros caoutchoucs.
Nous avions déjà interrogé d’autres mécanos à ce sujet, souvent cause de vibrations, mais ils avaient écarté cette piste.
Bon, ça change un peu les choses ! Ce ne serait donc pas lié à une mauvaise injection de diesel via les injecteurs...
Ils reviennent demain pour prendre les mesures et nous expliquent que l’idéal serait de démonter les blocs un à un pour les remplacer.
Nous passons le reste de la journée à faire quelques recherches sur le sujet. Malo sort la documentation du bateau et commence à chercher où commander les pièces. Ca risque de prendre du temps et pas mal d'argent !
Diego nous a dit que ce serait moins cher si nous les commandions nous-mêmes, et qu’ils reviendraient ensuite les installer.
Il faut maintenant trouver les bonnes références. Malo trouve un site bien fait qui explique la marche à suivre et semble vendre le kit correspondant à notre moteur. Cependant, la forme semble différente des blocs arrière : on verra de plus près une fois les mesures prises 💪
Le lendemain, une fois les mesures faites au pied à coulisse, Diego nous demande si nous voulons passer directement par eux sans la marina pour économiser un peu.
Ok, on fait comme ça — sinon la marina prend une commission sur la prestation.
Ils repartent, et nous replongeons dans la quête des pièces.
De mon côté, j’avance sur l’asso : nous avons pas mal de choses à faire pour la fin d’année, notamment la préparation de notre première assemblée générale, le contact avec de nouvelles écoles, le tri des photos et la relance des partenaires…
Malo, lui, planche sur la mécanique. Et plus il avance dans sa réflexion, plus il remarque des choses étranges sur nos silent blocs.
Les références sont bien des Volvo, mais pas celles adaptées à notre moteur — la personne que j’ai contactée chez Volvo me le confirme.
Bon, ça ne s’annonce pas simple de commander les bonnes pièces. Nous ne devons pas nous tromper, car il y en a pour près de 500 € juste pour l’achat.
En parallèle, nous écrivons à Diego pour avoir confirmation, mais on se rend compte qu’on commence à mieux connaître le sujet.
Heureusement que Malo pousse la réflexion et les détails : ça nous évite de suivre aveuglément certains avis et de finir avec de mauvaises pièces. Il faut garder l’œil !
Le soir, nous allons dîner dans un petit restaurant très sympa, histoire de s’aérer un peu. On assiste a un petit concert de rue, très sympa.
Le lendemain, c’est journée Vag’abond !
Nous avons une visio avec une dame de l’Office français de la biodiversité pour discuter d’appels à projets et d’aires marines éducatives.
Nous pourrions nous inscrire dans plusieurs démarches, peut-être l’année prochaine, mais ça nous motive bien. À voir comment les choses évoluent d’ici là.
En début d’après-midi, nous avons une réunion avec l’équipe Vag’abond : Léa et Élise en Guadeloupe, et nous ici en Colombie.
Les filles ont organisé un atelier cyanotype pour faire découvrir la mer par l’art et présenter l’asso — un vrai succès !
Elles commencent les ateliers dans l’une de nos écoles partenaires en novembre. Il faut donc coordonner tout ça, surtout que nous ne serons plus là.
Mais elles assurent à fond !
Ça motive : nous aimerions organiser une exposition photo à notre retour en Guadeloupe pour continuer à utiliser nos images afin d’émerveiller et d’éveiller les curiosités. 📷✨️
Nous arrivons au week-end, entre réflexions moteur, échanges constants avec les mécanos, re-réflexions, Vag’abond, traitement photo, discussions avec les voisins de ponton…
On ne sort pas beaucoup la tête du bateau !
Le samedi, Malo regarde à nouveau une vidéo du moteur en fonctionnement. Quelque chose l’interpelle : la pièce qui relie le moteur au silent bloc n’est pas serrée ! Pas étonnant que les vibrations soient fortes.
Peut-être qu’en resserrant ces pièces, nous n’aurions pas à racheter tout le bloc ...
On envoie l’info au mécano : c’est possible, mais il faut vérifier 🤯
Ils devaient passer aujourd’hui, mais finalement non (cette semaine, on a passé pas mal de temps à attendre les gens, ahah). Allez, ils viendront demain.
Je sors me balader dans les rues de Santa Marta : j’ai besoin de prendre l’air. Les rues sont toujours très bruyantes ici, et les grandes marées ont ramené beaucoup de déchets… C’est un peu triste mais malgré tout c'est sympa, l'ambiance colombienne du week-end !
De retour à bord, Malo me dit : « J’ai passé deux heures à discuter avec ChatGPT ! »
Et même si mes valeurs écolos sont un peu tiraillées, je dois bien admettre qu’il nous aide beaucoup. Malo lui a demandé de passer en mode expert mécanique et a engagé une vraie conversation avec son ordinateur (on dirait un fou qui parle à sa machine !) 😅
Ils ont bien bachoté le sujet des silent blocs.
Si nous devons acheter de nouvelles pièces, Malo a cherché des équivalences possibles pour éviter de payer trop cher, tout en vérifiant les critères de rigidité, de poids, etc.
Bon, on avance pas à pas. En fin de journée je monte au mat de Noam, nous avons des supports a installés au niveau des barres de flèches afin de protéger la voile lors des navigations au près ou lors des changements de bord. La vue au coucher du soleil vue de la haut est magnifique 🥰
Le lendemain, dimanche, Diego revient avec son technicien. Ils démontent un silent bloc arrière. Les quatre ne peuvent pas être retirés en même temps, sinon le moteur risque de se désaligner.
L’idée est d’en enlever un pour prendre des mesures précises et être sûrs de la commande.
Mais en le retirant, on constate qu’il n’est pas si abîmé que ça.
Allez, on se décide : on va ajouter un caoutchouc sur la pièce reliant le moteur au silent bloc pour mieux le caler, puis faire un entretien et un traitement anticorrosion afin d’éviter d’en racheter un neuf. Diego le prend avec lui pour aller faire un patron dans un atelier, il pense qu'avec un seul il peut faire le modèle pour les 2 supports arrières.
Bon, il n’y a plus qu’à attendre.
De mon côté, je profite de ce moment d’accalmie pour partir deux jours à Palomino, un petit village situé à deux heures de Santa Marta, connu pour son ambiance plage, repos et hippie 🌊
Malo, lui, reste au bateau. On se retrouve mardi !
Je pars en direction de la place du marché pour prendre mon bus. Le bus est bien rempli, l’ambiance est sympa. Les gens viennent discuter : un Colombien, puis un Australien persuadé de m’avoir déjà croisée en Australie !
Sous la pluie, j’arrive à Palomino. J’enfile mon K-way et me mets en route par une petite piste en terre jusqu’à mon hébergement.
Je croise pas mal d’étrangers et de petites boutiques à gauche et à droite. Ça semble petit, mais bien vivant.
Une fois mes affaires posées, je descends vers la plage, en suivant la rue commerçante.
La route boueuse mène jusqu’à la mer, connue aussi pour le surf (mais ce n’est pas la saison).
L’ambiance est sympa, même si pas très authentique — bon, ça ira bien pour deux jours ! 🥰
Quand tu voyages seule, les gens t’abordent très facilement.
Je me pose dans un café, un gars me propose une partie de billard : c’est sympa. Je déguste une superbe empanada argentine.
Le soir, en rentrant à l’auberge, je rencontre des Allemands et des Français qui me proposent une partie de Uno — allez, c’est parti !
Je ne tarde pas trop à aller me poser dans ma chambre : je suis venue ici aussi pour prendre un peu de temps tranquille, en solo.
Pendant ce temps, Malo continue de creuser le sujet mécanique… et commence à devenir plus expert que les mécanos eux-mêmes, ahah !
La suite demain.もっと詳しく
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- 日158–162
- 2025年10月2日〜2025年10月6日
- 4泊
- ☁️ 29 °C
- 海抜: 12 m
コロンビアPerímetro Urbano Santa Marta11°13’19” N 74°14’18” W
J139, Retour sur l’eau à Santa marta
10月2日〜6日, コロンビア ⋅ ☁️ 29 °C
Ce matin, nous nous réveillons à bord de Noam : le retour à la maison !
Ellyn et Chris dorment dans la pointe avant, et nous, comme à notre habitude, dans le carré avant. Le bateau est toujours ouvert pour laisser passer l’air, qui peut vite devenir étouffant à Santa Marta.
Avec Malo, nous nous dirigeons vers l’hôtel des parents pour partager un dernier petit-déjeuner ensemble. Isabelle et Stéphane ont été inondés dans la nuit ! Heureusement, l’hôtel leur trouve une autre chambre pour qu’ils puissent au moins se doucher le matin. Ce n’était pas l’hôtel le plus qualitatif du séjour, mais il était situé juste à côté de la marina, donc très pratique.
Une fois le traditionnel œuf périco, les arepas, les fruits et le café avalés, tout le monde prépare les dernières affaires. Nous allons marcher un peu le long de la mer avant de retrouver la chauffeure qui doit conduire les parents à l’aéroport. Les yeux un peu humides, tout le monde se serre dans les bras, les aurevoirs sont toujours un peu émouvants.
« Vous ferez attention ! »
« Oui, ne vous inquiétez pas ! »
Une fois les parents montés dans le taxi jaune, nous repartons au bateau. Nous avons quelques préparatifs à faire, car nous partons aujourd’hui dans une des baies du parc Tayrona, mais cette fois-ci avec Noam ⛵️
Ellyn et Chris vont faire les courses, et nous mettons en place la routine de pré-navigation : les réflexes reviennent vite ! Il y a un peu de vent et de houle. Nous devons faire une déclaration à la marina (le zarpe) afin de signaler notre départ. Normalement, nous n’avons pas le droit de dormir au mouillage… Bon, on fera les ignorants, on compte bien profiter d’une nuit sur l’eau quand même !
Allez, il est l’heure de partir. Nous levons les amarres, et c’est parti ! Ça fait du bien de sentir Noam bouger. Pour Chris, c’est la première fois sur un voilier ; Ellyn lui explique les bases. Nous pensons faire deux bords, car dans ce sens, le vent est au près.
Nous tirons un premier bord vers le large : le bateau est bien réglé, mais il gîte pas mal avec le vent et la houle. Chris est un peu malade — normal, c’est un peu sportif comme première navigation ! Une fois que notre angle nous semble cohérent, nous virons de bord, cap sur Bahía Concha. Nous voulions aller dans une autre baie, mais le vent et le temps ne sont pas vraiment favorables, donc nous restons sur Bahía Concha.
Nous arrivons dans cette jolie baie et jetons l’ancre sur la droite, sur un fond sablonneux. En arrivant, on voit des vaches se promener tranquillement sur la plage ! Et avec les couleurs de fin de journée, c’est digne d’une carte postale 🌴 Je saute à l’eau pour vérifier l’ancre : l’eau est très verte. C’est la saison des pluies, et l’eau qui descend de la chaîne de montagnes empêche d’avoir des eaux transparentes. C’est bon, nous sommes bien accrochés. On coupe tout, et on saute à l’eau !
On passe une belle soirée. Ça roule un peu, la nuit tombe, et on voit quelques éclairs au loin. Ils semblent lointains, mais on garde un œil dessus : c’est un joli spectacle, toujours un peu stressant quand on est à bord. Finalement, la nuit se passe très bien.
Le matin, Chris nous prépare des arepas costeños (arepas au fromage) : nous nous régalons ! Puis nous partons nager avec Ellyn. La plage est belle, mais malheureusement il y a pas mal de déchets plastiques, comme souvent sur cette côte… Malo emmène Chris plonger : malgré la couleur de l’eau et la faible visibilité, il est ravi. C’est sa première plongée en bouteille ! On se rappelle nos premières immersions — c’est vrai que ça a toujours quelque chose de magique.
Nous ne tardons pas trop à lever l’ancre pour repartir vers Santa Marta. Cette fois, nous avons le vent dans le nez : nous mettons quand même la grand-voile, mais sommes obligés de garder le moteur. Après trois heures de navigation, nous arrivons à la marina ! Nous rangeons le bateau, puis partons à la piscine pour nous prélasser un peu 🤩
Le soir, nous nous baladons dans les rues de Santa Marta. Le lendemain, nous retournons à la piscine — le rituel rafraîchissement ! Malo reste un peu au bateau, Chris lit au bord de l’eau, et avec Ellyn nous allons faire quelques boutiques et nous faire chouchouter. Nous retrouvons Chris dans l’après-midi pour manger un bout, puis Malo à bord en début de soirée. Nous nous préparons pour sortir : direction un bar très sympa pour danser. Salsa, reggaeton… ça chante et ça danse !
Le lendemain, un peu fatigués mais bien décidés à bouger, nous décidons d’aller découvrir la Playa de los Amores, située à l’ouest de Santa Marta. Pour cela, nous prenons un taxi jusqu’à Rodadero, la station balnéaire des Colombiens ! Il y a énormément de monde, de musique, de couleurs… la Côte d’Azur colombienne.
La conductrice du taxi est très rigolote : une petite dame au tempérament de feu ! Elle conduit même de gros camions (ils appellent ça des tracto-mulas). Elle raconte sa vie à Chris, installé devant, en riant à gorge déployée. Elle nous dit que la route à pied est compliquée, surtout avec cette chaleur, et qu’il vaut mieux y aller en lancha (bateau).
On se consulte… Allez, c’est parti ! Nous y allons donc en bateau (50 000 pesos pour nous quatre). Il y a énormément de monde, des lanchas à perte de vue ! Après quelques minutes de traversée, nous arrivons sur la plage. C’est rigolo, j’aime bien cette ambiance de vacances : on pourrait rester là à regarder les gens, il y a de quoi faire !
Malheureusement, les déchets sont encore trop nombreux…
On alterne entre pique-nique et baignade. Tout à coup, Malo pointe l’horizon du doigt : des dauphins ! En fait, il y a un delphinarium juste à côté, et l’après-midi, les soigneurs sortent avec les dauphins pour faire des numéros près des plages. C’est étrange : ils sont en liberté, mais suivent les ordres — ils sautent, applaudissent des nageoires, récompensés par des petits poissons. Je crois qu’ils ont le syndrome de Stockholm ! 🐬
Vers 16 h, nous plions les serviettes et faisons le retour à pied. À peine une heure de marche sur un sentier escarpé, avec une superbe vue sur les plages qui, malgré la foule, restent magnifiques. Nous reprenons ensuite un taxi pour Santa Marta (17 000 pesos).
Nous dînons à bord un bon plat de pâtes aux légumes. Nous ne tardons pas trop, car Ellyn et Chris partent de bonne heure demain !もっと詳しく
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- 日156–157
- 2025年9月30日〜2025年10月1日
- 1泊
- ☁️ 28 °C
- 海抜: 21 m
コロンビアSanta Marta11°17’45” N 73°53’28” W
J135, Tayrona, Capo San Juan/Barlovento
9月30日〜10月1日, コロンビア ⋅ ☁️ 28 °C
Après notre nuit bercés par les orages mais réveillés par le son des vagues, nous nous retrouvons pour le petit-déjeuner !
Les batteries sont rechargées, maintenant nous devons rejoindre Cabo San Juan à pied depuis Playa Brava.
Un peu moins de route que la veille, mais nous avons quand même près de 3 h 30 de marche. Monter la montagne et redescendre de l’autre côté ! 💪
Nous avons à peine marché dix minutes que Malo se rend compte qu’il a oublié son bob à l'hôtel et repart en courant.
Je l’attends pendant que les parents continuent devant : « Vous allez vite nous rattraper ! »
Allez, rapidement on se retrouve tous et c’est parti pour cette jolie randonnée.
Le parc est vraiment magnifique ; nous continuons d’entendre les cris des singes hurleurs autour de nous.
Nous arrivons tranquillement sur la plage après avoir bien crapahuté, et là, surprise : nous voyons tout un tas de petits singes capucins qui nous observent et jouent dans les branches.
Ils sont trop marrants, et on voit cette intelligence malicieuse dans leurs yeux.
On reste les regarder un petit moment !
La plage est superbe : du sable blanc, des palmiers et… des gens nus 😅
C’est une plage naturiste, plutôt sympa comme endroit !
On arrive à Cabo San Juan, c’est la plage la plus touristique du parc Tayrona.
Il y a du monde et plein de tentes, car beaucoup de gens viennent y camper.
Mauricio nous a dit que nous devrions trouver une lancha (bateau) pour aller directement à Barlovento, notre prochain hôtel situé en bordure du parc, au bord d’une rivière.
Nous allons donc nous renseigner avec Malo : ce n’est pas aussi simple que prévu, et nous devrions attendre pas mal de temps pour prendre le bateau.
On trouve donc l’option cheval !
En deux heures de cheval, nous devrions rejoindre l’entrée du parc.
Tout va très vite : à peine avons-nous le temps d’admirer la jolie plage (certes très fréquentée) que nous sommes déjà à cheval.
Papa a à peine le temps de monter que les deux hommes qui s’en occupent mettent une claque sur les fesses du dernier cheval, et nous voilà partis !
Tous les six, avec deux guides qui nous suivent… à pied !
C’est marrant, on a l’impression de gérer seuls la balade.
Le chemin commence doucement, puis devient plus étroit, avec des sillons et de la boue.
Pour maman, qui est la moins expérimentée, c’est quand même un peu sportif mais ça va, elle trouve même que son cheval ne va pas assez vite !
Bon, elle se perd quand même toute seule sur la plage avec son cheval 😅 Heureusement, un des guides vient la récupérer !
On se balade sous une végétation toujours aussi luxuriante et on voit encore des singes : capucins et hurleurs ! Les chevaux sont en mode automatique. Avec Isabelle, Stephane et Malo nous arrivons même à se faire des petites échappées au galop.
On finit par arriver à l’enclos des chevaux, en fait, c’est un vrai garage à chevaux ! Il y en a plus de 80 !!
Ils ne bougent pas, tous alignés, attendant les touristes… mais ils sont en bon état et semblent bien nourris.
Papa descend (sur un beau montoir) avec une belle douleur aux genoux, mais sinon nous sommes tous entiers et contents de notre balade.
Nous marchons jusqu’à un petit bus qui nous emmène jusqu’à notre hôtel, situé à une dizaine de minutes du parc.
Nous découvrons un très bel endroit, avec vue sur la mer et la rivière, parfaitement intégré dans la nature.
Malo et moi dormons avec Stéphane et Isabelle, papa et maman ont leur chambre à côté.
Nous sommes accueillis avec un jus de goyave dans notre piscine privée vue mer/rivière : c’est royal ! 🤩
Nous passons une belle soirée avec un magnifique coucher de soleil, les couleurs se reflètent parfaitement dans la rivière.
Le lendemain, nous prenons notre temps à l’hôtel : un superbe petit-déjeuner avant d’aller nous baigner en contrebas, dans la mer.
Mauricio vient nous chercher en début d’après-midi pour rentrer à Santa Marta : c’est le début de la fin. Les parents repartent le lendemain ... 😢
Ellyn et Chris sont à bord de Noam quand nous arrivons, ils sont venus passer quelques jours avec nous !
Le soir, apres avoir bu un verre tous ensemble à bord de Noam nous allons manger un bon restaurant. Demain, c’est le grand départ !もっと詳しく
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- 日155
- 2025年9月29日月曜日
- ☁️ 29 °C
- 海抜: 14 m
コロンビアSanta Marta11°19’43” N 73°57’52” W
J133, Tayrona - Playa brava
9月29日, コロンビア ⋅ ☁️ 29 °C
Ce matin, nous quittons Minca. Nous montons en voiture avec Marciella et Mauricio. Nous commençons à prendre nos habitudes de conduite : les deux voitures se suivent et nous prenons la route du parc Tayrona, situé à l’est de Santa Marta.
Nous nous arrêtons à Calabazo, la seconde des trois entrées du parc. La chaleur, plus sèche qu’à Minca, nous accueille. Nous laissons quelques affaires à Mauricio afin d’être un peu plus légers. En effet, nous partons pour deux belles journées de randonnée dans le parc.
La première étape consiste à rejoindre l’entrée jusqu’à la plage de Playa Brava. Nous avons environ 8 km à parcourir : il faut monter la montagne puis redescendre jusqu’à la plage. Avant de commencer notre randonnée, un homme vient nous saluer. Attablé à une table dans le bar d’à côté, il a déjà bu quelques bières. Il nous dit gentiment que nous devrions nous arrêter dans le restaurant tenu par sa compagne, un peu plus loin sur le chemin : El Top de Tayrona. Il paraît même qu’ils y ont recueilli des singes. Affaire à suivre 🙊
Nous payons un premier droit d’entrée de 5 000 pesos par personne, qui revient aux communautés locales chargées de l’entretien de la première partie du trajet, puis 70 000 pesos pour l’entrée officielle dans le parc. Ça y est, c’est le début !
Nous avions le choix entre la moto, le cheval ou la marche. Nous optons pour la randonnée sur l’ensemble du trajet — comme dit Isabelle, « ça nous fait du sport ! ».
La première partie du sentier n’est pas encore dans le parc à proprement parler. Nous marchons tranquillement sur une route en terre. Nous sommes parfois dépassés par des motos-taxis, mais sinon, nous sommes tranquilles.
Nous entendons bientôt les premiers cris des singes hurleurs, qui vont nous accompagner pendant les prochains jours. Une employée du parc nous a expliqué qu’ils étaient en période d’accouplement et qu’ils criaient beaucoup. En effet, ils hurlent ! C’est impressionnant.
Après une heure de marche, nous arrivons au sommet de Tayrona, où nous sommes accueillis par une femme qui vend de l’artisanat : des sacs traditionnels et des objets fabriqués en pierre, originaires de la région. Papa et Maman craquent pour une petite figurine en pierre. Cela nous donne l’occasion de monter plus haut.
Nous hésitons, mais Malo insiste : « Il y a des singes ! » Nous y allons. Nous grimpons les quelques marches qui nous mènent dans une petite cour et à un point de vue. Perchés sur une branche, nous observons deux magnifiques aras. Ici, ils recueillent des animaux qui étaient détenus par des particuliers, pour tenter de leur redonner une vie sauvage. La femme nous parle de ses animaux avec amour : les perroquets ont presque retrouvé l’usage de leurs ailes, qui leur avaient été coupées.
Depuis le point de vue, nous observons un petit hameau indigène, composé de maisons en torchis blanc avec un toit en palmes.
La femme nous raccompagne et, sur le chemin, nous montre quelques plantes médicinales ainsi que les palmes utilisées pour fabriquer les sacs.
Nous continuons notre chemin. La route se rétrécit, nous traversons un lit de rivière, accompagnés de temps en temps par les cris des singes. C’est très joli, mais quand nous apercevons la plage, je sens que les troupes ont hâte d’arriver !
Nous entamons la descente parmi les rochers avant de découvrir notre petit coin de paradis pour la nuit : un écolodge à Playa Brava, Teyukamake. Le sable est fin, la montagne en arrière-plan, les vagues se cassent sur la plage. Nous ne nous faisons pas prier pour aller tous piquer une tête dans l’eau !
Après avoir joué dans les vagues — où Papa a pris quelques leçons de body-surf 😅 —, nous allons faire un peu de snorkeling avec Malo. De grosses roches sillonnent le fond ; nous apercevons un grand barracuda gris et quelques petits poissons.
Nous savourons ensuite une petite bière dans notre cabane avant d’aller dîner tous ensemble : riz, plantain, salade et protéine ! Nous jouons à un jeu, mais on sent une petite fatigue générale. Entre-temps, la nuit est tombée, accompagnée d’une pluie battante. De gros orages grondent — c’est impressionnant ! Nous courons jusqu’à nos cabanes pour admirer le spectacle avant de fermer les yeux.
Demain, une nouvelle journée nous attend ! 💪もっと詳しく
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- 日154
- 2025年9月28日日曜日 22:26
- ⛅ 23 °C
- 海抜: 641 m
コロンビアMinca11°8’33” N 74°6’60” W
J132, Santa Marta et Minca
9月28日, コロンビア ⋅ ⛅ 23 °C
Ce matin, nous nous réveillons à bord du bateau. L’air est déjà chaud et lourd, on s’active rapidement : un peu de lessive, deux ou trois bricoles à vérifier avant de reprendre la route. Au moment de démarrer le compresseur de plongée pour tester son bon fonctionnement, le lanceur lâche ! Malo se penche aussitôt sur le problème, décidé à le réparer avant le départ. Entre-temps, les parents arrivent sur le ponton. On sue à grosses gouttes ! On prépare nos sacs pour quatre jours de vadrouille. Stéphane aide Malo à remettre le lanceur en état, les voisins nous prêtent un bout… et finalement, victoire : le moteur peut être relancé 💪
Direction la piscine de l’hôtel de la marina. Sous cette chaleur, le bonheur ! Avec maman et Isabelle, nous partons ensuite à la recherche de lunettes de soleil, sans succès, avant de retrouver les garçons dans un petit restaurant où l’on déjeune. Nous récupérons nos affaires et retrouvons Mauricio, notre chauffeur, pour prendre la route vers Minca. En chemin, il me raconte sa vie et la Colombie. Une heure plus tard, nous arrivons à Minca — notre petit village de cœur avec Malo.
La saison des pluies bat son plein, et on s’en rend vite compte ! Nous enfilons nos k-ways, hissons nos sacs sur le dos et entamons la montée jusqu’à Casa Loma. Stefan, le gérant, nous accueille avec le sourire. Nous découvrons nos cabanes : rustiques, mais avec une belle vue sur la vallée… un peu cachée, ce soir-là, par les gros nuages. Le soir, un DJ met l’ambiance à l’hostel. Après le dîner, on part danser. Le DJ passe du Abba, les parents se lancent aussi sur la piste ! 💃
Le lendemain matin, nous partons pour la cascade Marinka. En chemin, nous flânons dans les petites boutiques de Minca. Le ciel est gris, mais notre volonté résiste. La balade jusqu’à la chute d’eau est belle et verdoyante. Arrivés à la cascade nous nous y baignons, mais à peine avons-nous le temps de sortir de l'eau qu’un rideau de pluie tropicale s’abat sur nous. Tout le monde court se réfugier dans le petit restaurant voisin de la cascade. Nous sommes trempés de la tête aux pieds, comme tout le monde d’ailleurs. C’est sûrement la meilleure journée du restaurateur ! Depuis la terrasse, nous voyons la cascade grossir à vue d’œil. C’est impressionnant. On se demande même si nous pourrons repartir… Finalement, la pluie se calme, et les escaliers, auparavant inondés, laissent un passage. On nous explique que pour traverser les rivières sur le chemin du retour, il suffit d’observer : si les motos passent, c’est que nous pouvons y aller aussi. Main dans la main, nous avançons prudemment, les pieds dans l’eau, et nous arrivons à regagner enfin le village, trempés mais heureux.
Nous passons à nouveau dans quelques magasins : Malo cherche un petit sac indigène. La Sierra Nevada est un haut lieu des peuples autochtones : les Arhuacos, les Kogis, les Wiwas et les Kankuamos. Ces commissions tissent depuis des générations de magnifiques sacs appelés mochilas. Ces sacs, confectionnés à la main à partir de fibres naturelles comme le coton, la laine ou la fique portent une profonde symbolique : leur forme ronde représente l’utérus, symbole de vie. Les motifs géométriques traduisent le lien entre la Terre et l’univers, l’identité du peuple et l’équilibre entre les forces féminines et masculines... Chaque sac est unique. Malo mets donc du temps à trouver le sien, finalement toute la famille achète aussi un sac.
Nous rentrons ensuite à l’hôtel et passons une belle soirée entre dîner et jeux de société. Le lendemain, nous finalisons nos achats de souvenirs, puis retrouvons Stefan pour un déjeuner tous ensemble à Burukaré. Malgré la barrière de la langue on passe un bon moment. On trinque, et le repas se termine dans la bonne humeur autour d’un petit shooter de tequila en guise de digestif 😅 Nous savourons un dernier café avant quelques ultimes boutiques. Décidément, Minca aura rimé avec pluie, artisanat et bons repas. Un dernier repas, un coucher de soleil sur les montagnes, et nous regagnons nos cabanes. Demain départ pour le parc Tayrona. 🤩もっと詳しく
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- 日150–151
- 2025年9月24日〜2025年9月25日
- 1泊
- ☁️ 31 °C
- 海抜: 7 m
コロンビアCarthagène10°25’36” N 75°32’39” W
J130, Cartagena
9月24日〜25日, コロンビア ⋅ ☁️ 31 °C
Après le petit-déjeuner partagé à l’hôtel, nous rencontrons notre guide pour la matinée, Jorge. Il nous accueille avec une voix douce. Ancien marin colombien, il a découvert la France en y arrivant par la mer. Il parle très bien le français et est passionné d’histoire.
Nous débutons notre visite sous un soleil de plomb, dans les ruelles de Getsemaní. Nous traversons différents quartiers et arrivons sur les murailles de la ville. Les fondations, faites en pierres coralliennes, laissent apparaître des traces de coraux. Nous nous arrêtons devant quelques fresques, symboles de résistance et de paix. Assis sur les remparts, Jorge nous raconte l’histoire de Carthagène : la résistance de la ville face aux Anglais (aidée par les moustiques), la lutte des classes populaires pour l’indépendance, ou encore Simón Bolívar, qui, selon lui, n’était pas aussi beau qu’on le décrit…
Nous continuons de flâner dans les ruelles en l’écoutant. Il évoque aussi la corruption qui gangrène le pays, mais rappelle l’importance de la connexion entre l’esprit et le cœur — ce qui, selon lui, manque aujourd’hui. « Les gens agissent mais ne réfléchissent pas », dit-il.
Notre balade se termine dans le quartier historique, où nous allons manger un morceau dans la chaîne colombienne Crepes and Waffles. Très connue ici, elle a une forte politique sociale : elle n’emploie que des mères célibataires. Nous ne sommes pas déçus, le repas est délicieux. Le ventre rempli, nous reprenons la route vers l’hôtel.
Mauricio, notre chauffeur, nous attend. Recommandé par notre ami de Minca, Stéphane, il est très arrangeant. Nous partons donc à deux voitures pour Santa Marta, retrouver Noam ! Cinq heures de route nous attendent. Nous passons devant des chantiers ; Mauricio nous explique que c’est le « nouveau Cartagena », une ville en construction destinée à prolonger la cité actuelle.
Sur la route, Mauricio, que nous avions déjà rencontré lors de notre dernier séjour à Tayrona, me parle un peu de lui. Peu à peu, je comprends qu’il a été pilote dans le narcotrafic.... Aujourd’hui repenti, il se bat contre les "narcopolitiques", comme il les appelle. Il a même écrit un livre et me promet de me le transmettre. Je suis curieuse !
La route est longue, car une manifestation bloque le passage : les habitants protestent, car ils n’ont pas d’électricité. Finalement, nous arrivons à bon port. Nous déposons les parents à leur hôtel puis allons retrouver Noam 🥰. Il sent un peu le renfermé, mais tout va bien ! Nous rangeons rapidement nos affaires avant de nous coucher : demain, départ pour Minca !もっと詳しく
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- 日149–150
- 2025年9月23日〜2025年9月24日
- 1泊
- ☁️ 17 °C
- 海抜: 3,666 m
コロンビアSanta Rosa de Cabal4°50’51” N 75°32’3” W
J129, Termales San Vicente
9月23日〜24日, コロンビア ⋅ ☁️ 17 °C
Nous nous retrouvons pour le dernier petit-déjeuner à Tukawa. Encore une fois, on mange bien : des pancakes et des œufs. À 8h, notre jeep nous attend. Nous arrivons dans le bourg de Filandia, où nous achetons nos billets de bus pour Pereira (11 000/personne).
Après une heure de bus, nous voilà dans la capitale du Quindío. J’ai réservé en amont une jeep avec un chauffeur, Fabio, qui doit nous conduire jusqu’aux thermes de San Vicente. Allez, on se remet en route : Stéphane garde sa place à l’avant et nous cinq montons à l’arrière. Nous mettons un peu de temps à quitter la ville, puis nous passons par Santa Rosa de Cabal avant de commencer la route montagneuse jusqu’aux thermes. Après avoir respiré les pots d’échappement, nous respirons la poussière de la piste : l’aventure en jeep 😅.n
Fabio nous confirme que ce sont les meilleures thermes du monde, vous allez voir ! Ces sources chaudes sont connues depuis longtemps dans la région. Situées au cœur de la cordillère centrale, elles proviennent d’une activité volcanique ancienne et jaillissent naturellement à haute température. Des colombiens et quelques étrangers y viennent en nombre pour profiter de leurs vertus thérapeutiques : amélioration de la circulation, détente musculaire, soulagement des douleurs articulaires et bienfaits pour la peau grâce aux minéraux présents dans l’eau et la boue...
Nous arrivons en effet dans une vallée luxuriante où nous apercevons des bains fumants... Après avoir négocié notre déjeuner, nous nous installons à table pour un nouveau repas "léger" 😋. Une fois repus, nous enfilons nos maillots et allons rapidement dans les bains car, malgré le soleil, la température extérieure n’est pas très élevée. Et là, nous sommes servis : l’eau sort de la source volcanique à 67 degrés, puis mélangée à l’eau froide de la rivière, elle atteint entre 39 et 41 degrés. On est détendus ! Il faut régulièrement se rincer à l’eau fraîche pour ne pas finir déshydratés. On se prélasse et on se fait plaisir en s’offrant massages, bains de boue et de sable. On comprend vite pourquoi cet endroit est considéré comme l’un des plus beaux complexes thermaux de Colombie.
Le soir, nous dormons directement aux thermes : nous avons une cabane pour nous six. Comme à la colo, dans des lits superposés : c’est sympa ! Le lendemain matin, nous profitons des thermes jusqu’au bout. Recouverts de sable de rivière chauffé aux vapeurs d’eau thermale et enduits de boue, nous avons la peau toute douce !
Fabio vient nous chercher à midi. Il est très sympa. Il habite à Santa Rosa, où la spécialité est le chorizo. Il nous propose donc de nous arrêter pour en goûter. Petite pause gourmande, puis c’est reparti. Nous traversons les rues très animées de Pereira et arrivons à l’aéroport. Aujourd’hui, nous partons pour Carthagène !
À l’aéroport, je travaille un peu sur Vag’abond. Nous avons le temps car notre avion a du retard. Allez, ça y est, nous décollons ! C’est superbe : l’avion ne monte pas trop haut et nous apercevons les Andes, puis la mer des Caraïbes qui se dessine. À l’arrivée, après 1h15 de vol, le changement de température est flagrant : 28 degrés, ça fait du bien. Nous trouvons une camionnette pour rejoindre notre hôtel, situé à Getsemaní, l’un des quartiers de Carthagène. Pour 60 000 pesos, nous arrivons à bon port. Le chauffeur est sympa et me montre la vieille ville entourée de murailles. Il y a trois quartiers principaux dans l’enceinte fortifiée.
Getsemaní est un ancien quartier populaire devenu à la mode ; notre hôtel s’y situe. La ville est dense, pleine de vie. Nous découvrons notre petit hôtel sympa avant d’aller dîner en ville. Il y a énormément de restaurants et de bars, tout est pensé pour les touristes. Les ruelles colorées, les boutiques, les bars affichant des promotions sur les cocktails… Nous mangeons à Arrabal Gastrobar et nous nous régalons. Ensuite, nous allons boire un verre et faisons un jeu tous ensemble. Nous rentrons à l’hôtel : demain, découverte de cette ville !
Nous n’y restons qu’une seule nuit : on nous a recommandé Carthagène car c’est une ville historique et belle, mais aussi très touristique et un peu trop "lissée". Une nuit nous a semblé suffisante avant de continuer notre route vers Santa Marta et retrouver Noam ⛵️もっと詳しく
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- 日147–149
- 2025年9月21日〜2025年9月23日
- 2泊
- ☁️ 19 °C
- 海抜: 2,347 m
コロンビアSalento4°39’43” N 75°32’23” W
J128, Carbonera
9月21日〜23日, コロンビア ⋅ ☁️ 19 °C
Ce matin, on se réveille sous le soleil. Un petit déjeuner tranquillement avalé, et c’est l’heure de la jeep. On est yous encore un peu enrhumé mais ça va mieux pour Malo. Notre Willys nous attend ! 🛻 Aujourd’hui, nous allons découvrir le village de Filandia. Nous sommes dimanche : il y a plein de monde dans les rues et sur la place de l’église. Des maisons colorées, des boutiques et des jeeps ! Nous faisons quelques emplettes pour trouver des souvenirs. La famille m’offre de jolies boucles d’oreilles en émeraude pour me remercier de l’organisation du voyage : ça me touche. Ici, c’est l’une des pierres emblématiques du pays. Bon, ce ne sont que des éclats de roche, plutôt que de véritables pierres (leur prix varie selon la transparence et la pureté), mais elles sont déjà très jolies 🥰
Nous nous arrêtons ensuite à Helena Adentro, un restaurant qui nous a été recommandé. En effet, il y a du monde ! Nous nous installons avec une jolie vue sur la vallée. Nous avons froid alors que les gens autour de nous sont en t-shirt : nous ne sommes pas encore habitués au climat montagnard, changeant et frais. Il nous faut un peu de temps pour comprendre la carte, assez longue, mais finalement nous dégustons un bon repas coloré. Avec Malo, nous nous laissons tenter par un cocktail !
Nous reprenons ensuite la jeep pour rentrer dans l’après-midi : 50 000 pesos, car nous la partageons avec d’autres hôtes. Nous profitons d’un superbe coucher de soleil en arrivant. Le dîner savouré, nous faisons un Dixit tous ensemble avant de nous coucher !
Les cuisiniers nous ont préparé un petit déjeuner enveloppé dans du papier alu car nous partons de bonne heure ce matin (comme pour une sortie scolaire 😅 !).
À 7h, nous grimpons dans la jeep, direction Samento. Après 1 h 30 de route, nous rencontrons Daniel, notre guide. Lui et son frère sont vénézuélo-colombiens. C’est lui qui va nous faire découvrir La Carbonera, une vallée située à deux heures de Cocora. Ces deux vallées sont réputées pour leurs immenses palmiers de cire. Mais La Carbonera est bien moins connue : la zone a longtemps été occupée par les guérilleros, et la route pour y accéder est assez sportive 🌴
Pendant deux heures, nous sommes secoués dans le 4x4 de Daniel, mais heureusement, il s’arrête régulièrement pour nous raconter un peu d’histoire. On apprend entre autre que l’école de la zone a été le lieu du meurtre d’un enseignant devant ses élèves par des guérilleros... Il nous parle aussi du conflit armé, mais également de la richesse du pays, aussi bien culturelle que naturelle. L’air est frais, mais le ciel est bleu. En montant sur la route caillouteuse, nous voyons apparaître petit à petit les premiers palmiers. C’est magnifique : d’immenses silhouettes dominent la vallée.
Ces palmiers sont les plus hauts du monde : ils peuvent atteindre 70 m et vivre jusqu’à 200 ans ! Autrefois, leur cire était utilisée pour fabriquer des moules servant aux sculptures en or des indigènes. Aujourd’hui, ils sont menacés d’extinction à cause de l’exploitation humaine, de la disparition des forêts nécessaires à leur germination, du bétail, des maladies… Mais à La Carbonera, ils sont bien mieux préservés qu’à Cocora ou le tourisme de masse n'aide pas à leur préservation. Et en effet ici, nous sommes seuls dans ces paysages magnifiques !
Daniel nous explique aussi que sous nos pieds, il y a de l’or ! C’est en partie pour cela que le gouvernement ne souhaite pas faire passer cette zone en parc protégé, afin de garder la possibilité de l’exploiter un jour. Daniel ajoute en riant :
« Je sais que les Français sont d’éternels revendicateurs, c’est pour ça que je vous amène ici : si un jour il y a un projet d’extraction d’or et donc un risque pour ces palmiers, je sais que vous protesterez ! » 🇨🇵
Nous marchons pendant une heure dans la vallée, dans la bonne humeur, et nous arrivons dans une petite finca pour le déjeuner : un traditionnel almuerzo avec une soupe aux pâtes et une viande froide. Pas incroyable, mais ça nourrit ! Malo sort son drone : les images sont superbes.
Après le déjeuner, nos chevaux nous attendent : eh oui, nous remontons à cheval ! Tout le monde est ravi. Maman, la moins expérimentée, appréhende un peu, mais finalement les chevaux sont en « pilote automatique » : tout se passe bien. Stéphane et Isabelle, eux, sont enchantés de monter à cheval en Colombie. Ici, l’équitation n’est pas la même : c’est du style western, sur nos petits chevaux. On monte et on a même droit à une jolie galopade !
Contents de notre journée, nous remontons en voiture. Il nous reste deux heures jusqu’à Salento. Avec Isabelle et Stéphane, nous voyageons à l’avant, tandis que le reste du groupe est installé dans la benne. Malgré les secousses, ils ne se plaignent pas. La pluie en fin de trajet les met un peu à l’épreuve, mais finalement nous arrivons tous à Salento.
Daniel nous invite à partager une bière et une partie de tejo pour terminer la journée. C’est sympa, et notre équipe gagne ! On est contents. Allez, on grimpe de nouveau dans la jeep pour rentrer à l’hôtel. Le coucher de soleil est magnifique ! Nous discutons longuement avec le couple qui a fait la sortie avec nous : des Français aussi. Lui est pilote et pratique le planeur, c’est passionnant. Le voyage amène toujours de jolies rencontres et discussions.
Un peu fatigués mais heureux de notre journée, nous filons à la douche avant de partager notre dernier dîner à Tukawa. Demain, nous quittons les lieux pour nous rendre aux thermes de San Vicente ✨️もっと詳しく
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- 日145–149
- 2025年9月19日〜2025年9月23日
- 4泊
- ☁️ 24 °C
- 海抜: 1,491 m
コロンビアQuimbaya4°36’55” N 75°43’2” W
J126, Tukawa
9月19日〜23日, コロンビア ⋅ ☁️ 24 °C
Il est 6 h quand nous sortons de l'hôtel, chargés de nos sacs à dos. Même les parents sont devenus des backpackers ! Nous sommes six, donc les déplacements doivent être un peu plus anticipés. Nous avons trouvé un chauffeur qui nous conduit à l'aéroport en van.
Une fois à l'aéroport, nous croisons les doigts pour que nos sacs bien gros passent les contrôles. Malgré un petit supplément de 10 euros, ça y est, tout le monde passe ! L'avion est plein : ici, les gens voyagent beaucoup en avion pour les déplacements nationaux. Finalement, le bus ne coûte pas beaucoup moins cher. Bon, je dois avouer que ma conscience écologique n'est pas très fière, mais on se rattrapera sur le reste de l'année ! Allez, on ferme les yeux et nous voilà à Pereira, capitale du département du Quindío, dans la zone du café.
Nous prenons deux taxis pour rejoindre le terminal de transport de la ville. Pour 11 000 pesos, nous montons dans un bus direction Filandia, une petite ville située à une heure de Pereira. Nous quittons la ville et ses téléphériques suspendus dans les airs pour emprunter des petites routes de campagne.
Nous arrivons dans le joli village de Filandia. La place est colorée et l’on aperçoit de nombreuses "Willys", ces jeeps qui sillonnent les routes de la région caféière. Avant de poursuivre notre route vers notre hôtel, nous allons déjeuner. Un almuerzo typique dans un petit restaurant du village : on se régale de produits simples, avec des assiettes toujours aussi généreuses ! Nous flânons ensuite dans les nombreuses boutiques des rues – il y en a partout. C’est une petite ville très touristique.
Allez, il est temps de prendre notre première Willys ! Nous retrouvons notre chauffeur, Daniel, et sa jeep bleue. Nous nous installons à l’arrière, les sacs sur le toit. Stéphane, sujet au mal des transports, prend place sur la banquette près du chauffeur. C’est parti pour quarante minutes de route plus ou moins cahoteuse ! La dernière portion est sportive mais superbe : nous sommes entourés de plantations de café et de bananiers accrochés aux pentes des montagnes.
Nous arrivons à Tukawa, un hostel créé par trois Français. Nous nous y sentons immédiatement bien, en pleine nature. Une piscine surplombe la vallée, une jolie terrasse permet de boire un verre et de manger, les chambres sont charmantes et un coin hamacs complète l’ensemble. Nous déposons nos affaires puis place à la baignade 😍 ! L’eau est un peu fraîche – les températures ne sont pas encore celles de la côte caraïbe – mais ça fait du bien. Le coucher du soleil est superbe ! Nous prenons l’apéritif avant notre premier dîner.
Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de mariage d’Isabelle et Stéphane : 33 ans ! Nous commandons un bon dessert pour l’occasion. L’hôtel est aussi une ferme de café et de cacao : le brownie au chocolat de la finca est à tomber 😋. Chaque soir, l’hôtel propose une activité. Ce soir, c’est chamallows grillés autour du feu de camp, la Fogata ! Malgré des chamallows pas terribles, l’ambiance est excellente. Bien emmitouflés dans des plaids, nous discutons avec les autres hôtes : Français, Colombiens, Allemands…
Le lendemain, nous nous réveillons sous une légère pluie. Malo est malade, un gros rhume. Isabelle et Stéphane traînent aussi ça depuis quelques jours : ça semble contagieux. Je croise les doigts, mais je sens que je ne vais pas y échapper ! Avec maman, nous faisons un peu de yoga avant un bon petit-déjeuner, puis nous retrouvons Fabian, notre guide du jour. Nous partons visiter les plantations de la ferme attenante à Tukawa.
C’est passionnant. Fabian parle en espagnol, mais doucement pour que tout le monde comprenne ; je traduis et la famille suit bien. Il nous explique le café, ses spécificités, ses maladies et parasites (principalement la rouille et la broca). Nous dégustons des tomates de árbol, des lulos, des plantains, des clémentines, des grains de café, des fèves de cacao, de la coriandre… tout cueilli sur place. Tukawa s’approvisionne un maximum localement pour cuisiner pour ses hôtes.
Nous découvrons ensuite le beneficiadero, le lieu où arrivent les cerises de café pour être transformées. Des ouvriers agricoles récoltent les fèves sur les pentes abruptes. Fabian nous explique que certains ont plus de trente ans d’expérience et cueillent jusqu’à 300 kg de café par jour (par petits paniers de 8 kg). Il les appelle "las bombas" (les bombes). Ils sont payés au rendement, mais ici la qualité prime : pas question de ramasser des cerises vertes, sous peine de pénalité. Leur finca mise tout sur un café de première qualité, d’où cette exigence.
Fabian poursuit avec les étapes : la récolte, le dépulpage des cerises, le lavage, le séchage solaire, puis l’expédition et la vente à la coopérative. Le café "pergamino" (vert) sera ensuite exporté et souvent torréfié en Europe (l’Allemagne étant n°1 du toastage !). Malheureusement, en Colombie, le café consommé est souvent le moins bon, les meilleurs partant à l’exportation.
Nous finissons la visite par une dégustation de chocolat maison : un vrai régal, surtout pour nous tous, grands amateurs de cacao ! De retour à l’hôtel, Malo va directement se coucher : il est épuisé.
L’après-midi se déroule tranquillement. Je travaille sur le rapport d’activité de Vag’abond Expéditions. Les parents, eux, profitent du terrain de pétanque : les Gardins gagnent (la revanche ne devrait pas tarder !). En fin de journée, nous faisons une balade jusqu’à la rivière en contrebas : c’est magnifique.
À 18 h 30, place au cours de salsa ! C’est rigolo : maman et papa me font rire. Maman se décourage un peu mais finit par s’y remettre. Stéphane et Isabelle se souviennent de leurs cours en Guadeloupe, et tout le monde s’applique pour danser en rythme. Tous les hôtes jouent le jeu. Nous avons même droit à un petit shot d’aguardiente (alcool anisé local) !
Le soir, Malo sort quand même partager le repas avec nous, mais ne tarde pas à aller se coucher. Je sens aussi les premiers signes d’un rhume… Malgré la bonne ambiance, je reste tranquille avec lui pour prévenir la maladie. Les parents, eux, prolongent la soirée avec l’équipe de Tukawa : au programme, beer pong ! L’ambiance est au rendez-vous.もっと詳しく
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- 日142–145
- 2025年9月16日〜2025年9月19日
- 3泊
- ☁️ 14 °C
- 海抜: 3,240 m
コロンビアZona 3 La Calera4°39’18” N 74°1’37” W
J124, Bogotá en famille
9月16日〜19日, コロンビア ⋅ ☁️ 14 °C
Il est 7 h quand nous arrivons à Bogotá. Nous prenons la direction du laboratoire pour faire un test de paludisme pour Malo. Il va déjà beaucoup mieux, mais nous préférons être prudents (le test est négatif!). Nous prenons un taxi pour nous rendre à l'hôtel où les parents nous retrouvent ce soir. Situé sur les hauteurs de la Candelaria, quartier historique de la ville, c'est une jolie bâtisse coloniale, faite de vieux bois qui grince, avec une décoration soignée et une belle literie !
Nous repartons chez Ellyn et Chris pour faire nos machines et récupérer nos affaires, merci les copains 😍 On en profite pour boire un café et rencontrer une amie de Chris, elle aussi colombienne et réalisatrice de films. Elle travaille sur des films collaboratifs réalisés avec les peuples indigènes.
Allez, nous reprenons le chemin de l'hôtel où nous attendons patiemment les parents. Nous recevons un message de maman : ça y est, ils ont atterri. On espère que ça ne va pas être trop compliqué pour eux de prendre le taxi avec la langue et le changement de devise ! Ça y est, nous apercevons le traditionnel taxi jaune et nos quatre parents qui en sortent, fièrement vêtus de leurs sweats Vag'abond 🥰 Après une petite discussion avec le taxi, qui nous annonce un prix un peu plus élevé que la normale, chacun découvre ses habitations. On partage un petit verre et on grignote un bout, tous contents de se retrouver mais un peu fatigués par les trajets respectifs !
Le lendemain, nous prenons un petit déjeuner à l'hôtel : des œufs pericos et des arepas préparés par nos soins. Malo nous quitte pour un cours d'escalade avec Chris, et nous partons tous les cinq découvrir le centre de Bogotá. Les ruelles commerçantes et la bonne humeur des vendeurs marquent nos parents. Il y a plein de jolies choses. Sur la place Bolívar, un marché expose de nombreux bijoux, vêtements et cosmétiques. Nous partons en quête d’une carte SIM pour Stéphane, le papa de Malo, afin qu’il reste connecté pour gérer ses gîtes à distance, et d'une pharmacie pour Isabelle, la maman de Malo, qui est un peu enrhumée. Nous nous arrêtons auprès d'un vendeur ambulant qui propose, dans sa petite carriole, des cartes SIM et des protections de téléphone. Pour 10 €, Stéphane équipe son téléphone : carte SIM, protection et écran ! Un nouveau téléphone ! Un tour à la pharmacie et nous voilà équipés.
Nous arpentons tranquillement les rues. Papa et Stéphane trouvent deux superbes ceintures chez un vendeur vénézuélien spécialisé dans le cuir. Il est adorable et nous raconte des histoires sur son pays. À midi, nous nous arrêtons dans un petit café où nous sommes bien accueillis. Malo nous rejoint, ainsi que Luisa, notre guide, qui va nous accompagner pour découvrir plus en profondeur la capitale colombienne.
J'avais trouvé le contact de son agence sur un blog, et nous ne sommes pas déçus : pendant près de quatre heures, Luisa, colombienne mais francophone, nous fait découvrir l’histoire et les rues de la ville. Nous commençons directement au café où nous dégustons un café accompagné d’une almojábana. Puis nous allons jusqu’à la place des Journalistes (Plaza de los Periodistas), renommée depuis quelques années place Gabriel García Márquez, mais les habitants continuent de l'appeler par son ancien nom. C’est une place importante, qui offre en un coup d’œil le centre historique, le centre urbain et ses grands buildings, ainsi que le Monserrate, célèbre montagne sacrée de la ville.
Nous continuons notre balade et goûtons aux fameux fritos (empanadas frites, arepas frites, etc.). Pas chers, bien garnis et bien gras, ils sont parfaits pour les étudiants qui fréquentent le quartier, nous dit notre guide ! Puis nous nous rendons dans une petite ruelle étroite, la carrera de los grafitis. Cette ruelle, qui à première vue peut sembler peu sûre, l’était autrefois vraiment. Mais depuis, elle a été réappropriée par des jeunes et des artistes locaux pour devenir un lieu d’expression artistique. Les murs entiers sont couverts de murales (peintures murales) et de street art.
Luisa nous raconte l’histoire du pays : la libération par Simón Bolívar, la Grande Colombie, les conflits entre conservateurs et socialistes qui ont dégénéré en guerre armée entre guérillas (plutôt socialistes) et paramilitaires (issus des conservateurs), et aujourd’hui la puissance du narcotrafic. Tout cela en rappelant la complexité culturelle, marquée par l’héritage colonial espagnol mêlé aux traditions indigènes, longtemps ignorées et reconnues très tardivement. Les accords de paix signés entre les guérillas et le gouvernement restent fragiles : celui avec les FARC en 2016 a mis fin à plus de cinquante ans de conflit armé, mais une partie des anciens combattants a repris les armes et d’autres groupes continuent de sévir. Malgré tout, cet accord a permis au pays d’ouvrir davantage ses portes au tourisme et d’amorcer une nouvelle page ✨️
Malgré cette histoire complexe et violente, Luisa nous montre toute la beauté et la résilience du peuple à travers les rituels et les connaissances indigènes, l’appropriation des espaces publics par l’art, la cuisine, les échanges... Nous arrivons dans le centre de la Candelaria et nous nous arrêtons devant un mural représentant le páramo, l’eau, la jungle et les montagnes : Bogotá avant son urbanisation. L’eau est omniprésente ici, et les terres sont fertiles aux abords de la capitale. On retrouve aussi le mythe de l’El Dorado : les colons vidaient les lacs pour trouver l’or que les indigènes y déposaient en offrandes aux dieux.
Nous terminons notre visite par le marché, où nous dégustons des fruits tropicaux : lulo, tomate de árbol, guanábana, multiples variétés de fruits de la passion... Luisa nous parle aussi de la chicha, boisson indigène de maïs fermenté utilisée dans les rituels, mais aujourd’hui proposée à tous les coins de rue. Son nom a été changé par les colonisateurs (car “chicha” signifie diarrhée dans une langue indigène), afin de la discréditer auprès de la population. Nous quittons notre guide en la remerciant chaleureusement : c’était un très beau moment. Tout le monde est un peu fatigué par la journée (et le décalage horaire !), mais nous poursuivons avec la visite du musée Botero. L’artiste a fait don de sa collection privée à la ville pour rendre l’art accessible à tous. Le musée est une jolie bâtisse coloniale, avec de magnifiques patios et fontaines typiques de l’Andalousie.
Nous nous dirigeons ensuite vers un restaurant qui propose le jeu du tejo, sport national colombien ! Le but : lancer des palets en fonte sur un parterre d’argile et faire exploser de petits sachets remplis de poudre explosive ! C’est très drôle : les Gardin contre les Creignou. Et nous finissons par l’emporter, pas peu fières ! 💪 Nous mangeons un bout au restaurant (pas le meilleur) avant de rentrer, tous bien fatigués.
Pour notre dernier jour à Bogotá, nous nous réveillons tôt et partons pour le Páramo de las Moyas. À 6 h 30, notre chauffeur nous attend pour nous déposer au départ du sentier. Après 40 minutes de route, nous y arrivons. Nous commençons la marche à 2 700 mètres : l’altitude se fait sentir. Chacun monte à son rythme. Les paysages urbains s’éloignent progressivement et nous découvrons les premiers frailejones, ces grandes plantes aux feuilles couvertes d’un duvet argenté. Elles sont essentielles à l’écosystème du páramo, car elles captent l’humidité des nuages et la transforment en eau, alimentant ainsi rivières et lacs. Le páramo est d’ailleurs considéré comme l’un des réservoirs d’eau douce les plus importants de Colombie, un trésor écologique unique au monde. Les paysages sont splendides. On sent un peu de fatigue chez les parents, on espère ne pas les entraîner dans quelque chose de trop difficile 😅 Mais tout va bien : nous arrivons tous en haut, à 3 300 mètres, avec une vue magnifique !
La redescente se passe bien, un peu plus lentement pour Isabelle, qui a glissé sur une pierre et s’est fait mal à la cuisse, heureusement sans trop dd gravité. Après cinq heures de marche, nous arrivons en bas, où notre chauffeur nous attend. Il nous dépose au restaurant La Nativa, un végétarien qui propose une cuisine ancestrale. On se régale : un almuerzo avec soupe, jus et plat. Repu·e·s, nous reprenons la route de l’hôtel, avec un arrêt à la boutique La Linterna pour montrer les belles affiches découvertes à Cali. Puis nous allons nous reposer. Malo part faire son dernier cours d’escalade.
Le soir, nous profitons d’un bon restaurant tous ensemble. Demain, nous prenons l’avion de bonne heure pour Pereira, dans la zone du café !もっと詳しく
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- 日139–141
- 2025年9月13日〜2025年9月15日
- 2泊
- ☁️ 29 °C
- 海抜: 938 m
コロンビアPerímetro Urbano Santiago de Cali3°27’56” N 76°31’18” W
J120, Cali
9月13日〜15日, コロンビア ⋅ ☁️ 29 °C
Alejo arrive nous chercher, le trajet se passe rapidement, fidèle à lui-même ! Nous arrivons à Cali à midi. Une bonne douche s’impose 🚿 Place à la découverte de la ville. Nous nous rendons à La Linterna, une imprimerie qui a conservé ses anciennes machines et utilise encore la technique de linogravure pour réaliser de magnifiques affiches colorées. Nous restons plus d’une heure dans la boutique, émerveillés devant les machines en action et les graphismes. Il y en a même une qui vient de Paris et qui date du XIXᵉ siècle ! Nous discutons avec un monsieur qui nous explique la technique : il travaille ici depuis 50 ans. On a envie de tout acheter 🤩
Ensuite, nous continuons à nous balader dans les rues de Cali. Le barrio de San Antonio est très sympa avec ses maisons colorées et son street art omniprésent. Ça monte et descend, avec de nombreux escaliers entre les rues. Nous faisons une pause café puis décidons de chercher un prof de salsa. Au détour d’une rue, nous tombons sur une école de danse – il y en a à foison ici. On questionne le professeur : c’est OK, rendez-vous pris pour ce soir à 19h30 ! En attendant, il nous conseille d’aller admirer le coucher de soleil depuis le parc Loma de la Cruz.
Nous y arrivons, l’ambiance est conviviale : de nombreuses petites boutiques vendent des souvenirs et les gens s’installent sur les murets pour observer les couleurs rougeoyantes du ciel sur la ville. L’heure arrive : c’est parti pour deux heures de salsa ! "1, 2, 3, suave (doucement), 5, 6, suave"… On s’applique, ce n’est pas évident, mais nous réussissons à enchaîner quelques pas. C’est vraiment sympa ! Nous reprenons deux heures de cours pour le lendemain, après tout nous sommes dans la capitale mondiale de la salsa 💃🕺
Il est déjà tard quand nous sortons du cours. Nous mangeons un burger dans un petit restaurant avant de partir pour une salsothèque : une discothèque dédiée uniquement à la salsa. Impressionnant ! Nous payons 30 000 l’entrée et découvrons une énorme salle remplie de danseurs. La musique résonne. Nous allons danser sur la piste mais Malo commence à se sentir barbouillé et faible, alors nous ne restons pas trop longtemps. Et ça ne loupe pas : dans la nuit, Malo a un pic de fièvre… Nous appelons le médecin de notre assurance, qui recommande de faire un test pour le paludisme par précaution et surtout de bien s’hydrater. Malo parvient à dormir et le lendemain, mission pharmacie. Heureusement la fièvre est redescendue, il se sent mieux, même s’il reste faible. Peut-être un coup de chaud ou une indigestion ?
C’est dimanche et difficile de trouver un laboratoire ouvert, on verra demain pour le test. Aujourd’hui, repos pour Malo. Dans l’après-midi, je décide tout de même de partir découvrir cette jolie ville. À pied, je rejoins le Río Cali et sa promenade qui longe la rivière. J’aime l’ambiance des rues et les peintures murales. On me demande encore une photo – on ne passe décidément pas inaperçue 😅 J’arrive au parc del Gato del Río, symbole artistique de la ville : un grand chat en bronze entouré de dizaines de sculptures de chattes colorées, toutes différentes. Ce lieu est un emblème culturel et une balade incontournable à Cali. Le matin, j’étais passée devant le parc de los Perros, rempli de sculptures de chiens!
Les habitants profitent du dimanche pour se promener le long de la rivière. Je repars ensuite vers l’hôtel en passant par le parc du Peñón, petit mais animé par de nombreux peintres qui exposent leurs toiles. Je termine ma balade au parc San Antonio, un vaste espace où familles et promeneurs se retrouvent. Je rentre ravie : cette ville continue de me charmer !
Au vu de l’état de Malo, nous annulons notre cours de salsa. De retour à l’hôtel, il semble aller un peu mieux, même si son système digestif reste tres fragile ! Nous préférons rester tranquilles et regarder un film, malgré un cabaret de salsa qui nous faisait de l’œil. La nuit se passe heureusement mieux. Le lendemain, un autre médecin prescrit un antibiotique. Pendant que je vais à la pharmacie, j’en profite pour passer chez une esthéticienne avec qui on discute bien : elle m’explique que la société colombienne reste très machiste, puis nous parlons d’éducation, de voyages et de partage... Un moment simple mais comme j'aime en voyage.
Malo reprend peu à peu des couleurs, mais la fatigue est toujours là. Impossible de trouver un labo qui fait les tests nécessaires à Cali, mais nous savons qu’à Bogotá ce sera possible. Nous décidons quand même de sortir pour qu'il profite un peu : retour à La Linterna, que nous adorons décidément. Puis nous nous arrêtons deguster un pan de bono, une petite brioche moelleuse au fromage typique de la région de Valle del Cauca : un vrai délice dont je raffole 😍 ! Nous passons ensuite par le parc des Chats, puis par une librairie avant de rejoindre le quartier historique. Il est minuscule, presque noyé dans l’urbanisation moderne, mais conserve encore de superbes bâtisses coloniales.
En taxi, nous regagnons l’hôtel pour préparer nos affaires. Direction le terminal de bus : départ à 20h pour Bogotá, où nous retrouverons nos parents respectifs le lendemain. Mais à peine sortis du terminal, le bus heurte quelque chose et son pare-brise se brise… Tout le monde descend ! Nous changeons de bus, finalement avec une heure de retard. Cette fois, c’est parti pour de bon : cap sur la capitale.もっと詳しく
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- 日136–138
- 2025年9月10日〜2025年9月12日
- 2泊
- 🌧 29 °C
- 海抜: 13 m
コロンビアBuenaventura3°52’57” N 77°2’55” W
J118, ¡ Adios el Pacífico !
9月10日〜12日, コロンビア ⋅ 🌧 29 °C
Il est temps d'entamer le chemin du retour ! Dans l'ambiance matinale du village, nous prenons un café entourés des habitants qui amènent leurs enfants à l'école. Ils portent des uniformes et je dois dire qu'ils sont très mignons, à peine réveillés, en petits carreaux et chaussettes hautes 🥰
Nous buvons notre café sans vraiment l’apprécier car, dans la majorité des petits cafés et restaurants locaux, il n’est pas très bon : trop sucré, trop infusé… Malgré le fait que les Colombiens soient producteurs d’excellent café, ils ne savent pas toujours bien le préparer !
Il pleut de nouveau. Nous sommes destinés à faire notre trajet en lancha sous la pluie 😅 On nous appelle : c’est l’heure ! Nous traversons la place, on enlève les tongs, les pieds dans l’eau, on donne notre sac au conducteur, il le glisse dans un sac plastique et c’est parti, on grimpe à bord. La lancha est bien chargée, nous payons tout de même 150 000 pesos pour le trajet. À côté de nous, un petit chiot tremble, secoué par les vagues. Il appartient à une famille ; finalement, le petit garçon le prend dans ses bras. Dans le bateau, malgré la pluie et le peu de place, les gens ne se plaignent pas ✨️ Après une bonne heure de lancha, nous arrivons à Nuquí !
Nous allons sur le port pour nous renseigner sur les bateaux à destination de Buenaventura. Les gens nous disent que le prochain ne part pas avant samedi… Mince, ça va être juste pour nous ! Option 2 : l’avion. On regarde, mais c’est tout de même plus cher et l’option bateau nous convenait bien. Bon, on va voir... Nous nous dirigeons vers Iracas del Mar où nous retrouvons Daisy. Elle nous accueille et nous dit qu’il y a un bateau qui devrait partir vendredi ; elle va s’en charger. Notre super Daisy à la rescousse ! Et en effet, après quelques coups de fil passés, nous avons un bateau pour vendredi. On est contents, ça va nous permettre de découvrir Cali deux jours avant le retour à Bogotá pour accueillir nos parents 🥰
La fin de journée se passe tranquillement. Il pleut, nous nous reposons un peu avant de profiter d’un bain malgré la pluie. Dans le village, nous tombons sur un monsieur qui fabrique des bijoux avec du fil de fer et des coquillages. J’ai trouvé un joli coquillage en me baignant à Playa Blanca et je voudrais en faire une bague. Nous allons donc le voir pour lui demander s’il peut la réaliser. « Avec plaisir », nous dit-il. Il nous propose un design et c’est parti. Il propose aussi à Malo de résiner deux graines de son bracelet, car son poignet commence à s’abîmer. Parfait.
Le lendemain, après le petit-déjeuner, nous retrouvons donc notre bijoutier de rue pour récupérer notre commande. On est contents, ça rend bien ! En discutant, il nous dit qu’un ami à lui fait un DJ set ce soir sur la place : « Venez, ça va être sympa ! ». Allez, pourquoi pas.
Nous allons ensuite manger des empanadas qu’on nous a conseillés, concoctées par Inès. Nous sommes accueillis par une dame qui parle fort et nous appelle, comme beaucoup ici, mis amores (= mes amours). Malheureusement, son stock d’empanadas est déjà épuisé, mais il lui reste des almuerzos ! Nous mangeons donc une soupe de poisson et le plat du jour. Repus, nous prenons la route du bateau pour acheter nos billets : 200 000 pesos, comme à l’aller. Le bateau semble plus grand et plus récent que le Pablo David. Avec le capitaine Marcelo, nous convenons d’un départ à 6h le lendemain, couplé à la marée haute. Nous pouvons dormir ce soir à bord pour être sûrs d’être sur place pour le départ.
Après de chaleureux au revoir à Daisy, sacs sur le dos, nous allons donc au bateau déposer nos affaires. Nous découvrons notre cabine. Les membres d’équipage, toujours assez taciturnes mais bienveillants, nous montrent notre chambre. Les lits sont un peu plus larges que sur le premier bateau, mais cette fois installés sur trois étages ! On choisit nos places et on repart pour la soirée.
Nous nous dirigeons vers le parc où, après un peu d’attente, un petit groupe de jeunes voyageurs et Colombiens installe des enceintes et lance la musique. Nous passons une belle soirée, à danser et à discuter. C’est chouette ! Nous rentrons de nuit au bateau, enjambons les gens qui dorment par terre en essayant de rester discrets (ça ronfle déjà, et pour certains, bien fort 😅). Bonne nuit !
Le lendemain, je n’arrive pas à sortir du lit pour voir le bateau quitter le bras de mer, mais Malo y va. À 6h, nous sommes partis. Nous nous arrêtons à Termales pour charger des cargaisons : cette fois, ce ne sont pas des caisses de bières pleines mais des caisses de bières vides, elles sont consignées ici. La journée se déroule tranquillement entre sieste, admiration du paysage et discussions avec nos voisins de chambrée. La nuit tombe, le bateau continue de ronronner. La mer est un peu agitée mais nous avançons sans encombre.
Nous arrivons vers 4h du matin à Buenaventura. Nous attendons 7h pour débarquer. Nous appelons notre fidèle pilote Alejo, qui vient nous chercher d’ici 1h30. En attendant, nous allons prendre un café au bord de la route. Un peu fatigués mais contents d’aller découvrir Cali ! Il faut quand même avouer que le Pacifique va nous manquer. On y serait bien restés des semaines, dans ce coin de paradis 🌊もっと詳しく
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- 日134–136
- 2025年9月8日〜2025年9月10日
- 2泊
- ☁️ 27 °C
- 海抜: 6 m
コロンビアBahía Solano (Mutis)6°6’15” N 77°25’36” W
J116, El valle et les grenouilles
9月8日〜10日, コロンビア ⋅ ☁️ 27 °C
Après une nuit bercés par la pluie ruisselant sur le toit en tôle, nous nous dirigeons vers le centre du village. Nous nous arrêtons dans une petite boulangerie qui semble être le point de rassemblement. Tout le monde y prend son café accompagné d’un petit palito de queso frit. Nous suivons le mouvement!
Nous déambulons dans les ruelles où les maisons, largement ouvertes, laissent voir leur intérieur : souvent très peu de choses, mais presque toujours une télévision trônant au milieu.
Nous approchons du Parc national naturel Utría, au cœur du Chocó. Nous arrivons sur une superbe plage de sable noir qui s’étend sur plusieurs kilomètres. Nous sommes seuls ! La marée basse permet aux motos de rouler sur la plage, nous en croisons quelques-unes. Nous profitons des belles vagues pour nous baigner et nous sauter dans les rouleaux.
Le parc fait partie de l’un des endroits les plus humides et riches en biodiversité au monde. Ici, la forêt tropicale descend directement jusqu’à l’océan Pacifique. On y trouve une mosaïque d’écosystèmes : plages de sable volcanique, mangroves denses, forêts de collines couvertes de fougères géantes et de palmiers, ainsi que des récifs coralliens. C’est un endroit où se croisent baleines à bosse, tortues marines, grenouilles tropicales aux couleurs vives, toucans et singes.
Le retour se fait sous une chaleur écrasante. Un petit pont perché au-dessus de l’eau nous permet de regagner le village. Nous allons acheter des fruits et légumes frais pour le déjeuner. J’en ai assez de manger frit, et il n’est pas facile de trouver de simples salades ici. Ça nous fait du bien ! 😅
Repus, nous retournons à la plage. Les vagues sont grosses aujourd’hui. Un peu fatiguée, je reste sur le sable tandis que Malo se met à l’eau pour surfer. Il en ressort ravi. En route maintenant pour la sortie « grenouilles » !
Nous retrouvons Mailer à l’hébergement. Nous lui montrons les vidéos de drone : il est content, tout comme sa sœur qui tient le logement. Nous enfilons des bottes et c’est parti. L’organisation n’est pas très carrée : nous ne savons pas vraiment où nous allons, mais nous commençons à être habitués à l’organisation colombienne 😅 Nous sommes un groupe de dix. Nous longeons la plage en escaladant les rochers, car la mer est bien montée. En même temps, nous profitons des superbes couleurs du coucher de soleil.
Puis, nous pénétrons dans la selva (jungle). L’air est extrêmement humide et la chaleur étouffante. Nous montons sur des chemins boueux, les yeux grands ouverts. La nuit tombe, et nous marchons quatre heures à travers la jungle. Nous observons des serpents, des grenouilles, des insectes. Nous avons même la chance d’admirer de minuscules champignons photoluminescents. La nature est magnifique.
La balade se termine en pirogue dans la mangrove. Le Chocó est d’une richesse incroyable en biodiversité, ses écosystèmes marins et forestiers sont spectaculaires : océan, mangrove, forêt tropicale humide. Nous remontons la rivière jusqu’au village. Nous avons passé un superbe moment, même si nous aurions aimé recevoir des explications un peu plus approfondies de la part de notre guide.
Fatigués, nous cherchons de quoi grignoter. Mais à 21h30, ce n’est pas simple. Malo trouve des fritos (empanadas et buñuelos à la viande), et moi quelques fruits. En rentrant, nous tombons sur un bar de jeux. On entend les dominos claquer et les cartes frapper les tables. Malgré la fatigue, cela nous intrigue. Nous nous arrêtons et découvrons un superbe jeu où il faut faire tomber cinq billes métalliques dans des trous et dans des bouches de grenouilles, el juego del sapo ! Le premier joueur à atteindre 2000 points gagne. Je remporte la première manche et Malo la seconde ! 💪
Nous rentrons nous coucher. Demain, retour à Nuquí avec la lancha de 7h.もっと詳しく
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- 日133–134
- 2025年9月7日〜2025年9月8日
- 1泊
- 🌧 27 °C
- 海抜: 18 m
コロンビアNuquí5°42’58” N 77°15’51” W
J114, Nuquí et les baleines
9月7日〜8日, コロンビア ⋅ 🌧 27 °C
Nous nous levons sous une pluie torrentielle. Nous attendons la lancha pública qui doit nous amener jusqu’à Nuquí. Ça y est, à 7h nous entendons un moteur. Esteban, qui attendait avec nous, court sur la plage et fait de grands signes. Malgré les vagues, le bateau parvient à accoster. La lancha est déjà bien remplie mais on se fait une place. Nous nous couvrons d’une bâche car la pluie ne s’arrête pas ! Le bateau repart à fond. Ici, ils ne ménagent pas les embarcations. Les lanchas qui longent les plages foncent à pleine puissance malgré les troncs et branches qui flottent. À l’arrière, le conducteur ; à l’avant, un guetteur qui prévient des obstacles potentiels sur la route 🚤
Nous arrivons à Nuquí après une petite heure, trempés. Nous traversons le bourg et passons devant l’aéroport pour rejoindre notre hôtel. Nous découvrons Iracas del Mar et Daicy en chair et en os ! Elle nous accueille très chaleureusement : elle parle fort, avec beaucoup d’énergie. C’est une femme de caractère, mais aussi de grand cœur, ça se voit. Nous arrivons juste à l’heure du petit-déjeuner. Les tables sont bien garnies de touristes, essentiellement colombiens.
Nous déjeunons d’œufs accompagnés de petits bâtons de pâte de maïs frits. Une fois rassasiés, nous allons nous installer dans notre chambre, avec vue sur mer 🌊 L’après-midi, nous partons découvrir le musée Melelé, créé par un groupe de femmes de Nuquí désireuses de préserver le savoir-faire traditionnel et de le transmettre à leurs enfants comme aux visiteurs. Nous avons droit à une jolie visite de cette petite casa. En redescendant, nous discutons avec deux pêcheurs qui nettoient leur bateau. On rigole bien : quand Malo se présente, ils ne nous croient pas. « Malo ? » (qui signifie « mal » en espagnol), ce n’est pas possible ! On leur montre sa carte d’identité. On plaisante « Malo pero bueno ! » (Mauvais mais bon) 😅
De retour à l’hôtel, nous préparons nos affaires. Demain, nous partons pour une sortie d’observation des baleines, puis nous irons à El Valle passer deux jours avant de revenir ici. Daicy garde nos bagages afin que nous n’ayons pas à tout emporter. Avant de partir, nous faisons quelques vidéos de drone de son hôtel pour sa communication, et elle nous offre nos nuits en échange. Royal !
Le lendemain matin, nous rejoignons le petit port de Nuquí pour embarquer. Nous retrouvons le gros bateau avec lequel nous étions arrivés à quai et saluons l’équipage. C’est parti, gilet de sauvetage sur le dos, en route pour les baleines. Premier arrêt : une jolie plage de sable noir où nous nous baignons sous une cascade. Puis retour au bateau : nous partons à la rencontre des baleines ! Ça y est, nous en apercevons et nous nous approchons. C’est une maman et son petit. C’est gigantesque et ils sont si proches. Leur souffle propulse de l’eau à plusieurs mètres au-dessus de la surface. Magique. Le petit est déjà grand : il prend 40 cm par jour et boit environ 320 litres de lait quotidiennement ! 🐋
Nous voyons cinq groupes de baleines qui nous émerveillent. Malo fait voler le drone pour immortaliser ces moments. À midi, nous faisons escale à Playa Blanca, une petite île paradisiaque, où nous dégustons un délicieux thon sauce coco accompagné d’un sancocho (soupe de poisson). Ensuite, nous changeons de bateau pour rejoindre un autre groupe qui rentre à El Valle. Nous prenons le temps de faire du snorkeling : enfin nous mettons la tête sous l’eau du Pacifique ! Les fonds sont surtout minéraux et la pollution plastique bien visible… Mais nous découvrons aussi des poissons que nous n’avions jamais vus, comme ceux de « Nemo ». On voit même Dory ! 🐠
Nous reprenons ensuite le bateau, toujours à toute vitesse, direction El Valle, où nous allons dormir chez Mailer, recommandé pour le herping (découverte de grenouilles et reptiles dans la nature). Demain soir, nous ferons une sortie nocturne avec lui. Nous lui avons proposé de réaliser des photos et vidéos de son hôtel et de ses tours en échange de deux nuits : il a accepté ! Ça va devenir notre nouveau business 😅.
Dans le bateau, nous faisons la connaissance d’un couple installé en face de nous : ils logent au même endroit que nous. Ils viennent de la région du café. Elle est biologiste, spécialiste des reptiles ; lui travaille dans l’écotourisme. Ils sont passionnés d’oiseaux et d’animaux, comme nous !
Nous découvrons notre petit logement, très sommaire mais suffisant. À notre arrivée, nous apercevons un toucan dans les arbres. Nous faisons quelques prises de drone de l’hôtel pour régler notre « loyer », puis repartons vers la plage. Les vagues sont belles ! Nous louons deux planches dans une petite école de surf bricolée, où nous rencontrons Marine, une Française installée ici depuis 4 ans. La location est assez chère (30 000 pesos l’heure) vu l’état des planches, mais c’est parti ! Nous nous mettons à l’eau, les vagues sont difficiles à prendre. Après une heure, je sors de l’eau, épuisée. Malo n’en a pas beaucoup profité non plus.
Le soir, nous allons dans un petit restaurant conseillé. Pas de surprise : poisson à la coco, riz, salade et les fameux patacones (plantains écrasés et frits) ! 😋もっと詳しく
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- 日131–133
- 2025年9月5日〜2025年9月7日
- 2泊
- 🌧 26 °C
- 海抜: 12 m
コロンビアArusí5°36’8” N 77°26’48” W
J113, Arucí y termales
9月5日〜7日, コロンビア ⋅ 🌧 26 °C
Il est 6h30 quand j’ouvre les yeux. Allongé sur ma petite bannette, juste en dessous de celle de Malo, j’aperçois les premières lueurs du jour qui se reflètent sur l’eau à travers la porte entrouverte de notre petite cabine.
Malo émerge à son tour. Malgré l’étroitesse de nos couchettes, nous avons bien dormi. Enfin… presque : Malo a quand même été réveillé vers 5h du matin par un cafard venu s’inviter dans son sac de couchage ! 😅 La mer était un peu agitée, mais rien de dramatique. Notre voisine de chambre, elle, a eu plus de mal et a passé une partie de la nuit malade.
On se lève : la côte est déjà proche, on arrive bientôt ! Je monte vers le poste de pilotage, où le capitaine Alan tient la grande barre à roue. Je l’interroge sur la traversée : la nuit s’est bien passée. On discute, il m’invite à me servir un café – « el tinto » – dans le thermos posé à côté de lui. Alan travaille sur ce bateau depuis des années, il connaît. Quand je lui dis que nous avons un voilier, son regard change un peu : gens de mer. Il me glisse alors d’ouvrir l’œil : « Ici, les baleines sont nombreuses ! » Cette région est une véritable nurserie pour les baleines à bosse, qui viennent mettre bas dans ces baies calmes.
Et en effet, quelques minutes plus tard, j’aperçois un souffle. J’appelle Malo : « Des baleines ! » Une s’approche, passe juste devant le bateau : on distingue ses bosses, et même les protubérances sur son museau. Magique ✨️
Nous jetons l’ancre à Arusí, assez loin pour éviter le ressac qui s’écrase sur l’immense plage de sable noir. À peine nos sacs récupérés, une lancha nous aborde : c’est Esteban, le fils de Daicy. Pas même le temps de dire au revoir à l’équipage, nous voilà embarqués. Esteban nous accueille d’un large sourire et d’un « ¡Bienvenidos! » chaleureux.
Nous découvrons nos cabanes en bois, simples mais parfaites, installées à vingt mètres de la plage. On ne résiste pas longtemps avant d’aller se jeter dans l’eau tiède. Le sable noir assombrit la mer, et des feuilles, troncs et branches flottent, charriés par les pluies tropicales qui descendent de la forêt jusque dans l’océan.
L’après-midi, sous une pluie fine, nous marchons vers le village de Termales. Pas de route, juste la plage ou de petits sentiers sableux. Nous nous rendons aux termes, nous découvrons de magnifiques bassins d’eau chaude. Deux enfants, nous tiennent la jambe dans l’un des bassins et improvisent un jeu de marchands avec des cailloux ramassés au fond de l’eau. Ce ne sont pas des cailloux : c’est de l’argile ! On s’en recouvre le visage. Nois terminons la journée dans la ruelle en bord de mer, des maisons en bois et surélevées, quelques habitants vaquant à leurs occupations, et un petit nombre de touristes. Venir sur ce bout de Pacifique n’est pas facile – il faut un bateau ou un avion – cela limite encore le tourisme de masse, bien qu'il y ait quelques touristes.
Le soir, nous dégustons un délicieux thon à la sauce coco. Ici, on va manger du poisson et du coco sous toutes ses formes ! 🐋
Le lendemain, réveil au son des vagues. Un peu de yoga sur la plage noire encore déserte : parfait. Direction Guachalito, plus au nord. En longeant la côte, nous découvrons des zones protégées pour les tortues marines. Ces plages sont idéales pour la ponte. Des volontaires récoltent les œufs pour les mettre à l’abri des prédateurs jusqu’à leur éclosion. Les touristes peuvent même participer à la « liberación de tortuguillos », la remise à l’eau des bébés tortues. Nous poursuivons : plages superbes, jungle luxuriante en toile de fond, cabanes et lodges disséminés en bord de mer. Une petite marche nous mène à la « Cascada de los Amores », une cascade à cinq minutes de la plage !
Enfin, nous arrivons à la Casa Viche. Là, nous sommes accueillis par la fille d’un maître producteur. Le viche est un alcool artisanal à base de canne à sucre, proche du rhum, mais dont la fabrication a longtemps été informelle, parfois risquée. Ce n’est qu’il y a trois ans que sa production a été officiellement autorisée, grâce aux luttes de la communauté afro-colombienne du Pacifique – les « negros », descendants des esclaves affranchis – qui en ont défendu la valeur culturelle et symbolique. Aujourd’hui, un cahier des charges encadre sa production, pour préserver à la fois la tradition et la sécurité.
Notre hôte nous raconte comment ce breuvage n’est pas qu’un alcool festif : il est aussi utilisé comme remède. Chaque maître de viche y apporte sa touche : certaines versions sont infusées de plantes médicinales, d’écorces ou d’épices locales. Nous goûtons : le liquide est corsé, mais étonnamment doux en bouche. C’est un marqueur de l'identité du Pacifique.
Après cette dégustation, nous allons déjeuner – encore thon et coco ! Puis retour vers Termales. La mer est montée : certains cours d’eau coupent la plage, de petits bateaux nous aident parfois à traverser sinon c'est les sacs au dessus de la tête 🌊 Ici, les marées, moins importantes que chez nous, sont pourtant plus marquées que dans les Caraïbes. Nous faisons une pause dans une boulangerie du centre. Pas d’électricité : des travaux, et visiblement l’approvisionnement reste compliqué. Les maisons sont très simples, les gens n’ont pas grand-chose, mais chacun se débrouille et la vie semble paisible.
De retour à l’hôtel, après un bain, nous retrouvons Esteban et sa compagne. Ils nous offrent du viche – encore ! – avec cette générosité colombienne : à peine le verre fini qu’on nous ressert. On passe une belle soirée, on échange des histoires de nos pays respectifs !もっと詳しく
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- 日129–130
- 2025年9月3日 9:42〜2025年9月4日
- 1泊
- ☁️ 27 °C
- 海抜: 海水位
コロンビア3°53’14” N 77°5’22” W
J110, La ruée vers ... le Pacifique
9月3日〜4日, コロンビア ⋅ ☁️ 27 °C
Il est 7h30 quand le bus arrive à Cali. Encore un peu tourmentée par notre aventure de la veille, j’ai fouillé sur Internet et trouvé le numéro de la véritable propriétaire de l’hôtel. Je l’appelle donc en arrivant à Cali pour la prévenir. Elle me confirme que ce n’est pas elle, et elle est super désolée pour nous. Elle lance directement les procédures pour signaler la magouille et nous prend sous son aile. Elle nous dit qu’elle va nous aider et arranger les choses au mieux pour que nous puissions malgré tout rejoindre le Pacifique. Bon, on va voir où ça nous mène…
Malo commande un taxi pour nous amener jusqu’à notre hostel réservé la veille. Nous avions prévu de passer deux jours à Cali avant de rejoindre le Pacifique. Nous arrivons donc un peu fatigués à notre hôtel. À ce moment-là, Daicy, la propriétaire de l’hôtel du Pacifique, nous rappelle. Elle a regardé les bateaux pour que nous puissions rejoindre le Pacifique, car le bateau que nous pensions prendre samedi n’existe tout simplement pas… Elle nous explique qu’il y a une barge aujourd’hui et mardi seulement ! Le bateau part à 15h de Buenaventura (environ 3 à 4 heures de bus depuis Cali). Si nous partons tout de suite, nous avons une chance d’attraper celui d’aujourd’hui.
On se consulte avec Malo : nous avons déjà payé l’hôtel de Cali, mais ça vaut le coup d’essayer — mardi, ça ferait trop tard pour nous. On veut le voir, cet océan ! On explique la situation au gérant de l’hôtel de Cali : il compatit et nous rembourse. Allez, c’est reparti. On refait rapidement nos sacs, on commande un taxi pour repartir au terminal de transport, avec l’idée de trouver un bus pour Buenaventura, là où partent les lanchas.
Le taxi nous récupère, on lui explique la situation. « Hijo de puta », lâche-t-il — une insulte très commune ici, comme notre « putain » 😅. Il nous dit que pour avoir plus de chances de trouver un transport rapide jusqu’à Buenaventura, il vaut mieux se rendre à un autre point. Allez, c’est parti : il nous dépose à une station-service où nous trouvons un monsieur qui fait des transportes especiales (souvent de grandes voitures qui transportent des groupes). On négocie, et c’est OK pour 100 000 pesos (20 €). Il nous amène à Buenaventura. Il nous rassure : nous serons à l’heure pour le bateau.
Il nous embarque avec sa fille et c’est parti. Le trajet se passe bien, on sourit avec Malo : quelle aventure, on n’aurait jamais pensé être là ce matin ! Le père et la fille nous font beaucoup rire, très complices. On écoute de la bonne musique. Et notre chauffeur, Alejo, est un vrai pilote (il faut avoir le cœur bien accroché !). Je repense à ce que Stephan, notre ami de Minca, nous avait dit : les gens de Cali sont marrants, bruts de décoffrage, avec un humour un peu lourd… ça se confirme ! On rigole bien.
On relativise sur la situation qui, finalement, si l’on est remboursés, tourne à notre avantage. Tout au long du trajet, Daisy s’assure que nous sommes entre de bonnes mains. En effet, Alejo et Daisy nous expliquent que le quartier où l’on prend le bateau à Buenaventura n’est pas sécurisé, il faut être très prudents. Daisy prévient même la propriétaire du bateau pour s’assurer que nous arrivons bien. Nous sommes entre de bonnes mains bienveillantes.
Ça y est, nous arrivons à Buenaventura après avoir traversé de nombreux tunnels impressionnants sous la montagne (sans aucune ventilation… bonjour les poumons !). On croise des centaines de camions chargés venant du Pacifique, c’est impressionnant. La route est bouchée, mais notre pilote de l’extrême se faufile dans les rues. On serre un peu les fesses, mais on arrive ! On voit effectivement pas mal de pauvreté dans le quartier. Contrairement à ce que l’on a vu jusque-là, les habitants ont la peau plus foncée ici : ça y est, nous sommes sur le Pacifique 🤩
Nous arrivons au lieu indiqué : nous devons chercher le bateau Pablo David et son administrateur surnommé « el costeño ». On se croirait dans un film ! C’est un port de chargement, et le bateau en acier est une barge qui approvisionne les villages du Pacifique non reliés par des routes, comme Nuquí, le village où nous allons. Nous ne savons pas trop où nous mettons les pieds, mais nous approchons de notre but !
On se faufile et nous parvenons à acheter nos billets. C’est assez cher (200 000 pesos par personne). On se demande si c’est parce que nous sommes touristes, mais après discussion avec les autres passagers, non : c’est bien le prix. Allez, on embarque. Pas de petit pont ici : on grimpe comme on peut sur les marchandises et on marche en équilibre sur des caisses de bières pour rejoindre nos couchettes. Nous avons droit à une petite couchette dans une cabine partagée — finalement, un vrai bateau de croisière 😅
On attend 16h pour partir, le temps que le bateau soit chargé. C’est impressionnant tout ce qui monte à bord : frigos, congélateurs, briques, aliments… Finalement, nous partons avec 83,5 tonnes de chargement et 10 passagers ! Nous quittons le port de Buenaventura et sa cohue quotidienne, et c’est parti. Nous avons quelques heures de navigation dans la baie avant d’atteindre l’océan.
À 18h, on nous sert le repas : nous faisons partie de l’équipage, chacun reçoit sa petite barquette. Nous échangeons avec les autres passagers : Ophélia, une dame d’un certain âge au regard doux, qui prend le bateau pour rentrer chez elle à Nuquí après des démarches à Buenaventura. Il y a aussi Desire, un jeune fan de foot qui aurait préféré prendre l’avion. Une maman avec son petit garçon, et bien sûr les membres de l’équipage, qui tournent à la barre toutes les 4 heures.
Daisy nous écrit : au vu de ce qui s’est passé, elle nous propose un très bon prix — 16 €/nuit pour nous deux, soit 80 000 pesos la nuit au lieu de 220 000 — pour ses cabanes en bord de mer. Elle nous suggère de faire deux nuits à Arusí ou elle a aussi des cabanes tenues par son fils (un petit village avant Nuquí) puis deux autres à Nuquí. Vendu !
La nuit tombe. Le bateau commence à bouger, on ressent la houle de l’océan. Nous partons pour environ 18 heures de traversée. Nous allons essayer de dormir un peu dans nos petites bannettes. 😴もっと詳しく
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- 日127–129
- 2025年9月1日〜2025年9月3日
- 2泊
- ☁️ 33 °C
- 海抜: 507 m
コロンビアVillavieja3°13’31” N 75°6’33” W
J109, Desert du Tatacoa
9月1日〜3日, コロンビア ⋅ ☁️ 33 °C
Ce matin, le réveil sonne aux aurores. À peine le temps d’avaler un café que nous sautons dans une jeep. Nous partons pour Neiva. La jeep est pleine à craquer, mais nous réussissons à nous faufiler pour trouver notre place.
Depuis Neiva, nous reprenons un bus pour Villavieja, la petite ville aux portes du désert de Tatacoa. Malo, qui vient de Bogotá au nord du pays, s’arrête à Aipe où il prend une barge pour traverser le río Magdalena. Il fait chaud, une chaleur sèche, désertique !
Villavieja est mignonne, assez calme, nous sommes en basse saison. Rapidement, des conducteurs de tuk-tuk nous abordent. Après une rude négociation, nous partons pour Pisiloma, une piscine de boue et de sources naturelles. De l’eau en plein désert, c’est étrange, mais les nappes souterraines permettent d’alimenter de belles réserves 🤩
Après 30 minutes de tuk-tuk sur des routes caillouteuses, nous arrivons. Le paysage désertique commence à se dessiner : roches et cactus ! En arrivant, j’aperçois le bob rose (orange passé) de Malo : il barbote déjà dans l’eau en nous attendant ! Nous sommes ravis de nous retrouver 🩵 Ellyn passe l’après-midi avec nous avant de repartir pour Bogotá. Nous profitons de ces heures pour nous couvrir de boue, sécher au soleil et nous baigner. De vrais cochons ! Mais aujourd’hui, une fine pluie vient se joindre à nous, surprenante dans un tel endroit. Nous quittons Ellyn avec un grand câlin : à bientôt copine !
Avec Malo, nous poursuivons notre route. Nous avions négocié avec le chauffeur de tuk-tuk pour qu’il nous emmène jusqu’à notre hôtel : le Qi Bio Hotel. Pour 80 000 pesos car c’est très loin. Et en effet, la route est longue, nous allons vraiment au bout du désert. Nous traversons les deux zones : le désert gris, riche en phosphore, et le désert rouge, dû à sa forte teneur en fer. Les paysages sont lunaires, splendides.
Nous découvrons notre lieu de séjour pour les deux prochains jours. Nous sommes de nouveau très bien accueillis. Alexander tient cet endroit depuis 4 ans : avec un ami, il a construit des cabanes. Ici, pas d’électricité classique : uniquement du solaire. L’eau est traitée par phytoépuration et il a replanté beaucoup d’arbres pour améliorer le terrain. Fait de bric et de broc, mais avec beaucoup d’amour.
Notre cabane a même un filet pour observer les étoiles. Le désert de Tatacoa est réputé pour l’astronomie, on croise d’ailleurs plusieurs observatoires en se baladant. Grâce à l’absence de pollution lumineuse, le ciel est unique. Malheureusement, ce soir il est couvert. Mais la soirée reste belle : notre hôte est aussi cuisinier, il nous prépare un dîner superbe !
Le lendemain matin, après un excellent petit-déjeuner agrémenté d’un bon pan a bano (petit pain au fromage), Sebastián nous propose de nous descendre jusqu’au désert rouge de Cuzco. Il doit se rendre à Neiva pour un problème de batteries solaires, nous acceptons volontiers. En chemin, il nous raconte qu’il y a deux ans, il n’a pas plu pendant... deux ans ! La région, qui élève bovins et chèvres, a perdu plus de 15 000 bêtes à cause de la sécheresse.
Il nous explique aussi que son hôtel est situé en zone protégée : malgré ses efforts écologiques, il doit le déplacer ailleurs dans le désert. Un vrai défi. Mais il ne regrette pas : quitter son ancien travail de bureau à Bogotá pour ce projet fait sens pour lui. Ici, il est tour à tour constructeur, cuisinier, chauffeur… Il ne s'ennuie jamais !
Une fois déposés au désert rouge, nous commençons notre balade quand, tout à coup, je me rends compte que ma gourde s’est ouverte dans mon sac... de l’eau sur le drone de Malo ! Catastrophe ! Nous passons une heure, en plein soleil, à l’ouvrir, le sécher... et miracle, il repart. Ouf ! À peu près remis de nos émotions, nous découvrons ce désert magnifique : des cheminées rouges parsemées de cactus.
Après la marche, nous négocions la location d’une moto. Banco : une belle 125 jusqu’à demain midi ! Malo a le sourire jusqu’aux oreilles. Aucun de nous ne sait conduire, mais ici les routes sont vides, parfait pour apprendre. L’après-midi se passe à s’entraîner et à explorer le désert gris. Nous rentrons à l’hôtel en moto, fiers de nous. Malo est plus à l’aise que moi, j’appréhende encore un peu les routes caillouteuses 😅
Le soir, un nouveau repas délicieux nous attend. Le ciel, encore voilé, s’éclaircit un peu. Nous installons couette et oreillers sur le filet et passons la nuit à la belle étoile. Magique.
Le lendemain, dernière journée. Nous préparons nos sacs et partons en moto pour une dernière balade dans le désert gris. Nous croisons un vrai cowboy ramenant ses chèvres à l’enclos. Ici, chèvres et moutons s’adaptent bien à l’aridité. Le désert gris, un peu moins spectaculaire que le rouge, n’en reste pas moins superbe.
À midi, nous rendons la moto et allons déjeuner. Malo avait repéré un restaurant qui sert du cabri... et il n’est pas déçu ! La viande est excellente, même si les accompagnements laissent à désirer. Repu, il valide l’expérience.
Notre hôte vient ensuite nous récupérer pour nous ramener à Villavieja. Nous reprenons le bus pour Neiva en fin d’après-midi. En attendant, nous visitons le musée paléontologique. On y découvre de nombreux fossiles, dont une tortue de plus de 3 mètres ! Avant, le désert de Tatacoa était une lagune et une forêt tropicale. Difficile à imaginer. La zone est très prisée des paléontologues.
Le soir, nous prenons le bus de nuit pour Cali, capitale de la salsa ! Trois heures d’attente au terminal. Nous en profitons pour préparer notre itinéraire vers la côte pacifique. Je trouve un bel hôtel sur internet avec un numéro associé. Le propriétaire nous propose un bon plan : hôtel + bateau depuis Buenaventura. La plupart y vont en avion, mais nous voulons profiter de la route en bateau.
Cela nous tente bien, nous réservons. Mais pour payer, l’homme nous demande un transfert via la plateforme bancaire nationale. Nous avons déjà utilisé ce système pour d’autres paiements, alors nous faisons confiance. Mais peu après, il prétend n’avoir rien reçu et insiste pour qu’on recommence. Ça m’inquiète.
Pendant que Malo garde nos sacs au terminal, je retourne dans un bureau bancaire. La dame qui m’accueille comprend vite la situation : « Il essaie de te voler, il faut bloquer la transaction. » Elle appelle les services bancaires et nous réussissons à tout stopper ! Nous déposons une plainte pour récupérer notre argent. Jessica, cette employée, nous aide énormément. Nous devons maintenant attendre 5 jours pour espérer un remboursement 🤞
Quelle histoire ! Nous relativisons : ce n’est pas une énorme somme, mais on se sent bêtes. L’arnaqueur avait piraté le numéro de l’hôtel, avec photos et infos réelles… seul son contact était faux. Heureusement, nous avons réagi à temps.
Encore un peu secoués, nous montons dans notre bus de nuit. Onze heures jusqu’à Cali. C’est parti, à demain pour la suite des aventures !もっと詳しく
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- 日124–127
- 2025年8月29日〜2025年9月1日
- 3泊
- ☁️ 22 °C
- 海抜: 1,861 m
コロンビアInzá2°35’11” N 76°2’59” W
J107, Tierradentro
8月29日〜9月1日, コロンビア ⋅ ☁️ 22 °C
Avec Ellyn, nous passons trois belles journées à Tierradentro. Ces lieux sont chargés d’histoire indigène et plus particulièrement liés au peuple Muisca, une civilisation précolombienne qui a occupé la région andine centrale de la Colombie bien avant l’arrivée des Espagnols. Les Muisca, réputés pour leur savoir-faire en agriculture, leur organisation sociale complexe et leurs rituels chamaniques, ont laissé un riche héritage culturel encore visible aujourd’hui.
Le samedi, nous partons découvrir le parc archéologique de Tierradentro. Ce site est magnifique. Bien qu’il puisse rappeler San Agustín, un autre site célèbre de la région, il s’en distingue par ses sculptures funéraires : ici, les œuvres retrouvées sont essentiellement des tombes monumentales, creusées profondément dans la terre, décorées de peintures rouges et noires encore partiellement conservées. Le parc est bien organisé, chaque lieu est relié par de beaux sentiers de randonnée qui serpentent à travers les montagnes. Nous nous baladons ainsi sur ces sommets toujours couverts de végétation dense 🐊
Nous sommes les seules touristes, car cette zone est assez peu fréquentée. Malheureusement, elle reste encore soumise à certaines tensions dues à la présence de guérillas dans la région. Cependant, en discutant avec les locaux, ils nous assurent qu’en tant que touristes, nous ne risquons rien. Ce sont surtout les Colombiens eux-mêmes qui doivent faire attention...
À San Andrés, le village proche, les routes sont de terre, aucune n’est goudronnée ici. La population est principalement composée d’indigènes du peuple Muisca. Bien que la Colombie ait sa réglementation nationale, dans beaucoup de villages comme ici, il existe aussi une autorité indigène locale qui applique ses propres lois et règles, témoignant de la résistance et de la préservation culturelle de ces peuples.
Après nos découvertes archéologiques, nous regagnons notre joli hôtel où l’accueil reste toujours chaleureux.
Le dimanche, pour notre dernière journée dans le coin, nous gravissons le sommet Aquacate, situé à 2000 mètres d’altitude 🗻 Ce site abrite des tombes impressionnantes, certaines atteignant une profondeur de sept mètres. De larges marches taillées dans la pierre nous mènent au cœur de ces sépultures, où subsistent encore des peintures rouges et noires. Ce lieu attire des archéologues du monde entier. Datant d’environ 2000 ans, leur origine exacte reste encore difficile à déterminer.
Sur le chemin du retour, nous faisons une pause dans un petit bar du village. Là, un guide local discute avec un couple de touristes venus de Bogotá, et il nous invite à rejoindre la conversation. Nous échangeons notamment sur les différences culturelles entre Européens et Colombiens, notamment dans la manière de penser. Peut-être sommes-nous un peu plus détachés de nos émotions, moins enclins au lâcher-prise ?
Pendant ce temps, des chevaux chargés de sacs de café et des jeeps passent dans le village. Nous profitons ensuite d’une belle truite préparée par notre hôte pour notre dernière soirée.
Demain, nous retrouvons Malo, et cap sur le désert de Tatacoa 🩵 Malo quitte Bogotá dès le matin, et nous faisons de même.もっと詳しく
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- 日123–124
- 2025年8月28日〜2025年8月29日
- 1泊
- ☁️ 26 °C
- 海抜: 1,029 m
コロンビアLa Plata2°23’25” N 75°53’35” W
J104, Du café et des scorpions
8月28日〜29日, コロンビア ⋅ ☁️ 26 °C
Ce matin, nous reprenons la route de Global Café pour notre second jour dans le monde du café. À notre arrivée, c’est plus calme : il n’y a pas de livraison aujourd’hui. Nous prenons place dans le laboratoire ; Carlos prend le temps de nous expliquer pas à pas le processus de cupping. Il souligne l’importance du respect du protocole pour déguster le café dans les règles de l’art, "establecer la relacion con la bebida" (=établir la relation avec la boisson) ☕️
Pour cela, il nous montre le système de notation de la SCA (Specialty Coffee Association). C’est cet organisme américain qui met en place la grille d’évaluation permettant de déterminer la qualité du café. Elle note la fragrance, le goût, le corps, l’arrière-goût, l’acidité, la constance entre les tasses… Nous décortiquons cette grille, puis Ellyn m’explique la roue des saveurs du café, qui permet de décrire les goûts.
Puis place à la pratique ! Tri du grain, calcul du facteur de rendement, calcul de l’humidité (140g), torréfaction (110 g), mouture, pré-infusion, infusion, dégustation ! L’étape de la torréfaction est particulièrement importante : il faut être vigilant car, en quelques secondes, les grains peuvent être brûlés. Nous goûtons et notons les cafés, sous la coupole de l’équipe, qui prend le temps de nous guider.
Pendant notre pause de midi, nous faisons un petit atelier de peinture sur céramique dans un petit bar en ville ! De retour à la coopérative, je découvre “Le Nez du Café”, un jeu d’odeurs créé par un Français (comme il en existe pour le vin). De petites fioles aux senteurs différentes permettent de travailler son odorat. Nous pratiquons les yeux fermés, concentrés sur les arômes qui émanent des fioles, pour deviner leurs parfums : amandes grillées, praliné, plastique, odeurs médicales… 😋
De retour à l’hôtel, nous prenons le temps de faire une petite séance de sport. Malo m’a écrit et partagé quelques photos : tout semble bien se passer dans la jungle ! Les photos parlent d'elles même 🐊
Demain, c’est notre dernière journée café — et pour eux, le retour à Bogotá !
C'est vendredi, notre dernier jour à La Plata. Après une dernière matinée dans l’univers du café, je me connecte pour une réunion avec les Vag’abonds, notre réunion de rentrée pour l’asso. Elise, Léa et Shaulane sont en visio depuis la Guadeloupe et Malo depuis l’aéroport de Leticia, où son vol a d’ailleurs été décalé (il arrive à Bogotá dans l’après-midi). Nous nous mettons d’accord sur nos objectifs pour cette nouvelle année : animation pédagogique, expo photo… On est motivés, on espère continuer à mener de belles actions comme l’année dernière.
Une fois raccroché, Ellyn termine sa première proposition commerciale en tant qu’indépendante, afin d’accompagner la création d’une association de producteurs de café de spécialité. Allez, il est temps : on plie bagage et on se met en route ! Nous montons dans une jeep pour parcourir un peu plus d’une heure de route jusqu’à notre nouvel hébergement. Ici, il y a aussi beaucoup de jeeps utilisées comme transports en commun, très pratiques sur ces routes peu fréquentées et un peu chaotiques. Nous payons 20 000 pesos par personne et nous entassons à l’arrière : on est serrés !
Nous quittons progressivement la ville pour découvrir de beaux paysages montagneux. La route est sèche et caillouteuse. La jeep peine un peu, mais nous arrivons finalement dans notre écrin de verdure. La zone de Tierradentro est réputée aussi pour son histoire archéologique tout comme sa voisine San Augustin. Nous sommes bien accueillis dans une jolie finca décorée avec beaucoup de goût par une dame et son frère. La maison est construite en guadua (gros bambous) et en chaux/terre. Nous passons une belle soirée entre jeux et bon repas !
Malo et Valentin sont bien arrivés à Bogotá. Ils sont hébergés chez Ellyn et Chris. Valentin repart demain pour la France.もっと詳しく
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- 日120–122
- 2025年8月25日〜2025年8月27日
- 2泊
- ☁️ 29 °C
- 海抜: 79 m
コロンビアLeticia4°12’30” S 69°56’21” W
J103, l'or vert
8月25日〜27日, コロンビア ⋅ ☁️ 29 °C
À San Agustín, nous nous réveillons avec Ellyn sous la pluie. Nous avions prévu une randonnée dans la rivière, mais finalement au vu de la météo nous changeons notre plan pour visiter le musée archéologique ! Je découvre de magnifiques statues vieilles de plus de 2000 ans taillées dans de grosses pierres volcaniques. Il y en a énormément, et l’énergie du lieu est particulière. Les archéologues sont encore loin de percer tous les secrets de ces hommes de pierre, utilisées principalement dans les rituels mortuaires, mais pas seulement. Certains disent aussi que c’est à San Agustín que les reines venaient accoucher, ce qui marque profondément le lieu.
Le musée est en partie à ciel ouvert. Au cours de la balade qui nous fait découvrir ce grand site, nous nous arrêtons dans un restaurant pour prendre un almuerzo (= repas du midi). Nous sommes superbement accueillis par une famille qui habite ici, dans le parc, depuis quatre générations. Le monsieur connaît très bien la zone : il nous parle de la Laguna Magdalena, un petit lac de montagne situé à 3 500 mètres d’altitude, au cœur du massif colombien. C’est un lieu sacré pour les communautés locales : une lagune paisible, entourée de páramo, où l’eau prend naissance avant de dévaler les Andes 🌊
De cette source naissent cinq des plus grandes rivières du pays, dont le fleuve Magdalena, véritable colonne vertébrale de la Colombie. La dame nous prépare un repas délicieux (qu’on a du mal à terminer, les portions sont très copieuses ici !). Nous avons même droit à la visite de leur superbe cuisine au feu de bois. Nous terminons notre journée en profitant encore des statues (ou « nûm-nûm » comme les surnomme Ellyn !) 🪨
Le lendemain, nous quittons notre joli hôtel pour nous diriger vers La Plata. Nous allons y passer trois jours. J’accompagne Ellyn pour une formation café dans une coopérative qu’elle avait suivie lors de son précédent contrat. Après une jeep jusqu’à Pitalito, nous grimpons dans un bus pour La Plata. C’est une ville moyenne remplie de commerces. C’est la période de la récolte du café : Ellyn m’explique qu’à ce moment-là, il y a plus de pouvoir d’achat car les producteurs sont payés, et les magasins sont donc bien remplis. Nous voyons d’ailleurs des sacs de café dans les voitures et sur des charrettes tirées par des chevaux... Nous prenons le reste de l’après-midi pour travailler un peu : moi sur l’asso, et Ellyn sur son projet d’entreprise.
Le lendemain, après notre yoga quotidien, nous prenons la route vers Global Coffee, la principale coopérative de café de la ville ☕️ Elle compte une centaines de socios (caficulteurs associés) et plus de 2 000 producteurs. En s’approchant, nous voyons déjà dans la rue de nombreux producteurs avec leur marchandise de café, attendant leur tour pour la pesée. Le café est vert (café pergamino). Après la récolte, les cerises de café rouges sont dépulpées grâce à une machine appelée despulpadora, puis séchées au soleil. Les producteurs les amènent ensuite aux coopératives avec un taux d’humidité de 10 à 12 %.
Nous arrivons un jour de collecte (lundi, mercredi, vendredi). Il y a beaucoup de monde : la récolte est bonne et les prix aussi en ce moment ! Le café vert est coté en bourse et le marché est favorable car la production est tendue (main-d’œuvre, changement climatique...). Ellyn salue et me présente à l’ensemble de l’équipe de la coopérative : tout est bien huilé. Les kilos de café et les producteurs affluent, et la machine tourne : pesée, extraction d’un échantillon aléatoire de chaque lot afin de procéder directement à une analyse physique, et pour certains à une analyse sensorielle, ce qui permet de fixer le prix et de payer le producteur dans la foulée !
Nous sommes accueillis par Diego, le chef des opérations de la coopérative. Il nous explique qu’aujourd’hui nous faisons partie de l’équipe qualité de Global Coffee, et qu’il ne faut pas hésiter à poser des questions. De la pesée au laboratoire qualité, nous remontons les étapes, nous sommes chanceuses ✨️
Nous passons à la « catación » (= dégustation de café). Armés de nos cuillères, nous aspirons différents cafés préparés avec soin : eau filtrée et chauffée à la bonne température, café torréfié et moulu à l’instant, juste à la bonne taille. À nous de noter les cafés sur une échelle de 80 à 100 (100 étant un café d’exception, dit aussi café spécial). Chaque étape est notée sur une fiche liée à un producteur, la traçabilité est essentielle !
La première étape consiste à vérifier la taille et les défauts des grains (maladies, manque de fertilisation, etc.). Les grains sont calibrés et triés ; les défauts sont pesés pour calculer le facteur de rendement (taille échantillon ÷ (taille échantillon – défauts) × 70). C’est ce critère qui détermine le prix du café payé au producteur, car il indique combien de café vert est nécessaire pour obtenir 70 kg de café export 💰
Malgré les échantillons qui continuent d’arriver, Diego et son équipe prennent le temps de nous expliquer et de nous faire goûter. L’efficacité est essentielle, car comme ils le rappellent : chaque grain, c’est de l’argent pour le producteur et pour la coopérative. Les producteurs patientent dans la salle d’attente en attendant leur paiement, chaque lot devant être testé, certains attendent longtemps. C’est passionnant !
La journée se déroule bien. Nous réalisons que notre palais est plus performant le matin que l’après-midi ! Je suis obligé d’utiliser le crachoir : après des dizaines de cafés dégustés, il faut avoir l’estomac bien accroché pour tout avaler ! Après cette journée, nous nous accordons une petite session manucure et pédicure – j’en profite, ici ça ne coûte vraiment pas cher ! 💄 Nous allons ensuite manger dans un petit restaurant mexicain avant de rentrer. Demain, une nouvelle journée caféinée nous attend.
Le café n’est pas qu’une simple boisson en Colombie : c’est une véritable colonne vertébrale économique et culturelle. Le pays est le troisième producteur mondial, après le Brésil et le Vietnam, et plus de 500 000 familles colombiennes vivent directement de sa culture. Dans certaines régions, il n’y a pas une colline sans caféiers, et une majorité, des écoles aux routes, a été financé grâce à ce précieux grain.
Pendant ce temps, dans la forêt amazonienne… 🌿 Malo et Valentin semblent bien se porter ! J’ai reçu un message lundi (ils s'apprêtait à manger des insectes!), juste avant le début de leur immersion dans la forêt, et un autre hier avant leur départ pour une nuit en campement sauvage dans la jungle. Le réseau téléphonique nest pas des plus performant dans la zone 😅
Mais voilà quelques photos partagées, qui donnent une idée de l’ambiance qui semble génial : scorpions, singes, crocodiles…もっと詳しく
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- 日117–119
- 2025年8月22日〜2025年8月24日
- 2泊
- ☁️ 22 °C
- 海抜: 1,707 m
コロンビアSan Agustín1°53’34” N 76°16’15” W
J100, départ vers de nouveaux horizons
8月22日〜24日, コロンビア ⋅ ☁️ 22 °C
Ce vendredi, nous profitons de notre dernière matinée à Jardín avant de faire nos affaires pour quitter l'hôtel. Malo et Valentin restent encore un peu, tandis que je grimpe dans le bus pour partir vers Medellín. Un bisous et nous nous séparons pour une semaine !
Malo et Valentin s’envolent vers la forêt amazonienne, tandis que je rejoins Ellyn dans le Huila, à San Agustín (à l’est de Cali). Vingt heures de bus m’attendent, avec une courte escale à Medellín, alors que Malo et Valentin filent vers Bogotá pour attraper leur avion à destination de Leticia, au sud extrême de la Colombie.
Nos récits prendront donc une double voix le temps de cette semaine ! 🥰
Après une nuit et de longues heures passées dans le bus, j’atteins enfin San Agustín. Je retrouve Ellyn autour d’un bon repas, avant de nous balader dans les rues de ce joli village. Notre hôtel est niché dans un paisible jardin.
Aujourd’hui, dimanche, le réveil sonne tôt. Après un peu de yoga, nous partons à la découverte des horizons. Nous marchons toutes les deux jusqu’à un canyon où coule le fameux río Magdalena. Un point de vue nous offre une magnifique perspective sur la rivière et deux superbes cascades. Plus loin, nous tombons sur d’anciennes roches gravées datant de l’époque précolombienne : un avant-goût de la richesse archéologique de la région.
En effet, San Agustín est mondialement connu pour son parc archéologique, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. On y trouve des centaines de statues monumentales en pierre, certaines atteignant 7 mètres de haut, représentant des divinités, des guerriers ou des animaux mythiques. Ces sculptures, datées de près de deux millénaires, sont entourées de tertres funéraires et témoignent d’une civilisation mystérieuse dont on ne connaît encore ni le nom exact, ni la langue !
Nous poursuivons notre promenade jusqu’à l’Estrecho del Magdalena, l’endroit où le fleuve se resserre dans un passage étroit de seulement deux mètres de largeur 🌊 Après cette marche, la faim se fait sentir : une bonne arepa nous redonne des forces ! Plus tard, nous grimpons jusqu’au petit village d’Obando, flânons dans ses ruelles tranquilles, avant de reprendre un taxi pour rentrer. La chaleur est sèche et intense : nous profitons d’un moment de repos bien mérité. Demain nous attend une grande randonnée, et la fatigue du bus se fait encore sentir.
Pendant ce temps, en Amazonie…🌿🐊
Ça y est, c’est le début de l’aventure amazonienne avec Valentin ! Aujourd’hui, le réveil sonne à 5h30 : nous sautons du lit et préparons nos sacs. La nuit a été plutôt bonne, comparée aux précédentes où nous avons été malades à tour de rôle. Un Uber nous conduit à l’aéroport, direction Leticia, la ville la plus au sud de la Colombie, posée au bord de l’Amazone, à la frontière du Brésil et du Pérou. Seulement deux heures de vol, et nous y voilà !
À peine sortis de l’avion, une chaleur humide et étouffante nous accueille : cela me rappelle la Guadeloupe. Un taxi nous dépose à notre hostal en plein centre-ville. Leticia n’est pas bien grande (2 km de long seulement). Après un plongeon rafraîchissant dans la piscine, nous partons aussitôt explorer la ville à pied. Nous découvrons des maisons sur pilotis en bord de fleuve, construites de simples planches de bois, et des passerelles surélevées de plusieurs mètres. Nous avançons prudemment, un peu mal à l’aise, tandis que des enfants courent avec agilité à côté de nous 😅
À midi, nous déjeunons dans un petit restaurant local : Valentin opte pour un poulet-riz, et moi je tente le chicharrón de pirarucú, le plus grand poisson d’Amazonie, pouvant atteindre 4 mètres de long ! Ensuite, nous faisons la connaissance de Sergio, notre guide pour les quatre prochains jours en jungle. Après son briefing et quelques bonnes adresses (dont celle des fameuses glaces que nous goûtons aussitôt), nous prenons le temps de souffler. La chaleur est écrasante.
À 17h, un tuktuk nous emmène au Brésil, juste de l’autre côté de la frontière. Le temps d’une caipirinha au coucher du soleil ou on a la chance d'observer déjà nos premiers dauphins roses ! ✨️🍹 En rentrant, nous achetons quelques fruits et légumes pour le dîner, puis filons nous coucher tôt : il faut être en forme pour l’aventure qui nous attend demain !もっと詳しく




























































































































































































































































































































































































































































































































































































































