• J11, Saint Vincent

    27. mai, Saint Vincent og Grenadinene ⋅ ☁️ 26 °C

    À peine réveillés, nous interpellons le "water boat guy" 🚤 Sur le mouillage, deux bateaux sillonnent les alentours pour proposer leurs services afin de faire les pleins d’eau et d’essence aux plaisanciers.

    L’un des bateaux vient donc à notre rencontre ; il se met à couple de Noam. Une fois les amarres attachées de part et d’autre du bateau, nous débutons les pleins. Nous devons remplir 320 L d’eau répartis dans les trois cuves souples du bateau, et 50 L de diesel dans les bidons attachés sur le pont. Notre consommation pour 4 personnes pendant 10 jours — ça nous donne une bonne idée pour la suite du voyage.

    Ce service est génial : il nous évite un paquet d’allers-retours en annexe avec des bidons d’eau ! C’est de l’eau de pluie ; en plus de notre cuve filtrante, nous ajouterons des pastilles désinfectantes pour pouvoir boire l’eau des cuves. On essaie de limiter au maximum les déchets plastiques !

    Une fois les pleins faits, on descend à terre pour prendre un bon petit déjeuner avant de se préparer pour une nouvelle levée d’ancre.

    On met le cap vers Saint Vincent, la capitale de l’archipel. Au départ de Bequia, nous sommes escortés par plusieurs fous bruns, ces oiseaux marins qui pêchent et jouent avec le bateau. Ils sont très beaux à voir !

    On met toutes les voiles dehors, toujours une navigation au près avec un bateau qui gîte. Ce ne sont pas les navigations les plus confortables 😅 ! Mais l’ambiance reste très bonne entre nous.

    Sous le vent de Saint Vincent, nous mettons le moteur car nous sommes déventés. Avec Élise, on dort sur le pont en admirant les reliefs de Saint Vincent. Ça a l’air très beau. C’est vert ! Ça nous fait plaisir de voir toute cette végétation ; les îles du sud sont bien plus arides.

    Le vert tranche avec la roche noire volcanique de l’île : c’est magnifique.

    On tire un bord à la voile pour limiter le temps de moteur et réussir à rentrer dans la baie.

    Nous arrivons donc à Château Belair. On se croirait dans Jurassic Park ! 🌴

    Nous n’avons pas le temps d’ancrer que déjà des hommes en paddle ou en petit bateau à moteur viennent autour du bateau. Ils veulent nous aider à ancrer, nous vendre des légumes… On met l’ancre, on donne 10 EC à un jeune qui nous a "aidés". Ce n’est pas forcément très confortable comme situation ... Mais dans cette île qui connaît un fort taux de pauvreté, les plaisanciers représentent une opportunité de revenu pour les habitants.

    On range un peu le bateau et on se met à préparer le repas. Élise nous régale avec un bon houmous pour l’apéro. Je me lance dans la préparation de crêpes ! On se régale de crêpes au sarrasin et au froment, le goût de la maison 🥞 Tout ça en jouant à un jeu de société.

    On se penche sur le plan de navigation du lendemain. Initialement, on pensait se diriger vers Vieux Fort, la pointe sud de Sainte-Lucie, pour éviter à Malo et moi de devoir tout remonter. Mais finalement, les vents ne sont pas favorables. On va prendre un cap plus au nord, vers Soufrière Bay. On devrait pouvoir y faire la clearance, puis Élise et Aloux prendront un bus pour rejoindre Castries (la capitale) et repartir vers la Guadeloupe.

    10 h de navigation prévues demain — les réveils sonneront à 5 h ! ⏰
    Les mer