• J24 - Retour a Bequia

    9 de junho, São Vicente e Granadinas ⋅ 🌬 28 °C

    Je profite d’être à proximité de la plage pour faire un peu de yoga. Malo s’occupe de gonfler nos blocs de plongée. Tant mieux, nous n’avons pas de voisins !
    Avant de lever l’ancre, nous dégustons les mangues fraîchement cueillies ainsi qu’un corossol. On se régale 😋

    Nous préparons le bateau pour la navigation. La météo annonce un peu plus de vent : 20 nœuds établis et quelques rafales. Aujourd’hui, nous prenons le cap de Bequia. Nous souhaitons aller sur la côte est, mais les conditions ne sont pas idéales. Nous allons donc retourner au mouillage que nous connaissons. Retrouver un peu la civilisation !

    C’est la plus grande île des Grenadines : 18 km² et 5 000 habitants (pour vous donner une idée !). Ses habitants sont connus pour leur lien à la mer : ce sont des navigateurs, mais aussi des chasseurs de baleines.
    La chasse est encore autorisée ici (à bord de petites embarcations à voile). Ils peuvent chasser jusqu’à quatre baleines par an.

    Nous avons quelques rafales, mais nous avançons très bien. On est contents de retrouver un peu de sensations de voile ⛵️ En trois heures, nous sommes arrivés. Le mouillage est bien rempli : l’île est très appréciée des plaisanciers, et ça se voit !

    Nous rangeons le bateau : les voiles, les bouts ; nous ouvrons les vannes, ressortons la jardinière (qui commence à faiblir) et les planches de surf…
    Une fois le rangement quotidien réalisé, nous partons à terre. Aujourd’hui, c’est la Pentecôte. Ici, on l’appelle la "Whit Day", c’est jour férié.
    De la musique émane des rues, les habitants discutent et boivent des bières locales, la Hairoun. C’est sympa, on se décide à aller sur une plage que nous n’avions pas encore découverte. Nous trouvons un petit bar de plage très agréable. Des navigateurs américains y sont. On comprend qu’ils ont aussi leur bateau au mouillage.

    Nick nous aborde. Il nous dit qu’il nous a vus arriver tout à l’heure. En effet, nous avions remarqué son bateau, un beau voilier à la coque sombre, "Lola", en hommage à sa chienne qui fait partie de l’équipage !
    On passe un bon moment, à écouter de nombreuses histoires de marins, notamment celle d’un monsieur qui navigue depuis quarante ans et qui n’a jamais quitté la mer. Un vrai loup de mer.

    Nous les quittons en début de soirée pour aller dîner. On se fait le luxe d’un petit restaurant : ça fait plaisir !
    De retour au mouillage, ça secoue. De grosses rafales font danser le bateau… La nuit risque d’être mouvementée.
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