• J58, Cap vers Bonaire

    July 14, Mer des Caraïbes ⋅ ☀️ 28 °C

    Il est 6h, le réveil sonne. C'est le grand départ ! Nous préparons les derniers éléments avant de lever l’ancre : rangement des dernières affaires, pliage de l’annexe, fermeture des vannes... À 7h, on voit l’annexe de Nico arriver avec Lucie. Ça y est, une nouvelle équipière monte à bord !

    On prend un petit café et nous partons en direction du ponton de la marina pour faire les pleins d’eau. On profite de ces derniers instants à terre pour accueillir Lucie.
    On fait un dernier point météo avec Malo : un vent arrière / grand largue est prévu tout du long, autour de 15 à 20 nœuds. Pas de grains à l’horizon, mais un épisode orageux pourrait arriver à partir de mardi soir ⛈️. On en profite pour faire quelques captures vidéo des prévisions météo.

    On attend les employés de l’immigration, qui mettent un peu de temps à arriver… Malo court à gauche et à droite pour avoir les papiers mais ça y est, tout est prêt : équipiers et bateau ! À 9h30, on largue les amarres. On déroule le génois tranquillement sous un beau ciel bleu. Nous attendons de dépasser la pointe de la Grenade avant de hisser la grand-voile. Une fois franchie, nous la mettons en place avec une retenue de bôme, et nous tangonons le génois pour éviter qu’il ne faseye trop – ce qui arrive souvent par vent arrière.

    Nous sommes super contents de quitter les Petites Antilles. C’est notre premier grand saut ! 🎉 Cap vers de nouveaux territoires, de nouvelles eaux, et de nouvelles aventures !

    Nous mettons le cap sur Bonaire : 400 milles nautiques (+/- 740km) nous attendent jusqu’à cette île néerlandaise, posée au large du Venezuela. Connue pour ses eaux cristallines et ses récifs coralliens protégés. On a hâte de pouvoir y plonger 🥰 Bonaire fait partie des anciennes Antilles néerlandaises.

    Nous essayons d’utiliser le régulateur d’allure : cette grande pale fixée sur la jupe arrière permet de diriger le bateau en fonction du vent, comme un pilote automatique… mais sans électricité. Malheureusement, le vent est un peu trop faible et le régulateur peine à entraîner le safran indépendant sous le bateau, surtout avec un vent arrière. Le pilote automatique montre aussi quelques signes de fatigue, mais pour le moment il tient bon (ouf !).

    Nous naviguons toute la journée sous un ciel bleu, avec un vent constant. La nuit tombe doucement, et nous organisons nos quarts : deux heures chacun. Si l’un de nous est trop fatigué, on privilégie celui ou celle qui est le plus alerte. Malo commence de 22h à minuit, je prends le relais, et Lucie veillera à partir de 2h.

    Lorsque la nuit tombe, des milliers de planctons illuminent le sillage du bateau de leur lumière bioluminescente 🌟 C’est magique. Le ciel étoilé nous émerveille. Seuls au milieu de l’immensité, bercés par le roulis et le bruit des vagues… un moment hors du temps !
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