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- Day 81
- Thursday, July 17, 2025
- 🌬 30 °C
- Altitude: 14 m
BonaireKralendijk12°9’8” N 68°16’41” W
J61, Bonaire en vue !
July 17 in Bonaire ⋅ 🌬 30 °C
Le soleil se lève sur un ciel dégagé. Je suis de veille, tandis que Malo dort à côté de moi dans le carré extérieur. Lucie, elle, dort encore à l’intérieur. Les vagues continuent de nous bercer. La mer reste calme, même si le roulis est toujours présent. Nous avons réduit un peu le génois, car des vents plus soutenus sont annoncés à l’approche de Bonaire.
Après 69 heures de navigation, nous avons parcouru environ 350 milles nautiques, soit près de 650 kilomètres, à une vitesse moyenne de plus de 5 nœuds. À 6h30, il nous reste encore 48 milles à faire. Si tout se passe bien, nous arriverons dans l’après-midi, avant la tombée de la nuit !
On reste sur le pont, entre moments de repos et périodes de veille. On partage un bon petit déjeuner. Qui sera le premier à apercevoir la terre ? Plus on approche, plus les minutes paraissent longues !
Malgré une navigation tranquille, le roulis constant nous fatigue un peu. On commence à avoir hâte de fouler la terre ferme. Mais on savoure aussi ces dernières heures en mer.
Soudain, la canne à pêche se met à siffler ! Malo bondit. C’est un barracuda ! Même si le risque de ciguatera est plus faible dans cette zone, on préfère ne pas prendre de risque. On le relâche, pas de poisson pour aujourd’hui encore.
Un autre voilier navigue tout près de nous. Il semble suivre le même cap. Une petite régate improvisée démarre... Malo est à fond 😅
Et puis enfin… terre ! Nous apercevons Bonaire. Mais il faut plisser les yeux : l’île est très plate et difficile à distinguer depuis la mer. Bonaire fait partie d’un ancien plateau corallien surélevé, formé par l’activité géologique. Les terres émergent doucement, mais les fonds marins plongent rapidement. À seulement quelques dizaines de mètres du rivage, la profondeur peut atteindre plus de 100 mètres. Cela donne lieu à des eaux d’un bleu profond juste à côté d’un lagon turquoise 🥰
En approchant, on aperçoit de nombreuses ailes de kitesurf voler au-dessus des lagons. Ça semble être un spot de rêve pour les sports de glisse.
Nous contournons la pointe sud de l’île. Le vent s’intensifie ; on réduit la voilure. Le voilier que nous suivions est tout près… et nous franchissons la ligne d’arrivée presque en même temps. Bravo Noam !
Nous attrapons une bouée d’amarrage, ici, l’ancrage est interdit, pour préserver les fonds marins fragiles. Très vite, un employé de la marina vient à notre rencontre avec un grand sourire. Il nous informe que nous devons venir payer l’amarrage (35 $/nuit) et enregistrer le bateau dès demain. Il nous demande aussi si nous disposons de cuves à eaux noires, obligatoires sur l’île… Hum, pas vraiment. On évite de rentrer dans les détails. Un petit malaise nous traverse : on sait bien que ca permet de préserver l’environnement, mais notre petit voilier ne nous permet pas tout.
Avant de mettre pied à terre pour l’immigration, c’est l’heure du plouf ! Depuis le bateau, on enfile masques et tubas 😍 La visibilité est incroyable. L’eau est d’une clarté impressionnante, je n’ai jamais vu ça. On est excités à l’idée des plongées et photos à venir.
Nous faisons l’immigration, toujours bien accueillis. Les rues de Bonaire sont propres, colorées, pleines de charme. C’est une vraie cité balnéaire. Le contraste est fort avec nos dernières escapades : petits cafés, bars, boutiques bien rangées…
Noam est amarré juste en face de la rue commerçante. On s’installe pour boire un verre. On commence à planifier les prochains jours : beaucoup de plongée pour Malo et moi. Lucie, elle, va partir à la découverte de l’île. On a aussi hâte d’aller voir les flamants roses et les ânes sauvages du parc naturel au nord.Read more











